== Tamaris ==
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<center>'''TAMARISQUE ''' ou '''TAMARIS'''. ''Tamarix gallica''. L.Tamariscns ''Tamariscus Narbonensis''. LOB.
Tamarisc.
TAMARISCINÉES. Fam. nat. — PENTANDRIE DIGYNIE. L.
TAMARISCINÉES. Fam. nat. — PENTANDRIE DIGYNIE. L.</center> Cet arbrisseau croît dans les départements méridionaux de la France(Dauphiné, Languedoc, etc.), le long des fleuves, au bord de la mer, dansles prairies. '''Description'''. — Tige haute de 3 à 4 mètres, se divisant en rameaux grêles, flexibles, touffus, étalés, d'un brun rougeâtre. — Feuilles imitant celles des cyprès ou des bruyères, alternes, petites, courtes, pointues, très-rapprochées, d'un beau vert. — Fleurs blanches, teintes de pourpre, munies de petites bractées, et disposées en grappes terminales. — Calice à cinq divisions obtuses. — Corolle à cinq pétales ouverts, concaves. — Trois étamines saillantes hors de la corolle. — Style à deux ou trois stigmates. - Capsules triangulaires, égales à la longueur du calice. '''Parties usitées'''. — Écorce et feuilles.
Description. — Tige haute de 3 à à mètres, se divisant en rameaux grêles,flexibles, touffus, étalés, d'un brun rougeàtre''Récolte'''. — Feuilles imitant celles des cyprès oute bruyères, alternes, petites, courtes, pointues, trèstrapprochées, dL'un beau vert. —Fleurs blanches, teintes de pourpre, munies de petites bractées, et disposées en grappesterminales. — Calice à cinq divisions obtuses. — Corolle à cinq pétales ouverts, con-caves. — Trois étamines saillantes hors de la corolle. — Style à deux ou trois stigmates.-Capsules triangulaires, égales à écorce se récolte au printemps ; les feuilles pendant toute la longueur du calicebelle saison.
Parties usitées'''Culture'''. — Écorce On le cultive dans les bosquets d'agrément, mais il craint les hivers dans les pays septentrionaux. Il se plaît dans les terrains sablonneux et humides. On le propage de drageons, de boutures et feuillesde graines que l'on sème au printemps dans un terreau mélangé avec du sable.
Récolte'''Propriétés physiques et chimiques : usages économiques'''. — - L'écorce se récolte , mince, d'un brun cendré, est d'une saveur amère, un peu acerbe. Sa combustion donne une assez grande quantité de sulfate de soude, ce qui, d'après la remarque de Decandolle, est commun aux arbres qui croissent au printemps ; bord de la mer, tandis que ceux qui viennent dans les terres en ont à peine. La décoction de cette écorce précipite en noir la dissolution de sulfate de fer. Les Danois remplacent le houblon par les feuilles pendant toute et les rameaux du tamarisque, dans la bellesaisonfabrication de la bière. Les galles de la variété ''orientalis'' du ''tamarix qallica'' servent à la teinture en noir, d'après ce que rapporte Clot-Bey (1).
CultureL'écorce de tamarisque passe pour tonique, diurétique, sudorifique et apéritive. — On le cultive dans Fernel, Sennert, Boerhaave avaient reconnu et signalé les bosquets dpropriétés de cette écorce, aujourd'agrémenthui presque entièrement oubliée, mais du moins en France. « Quoi qu'il craint en soit, dit Roques (2), son amertume et sa qualité acerbe la placent, dans l'ordre thérapeutique, à côté des saules, de la benoîte et de la tormentille. Ainsi que ces végétaux toniques et astringents, elle est propre à relever le ton des organes, à réprimer les hiverstons flux chroniques des membranes muqueuses, les pays septentrionauxdiarrhées entretenues par l'atonie des intestins. Il se plaît dans » Le bénédictin Alexandre (3) lui trouve les terrains sablonneux et humidesmêmes propriétés que celles de l'écorce de frêne. « On lepropageprend ordinairement, dit-de drageonsil, six onces d'écorce de bois de boutures tamaris et de. graines que lla racine de frêne ou de tamaris qu'on sème au printemps fait cuire dans unterreau mélangé avec du sable.six pintes d'eau commune jusqu'à la consomption de la moitié ; et cette dé-
Propriétés physiques et chimiques 5 usages économiques.____________________
-Lécorce, mince, d(1) 'un brun cendré, est d'une saveur amère, un peu acerbe. Sa com-bustion donne une assez grande quantité de sulfate de soude, ce qui, dAperçu général sur l'Egypte''après la re-marque de Decandolle, est commun aux arbres qui croissent au bord de la mer, tandispe^ceux qui viennent dans les terres en ont à peine. La décoction de cette écorce pré-cipite en noir la dissolution de sulfate de fert. Les Danois remplacent le houblon par lesrailles et les rameaux du tamarisqueII, dans la fabrication de la bièrep. Les galles de lavariété orientalis du tamarix qallica servent à la teinture en noir, d'après ce que rap-porte. Clot-Bey (1)82.
L écorce de tamarisque passe pour tonique, diurétique, sudorifique et•/1l(2) 'Ve' ^ernePlantes usuelles'> Sehnert, Boerhaave avaient reconnu et signalé les pro-priétés de cette écorce, aujourd'hui presque entièrement oubliée, du moinsen Francet. « Quoi qu'il en soit, dit Roques (2), son amertume et sa qualitéacerbe la placent, dans l'ordre thérapeutique, à côté des saules, delà be-noîte et de la tormentille. Ainsi que ces végétaux toniques et astringents, elle«t propre à relever le ton des organes, à réprimer les flux chroniques desI*™? muqueuses, les diarrhées entretenues par l'atonie des intestinsp. »« bénédictin Alexandre (3) lui trouve les mêmes propriétés que celles de'écorce de frêne. «On prend ordinairement, dit-il, six onces d'écorce de«ois de tamaris et de la racine de frêne ou de tamaris qu'on fait cuire danspintes d'eau commune jusqu'à la consomption de la moitié; et cette418.de-
(3) ''Dictionnaire botanique et pharmaceutique'[» fcf" ^enèml sur l'Egypte, t. II, p. 82571.
3 hS"'eS celles, t. I, p. 418. V .
1 mmonnaire botanique et pharmaceutique, p. 571.downloadModeText.vue.download 1091 sur 1308[1062]
coction bue seule, ou avec du vin, est fort estimée contre les affections catarrheuses, la goutte et l'hydropisie. » L'écorce de tamarisque se donne en poudre (2 à 4 gr.) dans du vin ou du bouillon ; en décoction aqueuse ou vineuse (15 à 30 gr. pour un kilogr. d'eau).
1062 TANAISIELe bois de cet arbrisseau a été regardé comme pouvant remplacer le gayac.
coction bue seule, ou avec du vin, est fort estimée contre les affections ca-
tarrheuses, la goutte et l'hydropisie. » L'écorce de tamarisque se donne en
poudre (2 à 4 gr.) dans du vin ou du bouillon; en décoction aqueuse ou vi-
neuse (15 à 30 gr. pour un kilogr. d'eau).
Le bois de cet arbrisseau a été regardé comme pouvant remplacer le== Tamaris d'Allemagne ==gayac,Nom accepté : ''[[Myricaria germanica]]''
'''TAMARISQUE D'ALLEMAGNE'''. (''Tamarix germanica''. L.) — Cette espèce quia beaucoup de rapport avec la précédente, croît en Allemagne, dans le Pié-mont Piémont et dans plusieurs de nos départements méridionaux. On la trouve surles rives du Rhin, du Danube, du Rhône, de l'Isère, dans les vallées sablon-neuses sablonneuses et non loin des torrents. On la cultive comme le tamarisque de Francedont elle partage les propriétés.
'''Description'''. — Feuilles plus longues, moins rapprochées, et d'un vert glauque. — Fleurs naissant à l'extrémité des tiges et des rameaux,en grappes droites, deux fois plus grandes. — Dix étamines plus courtes que la corolle. — Un stigmate simple, orbiculaire.
— Fleurs naissant [Nous citerons encore le tamarisque à lmanne ('extrémité des tiges-et des rameaux, en grappes droites, deux fois plus grandes'T. — Dix étamines plus courtes que la corolle. — Un stigmate simplemannifera'', orbiculaireEhrenb.).]
[Nous citerons encore le tamarisque à manne (T. mannifera, Ehrenb.).]
[[Catégorie:Cazin 1868]]