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Pavot (Cazin 1868)

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articulations envahies, et seconder l'emploi de ce moyen par l'administra-tion administration des purgatifs pendant le cours de la maladie et après que les accidentssont entièrement dissipés. Corrigan (1) <ref>''Gasette médicale'', 2e série, 1840, t. VIII, p. 168.</ref> préfère l'usage interne et à hautedd'sede dose de l'opium- >. I1 en donne de 50 à 60 centigr. par jour. Il fait en mêmetemps sur les articulations douloureuses, des embrocations avec l'huile detérébenthine > chaude, l'eau-de-vie camphrée ou une simple décoction denav6tspavots.:Quand la fièvre tombe et que les douleurs prennent un caractèreerratique, il associe l'opium au sulfate de quinine.
- ''Rhumatisme aigu* ''. — Après la saignée répétée, et lorsque l'état inflamma-toire inflammatoire est considérablement diminué, j'emploie toujours avec succès l'opiumdans le rhumatisme aigu. Je donne 5 centigr. d'extrait aqueux de cette substance toutes les deux heures ; il ne provoque pas le sommeil, mais il calme la douleur et produit une transpiration continuelle qui donne quelquefois lieu à une éruption cutanée, ordinairement de forme miliaire. Lorsque j'ai trop à craindre l'action stimulante de l'opium sur le système sanguin, je joins à l'usage de ce médicament celui du tartre stibié à dose contro-stimulante. Je donne alternativement 5 centigr. de ce dernier et autant d'extraitgommeux d'opium, toutes les trois heures d'abord, ensuite toutes les deux heures, et même toutes les heures. Lorsque le tartre stibié ne provoque pas d'évacuations alvines, je fais administrer l'huile de ricin tous les deux jours. Ce traitement, en diminuant à la fois l'activité du système sanguin et l'éréthisme nerveux, tandis qu'il stimule au contraire le système cutané, dont il favorise les fonctions sécrétoires, prévient la rétrocession de l'affection sur le péricarde, modère les symptômes et abrège considérablement la durée de la maladie.
i dansîleThumatisme aigu. Je donne 5 centigr'''GOUTTE'''. — Lorsque les douleurs de la goutte sont violentes, soutenues, et qu'elles épuisent les forces, l'opium employé avec prudence et à doses réglées, suivant le degré d'extrait aqueux irritation, l'âge et le tempérament du malade, produit quelquefois des effets merveilleux. Sydenham veut que l'on prenne tous les soirs un peu de cette sub-stance toutes laudanum, lorsque les deux heures ; ildouleurs articulaires sont intolérables. Il le conseille également lorsqu'il survient des tranchées violentes, une diarrhée excessive, des vomissements accompagnés de faiblesse. Il ne provoque faut pourtant pas le sommeiltrop se fier à l'opium dans les attaques de goutte. Les narcotiques, appliqués dans un moment inopportun, peuvent bien faire cesser l'irritation articulaire et la douleur, mais il calme^doûiëuf alors le principe goutteux envahit des organes plus importants, et produit cette métastase a été plus d'une transpiration continuelle qui donne quelquefoislieu à une éruption cutanéefois mortelle. Cette affection demande un régime doux, des boissons relâchantes et diaphorétiques, du courage, ordinairement de forme miliairela patience et peu de remèdes. Lorsque jLes premiers accès sont cuisants, terribles, si le malade est d'aiune forte constitution et d'un âge peu avancé ; mais peu à peu les symptômes s'amendent, s'adoucissent sous l'influence d'un régime tempérant et du calme de l'esprit, bien plus que par l'usage des narcotiques.
'''INFLAMMATIONS INTERNES'''.tropà craindre — L'opium, en principe général, est nuisible dans les inflammations. Cependant, ainsi que le fait judicieusement remarquer Hufeland, quand, après avoir convenablement insisté sur les émissions sanguines générales et locales, on voit les symptômes de l'action stimulante inflammation persister, comme cela arrive quelquefois dans la pleurésie à l'égard du point de côté, de la toux et de la difficulté de respirer, avec pouls fébrile, petit et ne permettant plus la saignée, l'opium sur est l'unique remède : il éteint l'excès de sensibilité, le système sanguinspasme, jejoins et rend en même temps aux vaisseaux le degré d'énergie nécessaire à Vusage de ce médicament celui la résorption du tartre stibié à dose contro-stimu-sang stagnant dans la partie affectée. Quatre saignées, au rapport d'Huxam, n'avaient pas guéri complètement
ïlanfc Je donne alternativement 5 centigr. de ce dernier et autant d'extraitgSinineux d'opium, toutes les trois heures d'abord, ensuite toutes les deuxheures 1, 1 -et même toutes les heures. Lorsque le tartre stibié ne provoque pasd'évacuations alvines, je fais administrer l'huile de ricin tous les deux jours.____________________
; Ceiraitément, en diminuant à la fois l'activité du système sanguin et l'cré-uMsipè: nef veux, tandis qu'il stimule au contraire le système cutané, dont il<references/>
; favorise lés fonctions secrétaires, prévient la rétrocession de l'affection sur
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une fièvre avec violente douleur de côté..GOUTTÉ. ^—Lorsque Le laudanum et le sirop diacode, à dose élevée, calmèrent la douleur d'abord, et ensuite les douleurs autres svmptômes. « J'ai éprouvé, dans une multitude de la goutte sont violentescas, soutenuesajoute le même auteur, que cette méthode est très-efficace et": qu'elles épuisent très-salutaire. » Quand, après les forcesémissions sanguines suffisantes, la douleur conservait son intensité, Sarconne donnait de l'opium employé avec prudence et toutes les trois heures jusqu'à dosesce que le calme fût revenu. Mais il ne faut pas perdre de vue que les opiacés ne conviennent; régléesque lorsque l'état purement inflammatoire primitif est presque entièrement dissipé, suivant le degré et qu'il a fait place à la débilité générale, avec persistance d'irritationun état nerveux ou spasmodique. Toutefois, ne laissons pas ignorer qu'il y a des pleurésies dans lesquelles l'âge et inflammation est subordonnée, dès le tempérament du maladeprincipe,à la douleur, à l jir'oâùitQuelquefois des effets merveilleux. Sydenham veut que élément essentiellement nerveux, et qui sont efficacement combattues par l'on prenne;tf|iilés soirs un peu de laudanum, lorsque opium quand les douleurs articulaires sontsaignées générales et locales ont été tout à fait infructueuses.
intdlérahîës. Il leConseille également lorsquLe praticien ne confondra point l'il survient oppression des tranchées vio-i léîîtëéforces,une diarrhéeexcessiveque l'on observe quelquefois dans l'inflammation portée à un haut degré, des vomissements accompagnés comme dans quelques cas de pneumonie et de pleuropneumonie, avec la débilité réelle : cette apparence de faiblesseest combattue rationnellement par la saignée, tandis que l'opium ne fait que l'aggraver en procurant un calme trompeur : la douleur cesse, mais l'inflammation, au lieu de se terminer par résolution, passe à la gangrène, à l'engorgement chronique, ou à la suppuration.
|Je n'ai jamais rencontré l'indication de l'opium dans la pneumonie franche,p|aùf pourtant pas trop se fier où il pourrait, d'ailleurs, avoir le fâcheux inconvénient de supprimer l'expectoration ; mais je l'ai souvent associé au tartre stibié ou au kermès, employés, soit à petites doses pour calmer la toux et favoriser en même temps l'opium expectoration dans les attaques la période de résolution, soit pour établir plus facilement la tolérance dans l'administration à dose contro-stimulante de goutteces préparations antimoniales. Les
opôtiqnesL'état de débilité et de spasme douloureux, appliqués dans qui en réclamerait l'usage exclusif, ne pourrait être que le résultat d'un moment inopportuntraitement purement antiphlogistique et surtout de l'emploi des saignées coup sur coup, peuvent bien faireméthode qui ne m'a pas réussi chez les paysans, cesser^irritation articulaire et que je n'emploie ni à la douleurcampagne ni à la ville depuis que l'expérience m'a démontré l'excellence de la doctrine de Rasori contre la pneumonie. La prompte résolution opérée par l'émétique â dose contro-stimulante, après toutefois avoir pratiqué, dans la plupart des cas, une ou deux saignées, suivant l'âge, mais alors le principe goutteuxtempérament du malade ou l'intensité de la maladie, m'a presque toujours dispensé de l'emploi de tout autre moyen. Je puis assurer, comme Munaret, avoir obtenu par cette méthode onze guérisons complètes sur douze malades, malgré les complications ou les circonstances les plus défavorables. Chez les sujets débiles et les vieillards, je m'abstiens même des émissions sanguines ; je m'en tiens à 1'émétique à haute dose, et je réussis dans ces fluxions de poitrine, qui autrefois étaient mortelles par défaut de réaction, par engouement des organes respiratoires.
Çnvahit des organes plus importantsLe praticien prendra pour guide, et cette métastase a été plus ddans les cas de phlegmasie qui semblent indiquer l'une fois: îttartelleemploi de l'opium, l'état du pouls.Çe$tê affection demande Il faut qu'il soit mou et faible : si, sous l'influence du médicament, il redevient dur et fréquent, c'est qu'il reste encore unétat inflammatoire qui en interdit l'usage.régime doux, des boissons relâchantes
Dans la pleurésie aiguë, disent Trousseau et.diaphôrétiquesPidoux, du couragenous avons souvent combattu le point de côté par des applications locales de morphine sur le derme dénudé ; et, dans un grand nombre de cas, cette médication si simple a suffi pour faire disparaître et la patience douleur et peu de remèdesla fièvre. Les pre-Quant à l'■ ffliefeaccès sont cuisantsépanchement, terriblesil se résorbait tantôt rapidement, si le malade est dtantôt avec lenteur, sans qu'une forte constitutionil fût possible de déterminer l'influence que l'opium avait pu avoir sur la résorption.
<!^PHf PW"avancé; mais peu à peu les symptômes s'amendent, s'adou-
fW. solis l'influence d'un régime tempérant et du calme de l'esprit, bienv lPflUe;par l'usage des narcotiques.[771]
Boudin et Sandras<ref>''Revue de thérapeutique médico-chirurgicale'', 15 février 1854.</ref> ont essayé l'opium à des doses successivement croissantes dans la méningite épidémique ou cérébro-WIUMMATIOHS INTERNESspinale, maladie qui paraît avoir plus d'affinité avec les névroses qu'avec les inflammations. Ces médecins affirment avoir obtenu la guérison de cette affection d'une manière plus rapide et plus complète que par tout autre médication. — LDans deux épidémies qui eurent lieu à Avignon, à un intervalle de six mois, on ne compta presque aucune guérison dans tout le cours de la première et de la seconde. Sauffard (''in'' Valleix) eut alors recours à l'opiumà haute dose ; dès lors, en principe généralnon-seulement dans la plupart des cas la maladie fut guérie, est nuisiblemais dans ceux mêmes où l'on n'obtenait pas ce résultat favorable, il survenait du moins une amélioration marquée après l'administration du remède. — Les observations de Forget et Tourdes ne sont pas tout à fait aussi concluantes. Cependant les faits observés par ces auteurs montrent que, sous l'influence de cette médication, la mortalité a été un peu moindre ; mais les cas qu'ils citent sont malheureusement très-peu nombreux.
?S ^"flammatipnsJ'ai vu les cris dits ''hydrencéphaliques'', causés par la méningite tuberculeuse et arrachés au malade par la violence de la douleur, se calmer presque immédiatement par l'emploi de l'opium, après, toutefois, avoir diminué la congestion cérébrale au moyen des saignées locales, des affusions froides, de la glace, etc. CependantChez une petite fille âgée de cinq ans et demi, ainsi atteinte de méningite tuberculeuse depuis sept jours, et se trouvant dans les conditions que je viens de signaler, le fait judicieusement remarlaudanum donné à la dose de 5 gouttes, de trois heures en trois heures, a amené un soulagement tel que la malade, après vingt-quatre heures de l'usage de ce moyen, avait recouvré sa connaissance ; les symptômes nerveux et l'agitation étaient considérablement diminués, le pouls plus développé, etc. Je donnais en même temps le calomel, dont l'action s'opposait à la constipation, qui accompagne toujours cette affection. La malade a succombé le quatorzième jour, mais avec beaucoup moins de souffrance que si elle n'avait point été sous l'influence sédative de l'opium. Je n'ai jamais vu, dans le cours d'une pratique dequarante-cinq ans, un seul cas de guérison radicale de méningite tuberculeuse. Après avoir combattu l'inflammation, qui n'est ici qu'un effet, il resterait toujours la lésion principale, incurable, la tuberculisation des méinges.
^erHu'felàhd(En Angleterre, quandon emploie communément dans ces cas de méningite avec cris hydrencéphaliques, après avoir convenablement insisté sur les émissionsle sel de Grégory (chlorhydrate double de morphine et de codéine).
Wguines;générales et localesGraves, on voit de Dublin<ref>''Gazette médicale'', 1835, p. 167.</ref>, a obtenu les plus heureux effets de l'administration des opiacés à hautes doses dans deux cas de péritonites très-intenses survenues à la suite de la paracentèse. Dans un autre cas de péritonite causée par la rupture d'un abcès du foie dans le ventre, le même médecin <ref>''Ibid.''</ref> vit les symptômes de l'inflammation perdisparaître complètement et en peu de jours par l'emploi de très-fortes doses d'opium et l'application de vésicatoires pansés avec la morphine. Dans un rapport à la Société de médecine de Boston<ref>''Bulletin général de thérapeutique'', 1855.</ref>, Jackson signale les succès qu'il obtint par l'emploi de l'opium à hautes doses dans la péritonite. Les effets de ce médicament sont tels à ses yeux qu'il n'hésite pas à proposer l'application de ce traitement aux autres maladies inflammatoires, telles que la pleurésie, le rhumatisme, etc. Trousseau et Pidoux révoquent en doute les guérisons de péritonites dues à la perforation de l'intestin, et que Pétrequin, de Lyon<ref>''Gazette médicale'', t. V, p. 187.</ref>, et Stokes, de
, r|t4r',c^ram? cela arrive quelquefois dans la pleurésie à l'égard du point de____________________
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£ p^^tant plus la saignée, l'opium est l'unique remède : il éteint l'excès
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Quai™ • ,cf SS-aDublin<ref>'re a la résorption du sang stagnant 'Gazette médicale'', 1835, p. 166.</ref>, ont cru obtenir dans la partie affectéeplusieurs cas aussi graves. Il est probable, disent Trousseau et Pidoux, que ces praticiens avaient fait quelque erreur de diagnostic. Cependant, comme l'art ne possède aucune autre ressource contre ce redoutable accident, on devra essayer l'emploi de l'opium à haute dose, afin de s'opposer autant que possible aux sécrétions et excrétions intestinales.
fe saignéesGarsthore, au rapport dHecquet, Armstrong ('Huxam'in'' Mérat et Delens) prescrivirent l'opium dans les phlegmasies abdominales, nsuite de l'avaient pas guéri complètementaccouchement ou dépendantes de la grossesse ; Mackentosh emploie avec succès la méthode de ce dernier qui consiste à donner 20 centigr. d'opium, après une saignée copieuse, dans la péritonite des nouvelles accouchées.
i W Gaseffe médicaleBrachet (''in'' Mérat et Delens) prescrit l'opium dans les phlegmasies des membranes muqueuses, F sériesurtout dans la trachéite, 1840, toù la toux est sans relâche. VIIIDans les affections catarrhales pulmonaires, pcomme dans les autres phlegmasies, l'opium est nuisible dans la période inflammatoire du catarrhe pulmonaire aigu ; mais il peut être très-utile associé aux expectorants, tels que l'ipécacuanha, le narcisse des prés, la bryone, l'arum, le kermès, le tartre stibié, dans la période d'atonie et dans la bronchite chronique. 168J'aivu des bronchites chroniques graves, qu'on aurait pu prendre, avant l'emploi de l'auscultation et de la percussion, pour des phthisies confirmées, céder à l'usage de l'opium associé au tartre stibié, et administré à petites doses fréquemment répétées.
/)9downloadModeTextBow<ref>''London medical and physic.vueJourn.download 799 '', t. LVIII, p. 23.</ref> a publié six observations sur 1308l'emploi de l'opium à l'extérieur chez les enfants atteints de catarrhe bronchique ou d'angine laryngée.
On a tiré parti de l'opium dans la cystite et le catarrhe vésical. Cependant la sensibilité de la vessie peut être exaspérée par l'effet de l'opium. On lui substituera alors avec avantage la belladone.
770 PAVOT. une fièvre avec violente douleur de côté. Le laudanum et le sirop diacodeà dose élevée, calmèrent la douleur d'abord, et ensuite les autres svm'ptômes. <( J'ai éprouvé, dans une multitude de cas, ajoute le même auteurque cette méthode est très-efficace et très-salutaire. » Quand, après lesémissions sanguines suffisantes, la douleur conservait son intensité Sar-conne donnait de lHÉMORRHAGIES'opium toutes les trois heures jusqu'à ce que le calmefût revenu. Mais il ne faut pas perdre de vue que les opiacés ne conviennentque lorsque l'état purement inflammatoire primitif est presque entièrementdissipé, et qu'il a fait place à la débilité générale, avec persistance d'unélalnerveux ou spasmodique. Toutefois, - ne laissons pas ignorer qu'il y a despleurésies dans lesquelles l'inflammation est subordonnée, dès le principeà la douleur, à l'élément essentiellement nerveux, et qui sont efficacementcombattues par l'opium quand les saignées générales et locales ont été toutà fait infructueuses. Le praticien ne confondra point l'oppression des forces, que l'on observequelquefois dans l'inflammation portée à un haut degré, comme dans quel-ques cas de pneumonie et de pleuropneumonie, avec la débilité réelle:cette apparence de faiblesse est combattue rationnellement par la saignéetandis que l'opium ne fait que l'aggraver en procurant un calme trompeur:la douleur cesse, mais l'inflammation, au lieu de se terminer par résolution,passe à la gangrène, à l'engorgement chronique, ou à la suppuration. Je n'ai jamais rencontré l'indication de l'opium dans la pneumonie franche,où il pourrait, d'ailleurs, avoir le fâcheux inconvénient de supprimer l'ex-pectoration; mais je l'ai souvent associé au tartre stibié ou au kermès, em-ployés, soit à petites doses pour calmer la toux et favoriser en même tempsl'expectoration dans la période de résolution, soit pour établir plus facile- ;ment la tolérance dans l'administration à dose contro-stimulante de ces pré-parations antimoniales. L'état de débilité et de spasme douloureux, qui en réclamerait l'usageexclusif, ne pourrait être que le résultat d'un traitement purement antiphlo-gistique et surtout de l'emploi des saignées coup sur coup, méthode qui nem'a pas réussi chez les paysans, et que je n'emploie ni à la campagne ni àla ;ville depuis que l'expérience m'a démontré l'excellence de la doctrine deRasori contre la pneumonie. La prompte résolution opérée par Fémétiqueâdose contro-stimulante, après toutefois avoir pratiqué, dans la plupart descas, une ou deux saignées, suivant l'âge, le tempérament du malade ou l'in-tensité de la maladie, m'a presque toujours dispensé de l'emploi de toutautre moyen. Je puis assurer, comme Munaret, avoir obtenu par cette mé-thode onze guérisons complètes sur douze malades, malgré les complicationsou. les circonstances les plus défavorables. Chez les sujets débiles et les vieil-lards, je m'abstiens même des émissions sanguines; je m'en tiens à 1 émé-tique à haute dose, et je réussis dans ces fluxions de poitrine, qui autrefoisétaient mortelles par défaut de réaction, par engouement des organes respi-ratoires. Le praticien prendra pour guide, dans les cas de phlegmasie qui senibtoindiquer l'emploi de l'opium, l'état du pouls. Il faut qu'il soit mou etiaiM-si, sous l'influence du médicament, il redevient dur et fréquent, c est qreste encore un état inflammatoire qui en interdit l'usage. Dans la pleurésie aiguë, disent Trousseau et Pidoux, nous avons souje^combattu le point de côté par des applications locales de morphines"iderme dénudé; et, dans un grand nombre de cas, cette mjf|LaI1.simple a suffi pour faire disparaître et la douleur et la fièvre. Quant a ichement, il se résorbait tantôt rapidement, tantôt avec lenteur, san^^fût possible de déterminer l'influence que l'opium avait pu avoirrésorption.  [771] Boudin et Sandras.(l) ont essayé l'opium à des doses successivement crois-santes dans la méningite épidémique ou cérébro-spinale, maladie qui paraîtavoir plus d'affinité avec les névroses qu'avec les inflammations. Ces méde-ciusafflfment^avoir obtenu la guérison de cette affection d'une manière plusrapide et plus complète que par tout autre médication. — Dans deux épi-démies qui eurent lieu à Avignon, à un intervalle de six mois, on ne comptapresque aucune guérison dans tout le cours dé la première et de la seconde.Sauffard (in Valieix) eut alors recours à l'opium à haute dose; dès lors,non-seuleiïient dans la plupart des cas la maladie fut guérie, mais dans ceuxinêmés où l'on,n'obtenait pas ce résultat favorable, il survenait du moinsune amélioration marquée après l'administration du remède. — Les obser-vations .de Rorget et. Tourdes ne sont pas tout à fait aussi concluantes.Cependant les faits observés par ces auteurs montrent que, sous l'influencede cette médication, la mortalité a été un peu moindre ; mais les cas qu'ilscitent,sont:malheureusement très-peu nombreux. , J'ai ro.les cris dits hydrencéphaliques, causés par la méningite tubercu-leuse et arraches au malade par la violence de la douleur, se calmer presqueimmédiatement par l'emploi de l'opium, après, toutefois, avoir diminué lacongestion cérébrale au moyen des saignées locales, des affusions froides,ielaglàce,,etc.:Ghèz une petite fille âgée de cinq ans et demi, atteinte deméningite tuberculeuse depuis sept jours, et se trouvant dans les conditionsque je viens de signaler, le laudanum donné à la dose de 5 gouttes, detrpis heures en trois heures, a amené un soulagement tel que la malade,; après vingt-quatre heures de l'usage de ce moyen, avait recouvré sa eon-; naissance; les symptômes nerveux et l'agitation étaient considérablement: diininûés,-le, pouls plus développé, etc. Je donnais en même temps leçajomel, dont l'action s'opposait à la constipation, qui accompagne toujoursl cette affection. La malade a succombé le quatorzième jour, mais avec beau-ifoùp" moins de souffrance que si elle n'avait point été sous l'influence: s|dStive ;de l'opium. Je n'ai jamais vu, dans le cours d'une pratique degarante-cinq ans, un seul cas de guérison radicale de méningite tuber-; culeusè. "Après avoir combattu l'inflammation, qui n'est ici qu'un effet, ilistérait;toujours la lésion principale, incurable, la tuberculisation des VfEn'^ngletèfre, on emploie communément dans ces cas de méningite; -fyec.cris hydrencéphaliques, le sel de Grégory (chlorhydrate double de mor-P&e'et de codéine);t jjiMvjl)dé Dublin: (2), a obtenu les plus heureux effets de l'administration:: ?és opiacés à-hautes doses dans deux cas de péritonites très-intenses sur-îmes à la suite de la paracentèse. Dans un autre cas de péritonite causée<; p,la rupture d'un abcès du foie dans le ventre, le même médecin (3) vit; fesp.ptômes de l'inflammation disparaître complètement et en peu dejeurvjarrfl'emploi de très-fortes doses d'opium et l'application de vésica-P^s pansés, avec la morphine. Dans un rapport à la Société de médecine«Boston (4), Jackson signale les succès qu'il obtint par l'emploi de l'opiumfhAutes,doses;dans,la péritonite. Les effets de ce médicament sont tels à'f-jyeux.\ qu'il .n'hésite pas à proposer l'application de ce traitement aux: -™.S;]oaaJad;és/iDflabAmatoires, telles que la pleurésie, le rhumatisme, etc., tojjsseau,et Pidoux révoquent en doute les guérisons de péritonites dues^iperforaition.de,l'intestin, et que Pétrequin, de Lyon (5), et Slokes, de '-4WvS- 6 thérapeutique médico-chirurgicale, 15 février 1854... $ jgtte médicale, 1835,-p. 167.- ■" • SGS'g^ai*^™Pe"«?"«»1855-.*') mette médicale, t. V, p. 187,;downloadModeText.vue.download 801 sur 1308  772 PAVOT. Dublin (1), ont cru obtenir dans plusieurs cas aussi graves. Il est probabledisent Trousseau et Pidoux, que ces praticiens avaient fait quelque erreurde diagnostic. Cependant, comme l'art ne possède aucune autre ressourcecontre ce redoutable accident, on devra essayer l'emploi de l'opium à hautedose, afin de s'opposer autant que possible aux sécrétions et excrétionsintestinales. Sarsthore, Hecquet, Armstrong (in Mérat et Delens) prescrivirent l'opiumdans les phlegmasies abdominales, suite de l'accouchement ou dépendantesde la grossesse ; Mackentosh emploie avec succès la méthode de ce dernierqui consiste à donner 20 centigr. d'opium, après une saignée copieuse'dans la péritonite des nouvelles accouchées. Brachet (in Mérat et Delens) prescrit l'opium dans les phlegmasies desmembranes muqueuses, surtout dans la trachéite, où la toux est sansrelâche. Dans les affections catarrhales pulmonaires, comme dans les autresphlegmasies, l'opium est nuisible dans la période inflammatoire du catarrhepulmonaire aigu ; mais il peut être très-utile associé aux expectorants, telsque l'ipécacuanha, le narcisse des prés, la bryone, l'arum, le kermès, letartre stibié, dans la période d'atonie et dans la bronchite chronique. J'aivu des bronchites chroniques graves, qu'on aurait, pu prendre, avant l'em-ploi de l'auscultation et de la percussion, pour des phthisies confirmées,céder à l'usage de l'opium associé au tartre stibié, et administré à petitesdoses fréquemment répétées. Bow (2) a publié six observations sur l'emploi de l'opium à l'extérieurchez les enfants.atteints de catarrhe bronchique ou d'angine laryngée. On a tiré parti de l'opium dans la cystite et le catarrhe vésical. Cependantla sensibilité de la vessie peut être exaspérée par l'effet de l'opium. On luisubstituera alors avec avantage la belladone. HÉMORKHAGIES. — Ce que nous avons dit des inflammations par rapportarapport à l'usage de l'opium peut s'appliquer aux hémorrhagies actives. Il est nuisibledans tous les- cas où il y a état phlegmasique ou pléthorique, soit général,soit local ; mais lorsque cet état a été - combattu par les saignées, et quedes symptômes nerveux ou spasmodiques avec débilité existent,, l'opiumpeut être utilement employé. Il est même des hémorrhagies primitivementet exclusivement causées par le spasme ou l'irritation nerveuse, qui cèdent
à l'opium. Voyez plus bas l'emploi de l'opium dans l'avortement.
Dans l'hémoptysie, lorsque la pléthore et le molimen hémorrhagiqueonlhémorrhagique ont été suffisamment combattus, l'opium peut, en diminuant l'irritation desbronches et la toux, empêcher l'afflux du sang et l'hémorrhagie qui en est .la conséquence. FIÈVRES ÉRUPTIVES. — « Lorsque, dans une petite vérole maligne, ner-veuse, la suppuration ne fait point de progrès, vers le cinquième ou sia*jour après l'éruption, qu'elle dégénère en une sécrétion séreuse, ichoreuse,que les boutons ne se remplissent point, qu'ils prennent même un_aspecilivide, et semblent sur le point de tomber en gangrène, avec prostratione-trême des forces et violente fièvre typhoïde, je ne connais pas de moyequi soit plus apte que l'opium à rétablir la suppuration, à compléter la «se,et par conséquent à sauver la vie du malade. » (Hufeland.) — Sydennrecommandait l'emploi de l'opium dans les varioles confluentes accooepgnées d'ataxie. Il donnait 14 gouttes de laudanum liquide, ou 1 once^sirop diacode dans l'eau de fleurs de primevère ou autres, tous les s011"s>puis le sixième jour jusqu'à la fin de la maladie. Quand il y a en n?êmeSde la diarrhée, il vaut mieux le donner en lavement. J'ai vu plusieurs^^ (1) Gazette médicale, 1835, p. 166. [2) London médical and plnjsic. Journ., t. LVIII, p. 23.downloadModeText.vue.download 802 sur 1308  PAVOT. 773 aélire-le plus violent, les symptômes àtaxiques les plus graves accompa-aiant là variole confluente, céder comme par enchantement à l'administra-tion parJa bouche ou en lavement peu volumineux, de 8, 15 ou 20 gouttesdé laudanum chaque jour. _ iatôux qui accompagne ordinairement la rougeole, et qui est quelquefoisjune fréquence qui fatigue beaucoup le malade, est constamment calméeet cesse mêmèpar l'emploi de l'opium. Dans ce cas, je donne, à l'exemple; deSydenham, le sirop diacode, surtout pendant la nuit.r.Là même médication convient lorsque la rougeole, ainsi que cela arrivesouvent dans là période de l'invasion de cet exanthème, s'accompagne d'uneforte diarrhée. Mais la diarrhée qui s'observe au début, de l'éruption et quine dure ordinairement qu'un ou deux jours, ne réclame l'usage de l'opiumrfuè.lor^qu'èlle est par trop abondante ou qu'elle persiste au delà de qua-; rante-huit heures. . ' Dans la fièvre scarlatine, où l'éruption a presque toujours besoin d'être ; plutôt modérée que favorisée, où des symptômes inflammatoires ou nerveux lès plus redoutables se montrent dès le début et persistent, l'opium serait \ évidemment funeste. Cependant, dans certaines épidémies et chez des sujets
"débiles'''FIÈVRES ÉRUPTIVES'''. — « Lorsque, atteints dès dans une petite vérole maligne, nerveuse, la suppuration ne fait point de progrès, vers le début cinquième ou sixième jour après l'éruption, qu'elle dégénère en une sécrétion séreuse, ichoreuse, que les boutons ne se remplissent point, qu'ils prennent même un aspect livide, et semblent sur le point de vomissementstomber en gangrène, avec prostration extrême des forces et violente fièvre typhoïde, je ne connais pas de diarrhéemoyen qui soit plus apte que l'opium à rétablir la suppuration, à compléter la crise, et chez lesquelspar conséquent à sauver la vie du malade. » (Hufeland.) — Sydenhamrecommandait l'emploi de l'opium dans les varioles confluentes accompagnées d'ataxie. Il donnait 14 gouttes de laudanum liquide, ou 1 once de sirop diacode dans l'eau de fleurs de primevère ou autres, tous les soirs, depuis le sixième jour jusqu'à la fin de la maladie. Quand il y a en même temps de la diarrhée, il vaut mieux le donner en lavement. J'ai vu plusieurs fois le
l'éruption est irrégulière, compliquée de bronchite, de toux fréquente, de____________________
' diversSymptômes nerveux, je me suis bien trouvé de l'opium uni à l'acétate<references/>
'dàmmoniaque et aux boissons diaphorétiques, telles que l'infusion de
';. coquelicot, de sureau, de bourrache, etc. C'est surtout dans les épidémies[773]
; que délire le plus violent, les indications se modifient symptômes ataxiques les plus graves accompagnant la variole confluente, céder comme par enchantement à l'administration par la bouche ou en lavement peu volumineux, de 8, 15 ou changent même complètement20 gouttes de laudanum chaque jour.
L-FiïHÉs iHTERMiTTENTES. — Avant La toux qui accompagne ordinairement la découverte du quinquinarougeole, et qui est quelquefois d'une fréquence qui fatigue beaucoup le malade, est constamment calmée et cesse même par l'emploi de l'opium' •passait pour un des meilleurs fébrifuges. ParacelseDans ce cas, Horstiusje donne, Wédelius,: Ettmullérj le donnaient un peu avant à l'accès. exemple de Sydenham l'a employé à dosesr|lus ou moins élevées pour combattre les fièvres intermittentes, quile sirop diacode, à causejw'état'nervetix plus prononcé, cèdent souvent à ce médicament après■> avoirsurtout pendant la nuit.j;résisté au quinquina. Berryat (in Trousseau et Pidoux), qui, le siècle
■derniérj a; remis en vogue La même médication convient lorsque la rougeole, ainsi que cela arrive souvent dans la période de l'administration invasion de cet exanthème, s'accompagne d'une forte diarrhée. Mais la diarrhée qui s'observe au début, de l'opium comme fébrifugeéruption et qui ne dure ordinairement qu'un ou deux jours,ne réclame l'usage de l'opium que lorsqu'elle est par trop abondante ou qu'elle persiste au delà de quarante-huit heures.
Dans la fièvre scarlatine, où l'doiinaitj une heure à peu près ayant éruption a presque toujours besoin d'être plutôt modérée que favorisée, où des symptômes inflammatoires ou nerveux les plus redoutables se montrent dès le début et persistent, l'accèsopium serait évidemment funeste. Cependant, 6 à 8 gouttes dans certaines épidémies et chez des sujets débiles, atteints dès le début de laudanum vomissements, de| Jydeiih.am aux enfants diarrhée, et chez lesquels l'éruption est irrégulière, compliquée de trois à cinq ansbronchite, 10 à 12 gouttes de toux fréquente, de divers symptômes nerveux, je me suis bien trouvé de l'opium uni à ceux l'acétate d'ammoniaque et aux boissons diaphorétiques, telles que l'infusion de dix anscoquelicot,de sureau, de bourrache, etc. C'est surtout dans les épidémies que les indications se modifient ou changent même complètement.
ètl8fi FIÈVRES INTERMITTENTES. — Avant la découverte du quinquina, l'opium passait pour un des meilleurs fébrifuges. Paracelse, Horstius, Wédelius, Ettmuller, le donnaient un peu avant l'accès. Sydenham l'a employé à doses plus ou moins élevées pour combattre les fièvres intermittentes, qui, à cause d'un état nerveux plus prononcé, cèdent souvent à ce médicament après avoir résisté au quinquina. Berryat (''in'' Trousseau et Pidoux), qui, le siècle dernier, a remis en vogue l'administration de l'opium comme fébrifuge, donnait, une heure à peu près avant l'accès, 6 à 8 gouttes de laudanum de Sydenham aux enfants de trois à cinq ans, 10 à 12 gouttes à ceux de dix ans, et l8 à 30 gbuttes aux adultes. — Il ne faut donner l'opium que peu de; temps avant le moment où le frisson doit arriver (une, deux ou trois heures;'*piusau plus); afirt , afin d'agir sur l'éréthisme nerveux. Il serait très-nuisible, à grande; dose, s'il:agissait longtemps avant l'apparition de la fièvre, lorsque le sujetj.çstdans est dans son état normal. « J'ai vu une femme, dit Mérat (1)<ref>''Dictionnaire des sciences médicales'', t. XXXVII, p. 486 et 487.</ref>, à la clinique-;intër,ne interne de la Faculté, à qui j'avais prescris 80 gouttes de laudanum pourcombattre une fièvre intermittente grave ; malgré ma recommandation, on les lui fit prendre aussitôt la distribution des médicaments, tandis que son accès ne devait venir que le soir, et elle périt de narcotisme. » Fallope ayant obtenu, pour ses dissections, le corps d'un homme qu'on devait supplicier et qui avait une fièvre intermittente quarte, voulait le faire mourir avec de l'opium : 2 gros (8 gr.), que le condamné prenait vers l'accès, ne produisaient aucun effet ; la même dose, prise après le paroxysme, le fit succomber<ref>Houllier, ''De morbis intern.'', lib. I.</ref>. Ces faits s'expliquent par le degré d'éréthisme du système nerveux, et rentrent ceux dont nous avons déjà parlé.
:fô!?^ttïeL'opium peut être très-utile contre les symptômes nerveux d' une fièvre intermittente grave; malgré ma recommandationpernicieuse, on; w% prendre aussitôt la distribution des médicamentstels que ceux, tandis que sont)|p*:par exemple, qui simulent l'devàit venir que le soir, apoplexie et elle périt qui sont loin de narcotismecéder à Ia saignée. » Fàllope ayanti octeiiuyipour ses dissectionsHufeland, le corps den administrant pendant l'un homme qu'on devait supplicier?S$^Tai| une fièvre intermittente quarteapyrexie, voulait le faire mourir avec de: S^^^gros (8 30 gr.)de quinquina comme antipériodique, que le condamné prenait vers lajoutait toujours 5 centigr. d'accès, ne produi-opium.
^few y>Ulï ^et ' *a meme dose> Prise aPres 'e paroxysme, le fit suecom-'^f'-'-.^^fe'S'expliquentparle degré d'éréthisme du système nerveux, et'i S^^ceux dont nous avons déjà parlé.____________________
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(2) BoiS" ne<ies s<Cie"ces médicales, t. XXXVII, p. 486 et 487.
' «miner, De morbis intern., lib. i.
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774 PAVOTJe pourrais rapporter ici de nombreux cas de fièvres pernicieuses cardialgiques ou cholériques, observés dans les marais du Calaisis, et dans lesquels l'opium a pu seul, en dissipant les symptômes effrayants de l'accès, me mettre à même d'en prévenir le retour au moyen du quinquina donné à grande dose pendant l'apyrexie. Combien de fois n'ai-je pas vu, dans ces cas, un vomissement continuel, avec douleur aiguë ou déchirante de l'estomac, altération des traits, petitesse du pouls, sueur glutineuse, anxiété extrême, épuisement des forces, céder à l'emploi simultané des révulsifs à l'extérieur, tels que sinapismes, vésicatoires, frictions avec l'alcool camphré et l'ammoniaque, etc., et de l'opium gommeux administré à doses croissantes et fréquemment répétées.
Je pourrais rapporter ici de nombreux cas de fièvres pernicieuses cardial-giques ou cholériques'''FIÈVRE TYPHOÏDE, observés FIÈVRE NERVEUSE, TYPHUS'''. — L'opium est constamment nuisible dans les marais du Calaisisces fièvres, lorsqu'il existe à la fois congestion sanguine et phlegmasie cérébrale. « Il y a quatre cas, suivant Hufeland, dans lesquels"l'opium a pu seulest salutaire, en dissipant même indispensable, chez les symptômes effrayants malades atteints de lfièvres nerveuses ou typhoïdes : 1° quand la maladie est purement nerveuse par causes débilitantes, ou survenue chez un sujet déjà nerveux, et qui n'accès m»mettre à même offre simultanément aucun signe d'en prévenir le retour au moyen du quinquina donné agrande dose pendant linflammation ; 2° lorsqu'apyrexie. Combien après avoir suffisamment employé les émissions sanguines, le froid et les évacuants, les signes de.fois n'ai-je pas vula congestion disparaissant, le délire persiste ou même dégénère en fureur ; dans ces ce casun vomissement continuel, avec douleur aiguë Hufeland conseille d'associer l'opium au calomélas ; 3° lorsque dès le principe il y a diarrhée, dysenterie ou déchirante choléra, afin de calmer l'estomacirritation du tube digestif et d'altération arrêter des traitsévacuations qui épuisent les forces ; lui seul, petitesse du poulsdit Hufeland, sueur glutineusea été efficace dans le typhus qui ravagea la Prusse en 1806 et 1807, anxiété extrême'épuisement des et dont la diarrhée était la compagne essentielle ; 4° lorsque les forcessont au plus bas, céder à et que les excitants les plus énergiques ne peuvent relever le pouls. Je ne connais pas, dit l'emploi simultané des révulsifs à l'extérieur'tels auteur que sinapismesnous venons de citer, vésicatoires, frictions avec lde meilleur moyen que d'alcool camphré et l'ammo-niaqueajouter du laudanum aux autres stimulants, etcpar petites doses fréquemment répétées.Pour apprécier cet estimable don du ciel, et de il faut l'opium gommeux administré à doses croissantes avoir vu, en une seule nuit, rendre calme, plein et fré-quemment répétéesfort le pouls qui était petit et fréquent, faire cesser le délire, rendre la connaissance au malade, arrêter les évacuations épuisantes, en un mot, produire une métamorphose véritablement miraculeuse.»
FIÈVRE TYPHOÏDE, FIÈVRE NERVEUSE, TYPHUS. — LCullen et Gland ('opium est constammentnuisible dans ces fièvres, lorsqu'il existe à la fois congestion sanguineetphlegmasie cérébrale. « Il y a quatre casin'' Trousseau et Pidoux) ont, suivant comme Hufeland, dans lesquelsconseillé l'opium est salutaire, même indispensable, chez dans les malades atteints defièvres nerveuses ou maladies typhoïdes : 1° quand la maladie est purement nerveusepar causes débilitantes. Bretonneau, ou survenue chez un sujet déjà nerveuxChomel, et qui n'offresimultanément aucun signe un grand nombre d'inflammation ; 2° lorsquautres praticiens, l'après avoir suffisam-ment employé les émissions sanguinesont formellement repoussé. « Quant à nous, le froid disent Trousseau et les évacuantsPidoux, les signesde nous l'avons quelquefois administré dans la congestion disparaissantdothinentérie, le délire persiste ou même dégénère et toujours nous nous enfureur; sommes mal trouvés, excepté dans ce les casde perforation intestinale dothinentérique, Hufeland conseille d'associer l'opium au calomélas;3° lorsque dès le principe il y a diarrhéeest utile en calmant les douleurs de la péritonite, dysenterie ou choléra, aûn decalmer l'irritation du tube digestif et d'arrêter des évacuations qui épuisenten modérant les forces contractions intestinales ; lui seul, dit Hufeland, a été efficace dans le typhus qui ravageamais pendant la Prusse en 1806 et 1807convalescence de ces maladies, et dont la diarrhée était la compagne essentielle;4° lorsque alors que les forces sont au plus bas, symptômes nerveux ont cédé et que les excitants les qu'il ne reste plus énergiquesne peuvent relever le pouls. Je ne connais pasqu'une diarrhée rebelle, dit l1'auteur que nous venonsassociation de citer, de meilleur moyen que d'ajouter du laudanum aux autres stimu-lants, par petites doses fréquemment répétées. Pour apprécier cet estimabledon du ciel, il faut l'avoir vu, en une seule nuit, rendre calme, plein et fortle pouls qui était petit et fréquent, faire cesser le délire, rendre la connaisopium au sous-sance nitrate de bismuth ou au malade, arrêter les évacuations épuisantes, en un mot, produirequinquina peut amener une métamorphose véritablement miraculeuseconvalescence plus rapide et plus franche. »
Cullen et Gland (in Trousseau et Pidoux) ont, comme Hufeland, conseillélForget<ref>'opium dans les maladies typhoïdes*'Bulletin général de thérapeutique'', t. BretonneauXLIX, Chomel, et un grandnombre dp. 57.</ref> considérant la diarrhée dite 'autres praticiens, 'typhoïde'' comme le produit de l'ont formellement repoussé. « Quant à nous,disent Trousseau inflammation et Pidoux, nous de l'avons quelquefois administré dans ladothinentérieulcération des intestins, et toujours nous nous en sommes mal trouvés, excepté rejetant les purgatifs comme dangereux dansles cas ce genre de perforation intestinale dothinentériquediarrhée, où il est utile en calmantles douleurs de veut qu'on la péritonitesupprime le plus possible, et en modérant les contractions intestinales;mais pendant sans toutefois y substituer la convalescence de ces maladiesconstipation, alors que les symptomHnerveux ont cédé et qu'il ne reste faut, dit-il, combattre également, mais par les moyens les plus qu'une doux. « Dans la diarrhée rebelletyphoïde, comme dans tout autre, ajoute ce judicieux observateur, 1'associaWde l'opium au sousest le remède qu'il faut préférer. Mais, dira-nitrate de bismuth ou au quinquina peut amener uneconvalescence plus rapide t-on, il y a des accidents nerveux : coma, subdélire, et plus franche. » l'opium, qui porte à la tête,va les aggraver. Ainsi parle la théorie,mais les faits disent autrement.Nous avons vu Sydenham recommander l'opium dans le délire, même dans le délire coma-
Forget (1) considérant la diarrhée dite typhoïde comme le produit de l in-flammation et de l'ulcération des intestins, et rejetant les purgatifs commdangereux dans ce genre de diarrhée, veut qu'on la supprime le pluspossible, sans toutefois y substituer la constipation, qu'il faut, dit-il, co •battre également, mais "par les moyens les plus doux. « Dans la diarrtyphoïde, comme dans tout autre, ajoute ce judicieux observateur, lopest le remède qu'il faut préférer. Mais, dira-t-on, il y a des accidentsue^veux : coma, subdélire, et l'opium, qui porte à la tête, va^ les agg ^Ainsi parle la théorie, mais les faits disent autrement. Nous avonSydenham recommander l'opium dans le délire, même dansjejleure^____________________
(1) Bulletin général de thérapeutique, t. XLIX, p. 57.downloadModeText.vue.download 804 sur 1308<references/>
PAVOT. [775]
teux'-■» » Al'l*appui de cette pratique, Forget rapporte un cas de fièvretyphoïde, avec délire furieux et prolongé, où 15 centigr. d'extrait d'opium,pris en-trois heures, firent tomber l'exaltation et procurèrent un sommeilcalme qui dura-jusqu'au lendemain. L'opium est continué à la dose de
SûcentigE; en vingt-quatre heures : nouveau sommeil ; même effet jusqu'au
jour suivant,; où le malade se réveille dans une douce quiétude. La liberté
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