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travaux modernes sur l'emploi du vin dans les affections fébriles aiguës nous renverrons à l'article ALCOOL, OÙ où cette question est résumée.) '
. Le vin chaud a souvent rappelé immédiatement les règles supprimées par l'immersion des mains dans l'eau froide, par la suppression de la transpi- rationtranspiration, etc., surtout chez les femmes d'une constitution délicate et d'un tempérament lymphatique. lia Il a quelquefois été utile dans les exanthèmes aigus (rougeole, scarlatine, variole), où l'éruption languit par le défaut d'énergie du sujet, et quand il y a dyspnée avec pouls petit, concentré , pâleur, etc., ce qui se rencontre assez fréquemment chez les enfants ané- miques anémiques des pauvres qui habitent des lieux bas, marécageux, peu aérés. . J'ai vu le choléra asiatique céder, à son début, à une abondante transpira- tion transpiration provoquée au moyen d'une bouteille de vin chaud, prise par tasses fré- quemment fréquemment répétées. Ce même vin, pris chaque soir et provoquant de la sueur pendant la nuit, a guéri des diarrhées chroniques qui avaient résisté aux remèdes ordinairement employés. Tous les praticiens savent combien il est difficile de combattre avantageusement les diarrhées rebelles. Souvent les astringents sont nuisibles ou n'ont qu'un effet momentané, et les muci- lagineux mucilagineux sont impuissants, surtout quand le malade, conservant l'appétit, surcharge l'estomac et fatigue les organes digestifs par le travail pénible et irritant de la digestion. Dans ces cas, le traitement qui m'a le mieux réussi consiste à administrer chaque matin un tiers de lavement de vin rouge, d'abord tiède et ensuite froid, dans lequel je fais quelquefois délayer un ou deux jaunes d'oeufsœufs, et à mettre le malade à l'usage des oeufsœufs, avalés crus et entiers, pour toute nourriture, au nombre de deux le premier jour, trois le second, ainsi de suite en augmentant graduellement, selon l'effet obtenu. J'arrive ainsi quelquefois à faire prendre dix à douze oeufs œufs dans les vingt- quatre heures. Le malade s'abstient de toute boisson. Ce traitement, à la fois alimentaire et médicamenteux, produit un effet prompt et durable; mais ordinairement, dans les diarrhées anciennes, je le fais continuer pen- dant pendant vingt, trente et même quarante jours. Je ne reviens que peu à peu aux aliments ordinaires, en commençant par les plus faciles à digérer.
Cette médication, que j'ai exposée en 1850 dans la première édition de cet ouvrage (p. 567), a été adoptée par Aran (1), professeur agrégé à la Faculté de médecine de Paris. Ce médecin en a retiré les plus grands avantages, non-seulement dans la diarrhée chronique, mais aussi dans la chlorose, dans la dyspepsie, dans les cachexies tuberculeuse et paludéenne, dans la convalescence des maladies graves, la phthisie, etc.
« L'emploi des lavements médicamenteux, dit Aran, remonte à une époque très-reculée; mais on chercherait vainement dans les auteurs des traces de l'administration du vin par la voie rectale. Hoffmann est, à ma connaissance, le seul auteur qui en fasse mention, et qui conseille ces la- vements lavements chez les sujets dont les forces sont languissantes, en associant au vin le baume qui porte son nom. Ce n'est cependant pas à cet illustre mé- decin médecin que je dois l'idée de l'application des lavements de vin au traitement de diverses maladies. J'avais lu dans ce journal et dans le ''Traité des plantes médicinales indigènes '' de M. Cazin, l'exposition d'un traitement recommande recommandé par ce médecin dans la diarrhée chronique, traitement qui consiste dans l'emploi des lavements de vin et dans l'administration des oeufs œufs crus pour nourriture exclusive. J'avais précisément à cette époque, dans le service dont j'étais chargé à l'Hôtel-Dieu, une femme de trente-cinq ans, aûectee affectée depuis treize semaines d'un dévoiement que rien ne pouvait arrêter, etqu et qui présentait, avec un état anémique des plus prononcés, un oedème cie œdème des jambes, sans affection du coeur cœur ni urines albumineuses. Trois lavements de vin furent administrés tous les jours à cette malade, et, sans être îmmemat (1) Bulletin général de thérapeutique, 1855, t. XLVIII, p. 11 et 54. downloadModeText.vue.download 1140 sur 1308 VIGNE. 1111immédiat
ni complet, le résultat de ce traitement fut des plus remarquables : le nombre des selles diminua, mais surtout les forces revinrent, l'oedème dis- parut, la face prit une coloration plus naturelle, et la malade put être oc- cupée dans la salle comme infirmière.____________________
« J(1) 'avais été frappé surtout chez cette malade 'Bulletin général de lthérapeutique'influence exercée par ces lavements sur l'état général, et je me demandai si1855, dans la convales- cence des maladies gravest. XLVIII, alors que les fonctions digestives sont encore languissantes, on ne pourrait pas abréger la convalescence par ce moyen; si même, dans les cas où l'estomac ne pourrait pas tolérer des aliments et en- core moins des toniques, il ne serait pas possible de soutenir momentané- ment et de relever les forces des malades à l'aide de ces lavementsp. L'occa- sion se présenta bientôt de vérifier cette prévision, 11 et l'événement vint me montrer que je ne m'étais pas trompé54.
« ..... Je n'ai jamais hésité, depuis cette époque, à recourir aux lave- ments de vin dans la convalescence de toutes les maladies graves, lorsque la convalescence marchait avec lenteur, et surtout lorsque les fonctions di- gestives conservaient une susceptibilité morbide qui mettait obstacle à la nutrition. J'y ai eu recours avec non moins de succès dans des cas où une diarrhée persistante compromettait gravement la nutrition pendant la con- valescence; et, dans la fièvre typhoïde en particulier, j'ai vu, à la fin de la maladie, les lavements de vin, continués pendant plusieurs jours, triompher définitivement de la diarrhée, et ramener très-rapidement à une convales- cence parfaite des malades dont la vie semblait compromise.
« Mais une des maladies dans lesquelles j'ai observé des effets bien re- marquables et bien inattendus des lavements de vin, c'est la phthisie pul- monaire. En employant les lavements chez les phthisiques, j'avais seulement pour but de faire cesser la diarrhée. Le hasard voulut que ces premiers essais fussent suivis de bons résultats'sous ce rapport. Mais, en même temps que la diarrhée se suspendait, les malades éprouvaient, dans leur étal gé- néral surtout, une amélioration inespérée.[1111]
« Dans une période moins avancée ni complet, le résultat de la maladiece traitement fut des plus remarquables : le nombre des selles diminua, ces lavements as- sociés à d'autres moyensmais surtout les forces revinrent, à l'huile de foie de morue ou de pied de boeufœdème disparut, à l'emploi du tartre stibiéla face prit une coloration plus naturelle, à doses fractionnées, ' m'ont paru exercer une in- fluence favorable sur et la marche de malade put être occupée dans la maladie, et je n'hésite pas à les re- commander salle comme une précieuse ressource à l'attention de mes confrèresinfirmière.
« La dyspepsie, J'avais été frappé surtout chez cette maladie, ou plutôt ce groupe malade de maladies carac- térisé l'influence exercée par des troubles variés des fonctions digestivesces lavements sur l'état général, nous a fourniet je me demandai si, dans quelques-unes de ses formes, l'occasion de nous servir avec avantage la convalescence des lavements de vin. Ainsimaladies graves, il est une forme de dyspepsie qui a reçu avec raison le nom de gastralgiealors que les fonctions digestives sont encore languissantes, parce que c'est on ne pourrait pas abréger la douleur qui est le phénomène pré- dominant. Chez beaucoup de gastralgiquesconvalescence par ce moyen ; si même, chez lesquels d'ailleurs dans les cas où l'état général de faiblesse semblerait indiquer l'emploi estomac ne pourrait pas tolérer des aliments et encore moins des toniques, le vin il ne peut être supporté, même à faible dose, serait pas possible de soutenir momentanément et peu à peu beaucoup de ces gas- tralgiques, surtout parmi relever les femmes, arrivent à renoncer complètement à lusage du vin, qui leur occasionne, disent-ils, une sensation de brûlure in- tolérable. Plusieurs de ces forces des malades, que nous avons soumis à l'emploi des aide de ces lavements . L'occasion se présenta bientôt de vin, ont repris rapidement des forcesvérifier cette prévision, et, en très-peu de temps, * sensibilité exaltée de l'estomac sévénement vint me montrer que je ne m'est calmée chez quelques-uns, au point de eur Permettre de faire un usage modéré du vin à leur repasétais pas trompé. Mais ici se place une remarque qui s'applique, du reste, à tout ce qui précède comme à tout ce qui va suivre, c'est qu'il y a d'autant plus à attendre des lavements de t'a' *îiUe 'es. Personnes qui sont soumises à ce traitement ont moinsThâbi- sn i v lDoissons vineuses et alcooliques. Aussi les effets de ces lavements met ! plus mar(ïués cnez les femmes, dont les habitudes sont générale- aus h • pérantes' 1ue chez les hommes,' qui sont trop souvent adonnés ooissons spirilueuses, et dont la constitution est habituée et en quelque downloadModeText.vue.download 1141 sur 1308
1H2 VIGNE« ... Je n'ai jamais hésité, depuis cette époque, à recourir aux lavements de vin dans la convalescence de toutes les maladies graves, lorsque la convalescence marchait avec lenteur, et surtout lorsque les fonctions digestives conservaient une susceptibilité morbide qui mettait obstacle à la nutrition. J'y ai eu recours avec non moins de succès dans des cas où une diarrhée persistante compromettait gravement la nutrition pendant la convalescence ; et, dans la fièvre typhoïde en particulier, j'ai vu, à la fin de la maladie, les lavements de vin, continués pendant plusieurs jours, triompher définitivement de la diarrhée, et ramener très-rapidement à une convalescence parfaite des malades dont la vie semblait compromise.
sorte blasée relativement à ces boissons; chez ks jeunes filles que chez hr femmes, dont quelques-unes ont « Mais une des habitudes qui se rapprochent souvent de celles des hommes. Je tiens encore de lmaladies dans lesquelles j'habile rédacteur en chef de ce journal, Debout, qui a expérimenté ces ai observé des effets bien remarquables et bien inattendus des lavements dans une contrée de la Picardie où l'usage du vin , c'est tout à fait inconnula phthisie pulmonaire. En employant les lavements chez les phthisiques, j'avais seulement pour but de faire cesser la diarrhée. Le hasard voulut que les effets ces premiers essais fussent suivis de bons résultats sous ce trai- tement rapport. Mais, en même temps que la diarrhée se sont montrés bien autrement puissants chez les campagnards que parmi suspendait, les malades de Paris auxquels il a eu l'occasion de le prescrireéprouvaient, dans leur étal général surtout, une amélioration inespérée.
.« Une autre forme Dans une période moins avancée de dyspepsiela maladie, qui me paraît également susceptible ces lavements associés à d'être modifiée avantageusement par les lavements de vinautres moyens, cà l'est celle qui est caractérisée par des vomissements, surtout par des vomissements huile de foie de morue ou de ma- tières alimentaires. Jpied de bœuf, à l'ai vu des malades que ces vomissements avaient con- sidérablement affaiblisemploi du tartre stibié, et qui, traités à la fois par les moyens propres à combattre la dyspepsie, et par les lavements de vindoses fractionnées, m'ont repris, avec paru exercer une influence favorable sur la plus grande rapidité', leurs forces et leur embonpoint. Mais marche de la maladie dans laquelle les effets des lavements de vin m'ont le plus grandement surpris, surtout avec les idées et les préceptes thérapeutiques qui ont généralement cours aujourdje n'hui parmi hésite pas à les médecins, crecommander comme une précieuse ressource à l'est la chloroseattention de mes confrères.
« Combien La dyspepsie, cette maladie, ou plutôt ce groupe de personnes professentmaladies caractérisé par des troubles variés des fonctions digestives, en effetnous a fourni, que le fer dans quelques-unes de ses formes, l'occasion de nous servir avec avantage des lavements de vin. Ainsi, il est une forme de dyspepsie qui a reçu avec raison le seul traite- ment spécifique nom de la chlorosegastralgie, et parce que, sans les préparations ferrugineuses, c'est la guérison douleur qui est le phénomène prédominant. Chez beaucoup de cette maladie serait impossible à une période avancée ! Et ce- pendantgastralgiques, qu'y aurait-il donc chez lesquels d'étonnant à ce que ailleurs l'introduction journalière et répétée détat général de faiblesse semblerait indiquer l'une assez grande quantité d'un tonique aussi vivifiant que emploi des toniques, le vinne peut être supporté, pût amener dans l'économie une modification de nature même à assurer la guérison de cette maladie? A quelque point de vue qu'on se placefaible dose, que la chlorose soit due et peu à une sanguification imparfaitepeu beaucoup de ces gastralgiques, à la diminution du nombre des globules de sang que surtout parmi les belles recherches d'Andral et Garniet ont mise hors de doutefemmes, voire même arrivent à la diminution dans la proportion renoncer complètement à l'usage du fervin, qui leur occasionne, disent-ils, à une déferrugination du sangsensation de brûlure intolérable. Plusieurs de ces malades, comme que nous avons soumis à l'emploi des lavements de vin, ont pensé quelques chimistesrepris rapidement des forces, et, opinion dont les expériences en très-peu de Réveil ont fait justice dans ces derniers temps, ou bien que celte altération du flux sanguin dépende d'un trouble dans les fonctions la sensibilité exaltée de l'innervation, du non-rétablissement d'une fonction importante telle que la menstruation : nestomac s'estcalmée chez quelques-il pas évident que ce que l'ona uns, au point de leur permettre de faire un usage modéré du vin à combattre dans la chlorosleur repas. Mais ici se place une remarque qui s'eapplique, c'est l'état dedu reste,faiblesse généraleà tout ce qui précède comme à tout ce qui va suivre, c'est la lan- gueur de toutes les fonctions, et qu'il y a d'autant plus à ce titre les stimulants attendre des lavements de toute naturevin, ..ceux que les personnes qui s'adressent surtout sont soumises à ce traitement ont moins l'ensemble, à la généralité habitude des boissons vineuses et alcooliques. Aussi les effets de l'organismeces lavements sont bien plus marqués chez les femmes, auront beaucoup de chances de réussir? C'est ce qui explique dont les succès de .l'insolationhabitudes sont généralement tempérantes, du séjour à la campagneque chez les hommes, qui sont trop souvent adonnés aux boissons spiritueuses, des bains de mer et de l'hydrothé- rapie ; c'dont la constitution est ce qui explique également les effets avantageux des lavements de vin dans cette affection.habituée et en quelque
«■ J'avais d'abord fait marcher parallèlement l'administration des lave- ments de vin et celle des ferrugineux, dans le but de hâter la guérison, toujours assez lente, de la chlorose, quel que soit, d'ailleurs, le traitement qu'on emploie. Bientôt je voulus savoir à quoi m'en tenir, et, supprimant les préparations ferrugineuses, je soumis simplement les malades à un trai- tement composé de lavements de vin, de frictions générales stimulantes, avec un Uniment composé de :
Alcoolat camphré. j d d ties égales.[1112]
Ammoniaque liquide ) H Lsorte blasée relativement à ces boissons ; chez les jeunes filles que chez les femmes, dont quelques-unes ont des habitudes qui se rapprochent souvent de celles des hommes. Je tiens encore de l'habile rédacteur en chef de ce journal, Debout, qui a expérimenté ces lavements dans une contrée de la Picardie où l'usage du vin est tout à fait inconnu, que les effets de ce traitement se sont montrés bien autrement puissants chez les campagnards que parmi les malades de Paris auxquels il a eu l'occasion de le prescrire.
Et « Une autre forme de poudres antigaslralgiquesdyspepsie, composées comme il suit :qui me paraît également susceptible d'être modifiée avantageusement par les lavements de vin, c'est celle qui est caractérisée par des vomissements, surtout par des vomissements de matières alimentaires. J'ai vu des malades que ces vomissements avaient considérablement affaiblis, et qui, traités à la fois par les moyens propres à combattre la dyspepsie, et par les lavements de vin, ont repris, avec la plus grande rapidité, leurs forces et leur embonpoint. Mais la maladie dans laquelle les effets des lavements de vin m'ont le plus grandement surpris, surtout avec les idées et les préceptes thérapeutiques qui ont généralement cours aujourd'hui parmi les médecins, c'est la chlorose.
. Sous« Combien de personnes professent, en effet, que le fer est le seul traitement spécifique de la chlorose, et que, sans les préparations ferrugineuses, la guérison de cette maladie serait impossible à une période avancée ! Et cependant, qu'y aurait-nitrate il donc d'étonnant à ce que l'introduction journalière et répétée d'une assez grande quantité d'un tonique aussi vivifiant que le vin, pût amener dans l'économie une modification de bismuth nature à grammesassurer la guérison de cette maladie ? A quelque point de vue qu'on se place, que la chlorose soit due à une sanguification imparfaite, à la diminution du nombre des globules de sang que les belles recherches d'Andral et Garniet ont mise hors de doute, voire même à la diminution dans la proportion du fer, à une déferrugination du sang, comme l'ont pensé quelques chimistes, opinion dont les expériences de Réveil ont fait justice dans ces derniers temps, ou bien que celte altération du flux sanguin dépende d'un trouble dans les fonctions de l'innervation, du non-rétablissement d'une fonction importante telle que la menstruation : n'est-il pas évident que ce que l'on a à combattre dans la chlorose, c'est l'état de faiblesse générale, c'est la langueur de toutes les fonctions, et qu'à ce titre les stimulants de toute nature, ceux qui s'adressent surtout à l'ensemble, à la généralité de l'organisme, auront beaucoup de chances de réussir ? C'est ce qui explique les succès de l'insolation, du séjour à la campagne, des bains de mer et de l'hydrothérapie ; c'est ce qui explique également les effets avantageux des lavements de vin dans cette affection.
Poudre « J'avais d'abord fait marcher parallèlement l'administration des lavements de rhubarbe 1 ~ 50 cenijgrammesvin et celle des ferrugineux, dans le but de hâter la guérison, toujours assez lente, de la chlorose, quel que soit, d'ailleurs, le traitement qu'on emploie. Bientôt je voulus savoir à quoi m'en tenir, et, supprimant les préparations ferrugineuses, je soumis simplement les malades à un trai- tement composé de lavements de vin, de frictions générales stimulantes, avec un liniment composé de :{|align="center"| style="padding:0.5em; width:300px; text-align:left; border-right: solid 1px black;" |Alcoolat camphré <br \> Ammoniaque liquide| style="padding:0.5em; width:300px; text-align:left;" | de chaque parties égales.|}
Et de poudres antigastralgiques, composées comme il suit :{|align="center"| style="padding:0.5em; width:300px; text-align:left; border-right: solid 1px black;" |Sous-nitrate de bismuth | style="padding:0.5em; width:300px; text-align:left;" | 4 grammes.|}{|align="center"| style="padding:0.5em; width:300px; text-align:left; border-right: solid 1px black;" | Poudre de rhubarbe<br \> Poudre de valériane )| style="padding:0.5em; width:300px; text-align:left;" | ââ 50 centigrammes.|}
KlEt, dans quelques cas :{|align="center"| style="padding:0.5em; width:300px; text-align:left; border-right: solid 1px black;" | Poudre de safran | style="padding:0.5em; width:300px; text-align:left;" | 50 centigrammes.|}
Poudre de safran 50 centigrammes. downloadModeText.vue.download 1142 sur 1308
VIGNE. Hi3== [1113] ==
« Je ne fus pas peu surpris de voir que la guérison s'opérait avec autant de facilité, et presque de la même manière qu'au moyen des préparations ferrugineuses. En quelques jours, les forces reparaissaient, l'oedème et la bouffissure disparaissaient, les palpitations et l'essoufflement ne se mon- traient plus qu'après un exercice un peu violent, l'appétit devenait meilleur, les maux d'estomac et la sensation de défaillance faisaient place à un senti- ment de force et de bien-être; puis la coloration devenait meilleure, les bruits de souffle vasculaire cessaient d'être continus, et le bruit de souffle intermittent perdait beaucoup de son intensité; aucune trace de bruit de souffle, cardiaque ; bref, les malades, qui se trouvaient rentrées clans les con- ditions normales de la santé, sortaient de l'hôpital dans un état au moins aussi bon.que si elles eussent été soumises à un traitement par les ferru- gineux.