Modifications

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force de l'alcool varie suivant la nature des substances à dissoudre. On doit employer l'alcool le plus pur possible, et le ramener ensuite, par l'addition de l'eau distillée simple, au degré le plus convenable pour chaque teinture. Lorsque l'alcool doit agir sui- sur des matières insolubles dans l'eau, il a besoin d'être plus concentré; si, au contraire, on désire le charger de principes solubles en même temps dans l'eau et l'alcool; , ou solubles dans l'eau et insolubles dans l'alcool rectifié, il faut se servir d'alcool plus ou moins étendu. Le Codex a réduit à trois les degrés de l'alcool destiné aux teintures médici- nales ;. médicinales : l'alcool à 60° centésimaux; l'alcool à 80° centésimaux ; l'alcool à 90° centésimaux. Le premier est pour les matières qui sont plutôt de nature éxtractive; le deuxième, pour les substances plus riches en principes résineux et en huile volatile ; le troisième' est réservé pour les résines pures et les substances chargées de matières grasses peu so- lubles. -r Le plus grand nombre de substances nécessitent 5 parties d'alcool pour être épuisées. Les teintures se préparent par simple solution, lorsque les matières que l'on emploie sont solubles entièrement dans l'alcool : tels sont le camphre, l'iode, les téré- benthines, etc. L'opération se fait dans un matras de verre, et l'on opère par macéra- tion ou par digestion. La chaleur dissout plus promptement les corps; la macération économise les frais de chauffage, mais elle exige plus de temps. A chaud, on bouche le .Vase avec un. parchemin percé de trous d'épingle ; à froid, on ferme exactement pour empêcher une déperdition d'alcool, après avoir simplement trituré la matière avec l'alcool dans un mortier, ou mis le tout dans un flacon en l'agitant.

„ Les teintures Le premier est pour les matières qui sont des médicaments précieuxplutôt de nature extractive ; le deuxième, pour les substances plus riches en principes résineux et qui se conservent très-longtempsen huile volatile ; le troisième est réservé pour les résines pures et les substances chargées de matières grasses peu solubles. L— Le plus grand nombre de substances nécessitent 5 parties d'alcool agit, non-seulement comme dissolvant et comme conservateur, mais aussi en ajoutant ses propriétés à celles de la substance médicamenteusepour être épuisées. On ne devrait doncLes teintures se préparent par simple solution, en général, admettre pour ces préparations lorsque les matières que des médicaments dont le mode dl'action est analogue à celui de. on emploie sont solubles entièrement dans l'alcool, : tels que sont le camphre, l'opiumiode, les substances aromatiquestérébenthines, etc. L'opération se fait dans un matras de verre, et l'ammo- niaqueon opère par macération ou par digestion. La chaleur dissout plus promptement les corps ; la macération économise les frais de chauffage, etcmais elle exige plus de temps. Les substances très-actives font exception à cette règleA chaud, on bouche le vase avec un parchemin percé de trous d'épingle ; à cause du peu froid, on ferme exactement pour empêcher une déperdition d'action de l'alcool à petite dose, comparée à celle du médicament : telle est après avoir simplement trituré la teinture de digitale, plante sédative opposée à matière avec l'alcooldans un mortier, qui est stimulantou mis le tout dans un flacon en l'agitant.

VINAIGRE ou ACIDE 'ACÉTIQUE IMPUR. — Le vinaigre est le résultat de la fermen- tation acide Les teintures sont des liqueurs alcooliquesmédicaments précieux, telles que le vin, le cidre, la bière, etc. Le vi- naigre de vin est le seul et qui soit employé en pharmacie. Le vinaigre blanc est préféré au rouge. Ce dernier peut se décolorer par le charbon animalconservent très-longtemps. Le lait écrémé peut L'alcool agit, non-seulement comme dissolvant et comme conservateur, mais aussi le décolorer en partie. Le vinaigre ajoutant ses propriétés à celles de vin a la même composition substance médicamenteuse. On ne devrait donc, en général, admettre pour ces préparations que des médicaments dont le vin; mais mode d'action est analogue à celui de l'alcool y est remplacé par , tels que l'acide acétique. 11 doit avoir une odeur agréableopium, une saveur ■ acide et piquanteles substances aromatiques, être limpide. Frotté sur la mainl'ammoniaque, il ne laisse pas de mauvaise odeuretc. (Il est constitué par un mélange d'eau, d'acide acétique, de surtartrate et sulfate de poLes substances très- tasseactives font exception à cette règle, à cause du peu d'acide malique, action de tartrate de chaux et dl'une matière colorante.) Il doit ren- fermer environ 2 gr. 1/2 de tartre par litrealcool à petite dose, se troubler peu par le nitrate comparée à celle du médicament : telle est la teinture de barytedigitale, Poxalate dplante sédative opposée à l'ammoniaque et le nitrate d'argentalcool, qui est stimulant.

"VINAIGRE ou ACIDE ACÉTIQUE IMPUR. — Le vinaigre est souvent falsifié le résultat de la fermentation acide des liqueurs alcooliques, telles que le vin, le cidre, la bière, etc. Le vinaigre de vin est le seul qui soit employé en pharmacie. Le vinaigre blanc est préféré au rouge. Ce dernier peut se décolorer par le charbon animal. Le lait écrémé peut aussi le décolorer en partie. Le vinaigre de vin a la même composition que le vin ; mais l'alcool y est remplacé par l'acide acétique. Il doit avoir une odeur agréable, une saveur acide et piquante, être limpide. Frotté sur la main, il ne laisse pas de mauvaise odeur. (Il est constitué par un mélange d'eau, d'acide acétique, de surtartrate et sulfate de potasse, d'acide malique, de tartrate de chaux et d'une matière colorante.) Il doit renfermer environ 2 gr. 1/2 de tartre par des acides étrangers ou des matières acteslitre, ou se troubler peu par des vinaigres le nitrate de qualité inférieurebaryte, l'oxalate d'ammoniaque et le nitrate d'argent.

.VINAIGRES MÉDICINAUX. — Le vinaigre peut dissoudre à peu près les mêmes prin- cipes que le vin, mais il a la propriété d'en modifier quelques-uns. Il corrige, dit-on, lâcreté de la scille et du colchique; il diminue Faction vireuse de l'opium. Il s'empare plus facilement des alcaloïdes, quand il est en contact avec les plantes qui en contiennent, tes vinaigres médicinaux, comme les vins, se préparent souvent falsifié par macération et de la même Manière, c'est-à-dire que les substances doivent être sèches et convenablement divisées. Us sont simples- ou composés. Les premiers ne se font qu'avec une seule substance, comme le vinaigre framboise, le vinaigre scillitique, le vinaigre colchique, etc., lesquels servent à composer le sirop de vinaigre framboise, l'oxymel scilliliqueeau, l'oxymel col- ique. Les vinaigres composés sont ceux dans lesquels il entre plusieurs substances, comme le vinaigre antiseptique par des acides étrangers ou sel des Qualre-Voleurs. On doit choisir, pour la pré- parationmatières âcres, ou par des .vinaigres médicinaux, un vinaigre fort, très-odorant et le plus déflegmé possible. '-.-de qualité inférieure.-■

VINAIGRES MÉDICINAUX. — Le vinaigre peut dissoudre à peu près les mêmes principes que le vin, mais il a la propriété d'en modifier quelques-uns. Il corrige, dit-on, l'âcreté de la scille et du colchique ; il diminue l'action vireuse de l'opium. Il s'empare plus facilement des alcaloïdes, quand il est en contact avec les plantes qui en contiennent, Les vinaigres médicinaux, comme les vins, se préparent par macération et de la même manière, c'est-à-dire que les substances doivent être sèches et convenablement divisées. Ils sont simples ou composés. Les premiers ne se font qu'avec une seule substance, comme le vinaigre framboisé, le vinaigre scillitique, le vinaigre colchique, etc., lesquels servent à composer le sirop de vinaigre framboisé, l'oxymel scillilique, l'oxymel colchique. Les vinaigres composés sont ceux dans lesquels il entre plusieurs substances, comme le vinaigre antiseptique ou ''sel des Quatre-Voleurs''. On doit choisir, pour la préparation des vinaigres médicinaux, un vinaigre fort, très-odorant et le plus déflegmé possible. Certains vinaigres médicinaux se préparent par distillation. Ces derniers portent les noms de ''vinaigres distillés'', àd’''oxéolats '' ou àd’''acétolats''acélolats. Ils ne contiennent que les prin- cipes principes volatils des substances.

,J®}f ACIDE ACÉTIQUE CONCENTRÉ ou VINAIGRE RADICAL (C'⁴H'O3³O⁵). — H Il se rencontre tout Zr s formé dans le rè8ne règne organique, surtout dans un grand nombre de fruits, dans la sève, etc., ™m dont on peut l'obtenir par la distillation. On le tire ordinairement du vinaigre et de downloadModeText.vue.download 1133 sur 1308

l'acétate de cuivre neutre, à l'aide de la distillation. Il est. d'une odeur forte et piquante , d'une saveur acre âcre et brûlante, soluble dans l'eau, solidifiable sous forme cristalline li . Il dissout les résines, l'albumine, la fibrine. '

''Substances incompatibles''. — Le tartrate de potasse, de soude et d'ammoniaque les alcalis, les oxydes métalliques. '

PREPARATIONS <center>PRÉPARATIONS PHARMACEUTIQUES ET DOSES.</center>{|align="center"| style="padding:0.5em; width:300px; text-align:left; border-right: solid 1px black;" | A L'INTÉRIEUR. — Décoction des feuilles de vigne, 30 à 60 gr. par kilogramme d'eau.<br \>Suc de feuilles de vigne, 60 à 100 gr.<br \>Poudre de feuilles de vigne, 4 à 5 gr. dans un véhicule approprié, en pilules, etc.<br \>Extrait de vigne (se prépare eu en évaporant le suc exprimé des jeunes bourgeons de la vi- gnevigne, reprenant l'extrait par l'alcool et fai- sant faisant évaporer de nouveau),- l à k 4 gr.<br \>(Raisins, en nature, de 1/2 à 4 kilogr. par jour.<br \>A L'EXTÉRIEUR. — Moût de raisin, comme dé- tersifdétersif, bains de marc.<br \>Pommade au raisin : suc de raisin ajouté à la pommade rosat) (1).<br \><br \>VIN. — A L'INTÉRIEUR. — A doses différentes, suivant l'espèce de vin et les indications curatives.ou hygiéniques. <br \>A L'EXTÉRIEUR. — En fomentations, lotions, bains, injections, etc. <br \>(Lie de vin, dans un bain général ou local; en applications résolutives et toniques.)<br \><br \>CRÈME DE TARTRE ou TARTRATE ACI- DULE ACIDULE DE POTASSE. — A L'INTÉRIEUR. — 8 à 15 gr. dans 500 gr. d'eau édulcorée, comme tempérant, par tasses; 4 a 15 gr. en électnaireélectuaire, ou 30 gr. (soluble) dans 180 à 250 gr. d'eau comme purgatif.<br \>Limonade purgative : crème de tartre solu- blesoluble, 45 gr.; zestes de citron, une pincée; eau bouillante, 2 kilogr.; à prendre par verres de demi-heure on en demi-heure ou d'heure en heure.<br \><br \>ALCOOL. — A L'INTÉRIEUR. — Etendu en boisson, 4 à 60 gr. par kilogramme d'eau.<br \>(En potion (Behier), 80 à 120 gr. d'eau-dcde- vie ordinaire, dans 120 gr. environ d'eau édulcorée; une cuillerée à potage toutes les deux heures. On peut quelquefois élever la dose jusqu'à 200 et même 300 gr.<br \>Mixture alcoolique : eau-dode-vie, 96 gr.; eau| style="padding:0.5em; width:300px; text-align:left;" | de cannelle, 96 ; jaunes d'oeuf œuf n° 2' ; sucre 15 gr.; teinture de cannelle, 80 cent»' centigr.; doses, de 10 à 50 gr., comme léger exci- tantexcitant. <br \>Liqueur contre les vomissements : alcool i à 85 degrés, 90 gr.; eau distillée de laurier- cerise, 8 gr.; eau pure, 120 gr.; sucre, 60 gr., par demi et par verres à liqueur.)<br \><br \>A L'EXTÉRIEUR. — Concentré, 15 à 60 tgr. comme irritant et rubéfiant en frictions.— Etendu d'eau (1 sur 30 d'eau), 30 à 100 gr. en lotions, fomentations, bains, comme to- niquetonique, astringent et réfrigérant.<br \><br \>VINAIGRE (acide acétique impur ou dilué). — A L'INTÉRIEUR. — 15 à 60 gr. par kilo- gramme d'eau.<br \>Sirop (8 sur 15 do de sirop), 30 à 60 gr., en po- tionpotion.<br \>Oxymel (l sur 3 de miel), 15 à 50 gr., en po- tionpotion.<br \>A L'EXTÉRIEUR. — 30 à 100 gr. pour 200 gr. d'eau et de miel pour lavement, — de 4 à 10 gr. par 100 gr. d'eau et do de miel pour gargarisme. — Q. S. en vapeurs, lotions, fomentations.<br \><br \>VINAIGRE RADICAL ( acide acétique concentré). — A L'INTÉRIEUR. — 1 gr. par kilogramme de véhicule, comme antiphlogistique.<br \>A L'EXTÉRIEUR. — Comme rubéfiant et vésicant. On en humecte la surface gommée d'un morceau de taffetas d'Angleterre, de papier brouillard ou d'ouate, et on l'applique sur la peau.<br \>(Le vinaigre est la base des vinaigres médicinaux dont le Codex donne la formule. Nous citerons les vinaigres anglais, antiseptique, aromatique, camphré, de colchique, framboisé, des Quatre-Voleurs, rosat, scillitique, de sureau, etc.)|}

VINAIGRE RADICAL Les FEUILLES de vigne sont astringentes. On les a employées clans la dysenterie, la diarrhée chronique, les hémorrhagies passives. Flamant ( acide acélique con- centré2). — A L, médecin peu connu, recommande contre les pertes utérines la feuille de vigne blanche séchée à l'INTÉRIEUR. — 1 ombre, pulvérisée et administrée à la dose de 2 à 4 gr. par kidans un demi- logramme verre de véhicule, comme antiplilogis- tiquevin rouge. A L'EXTÉRIEURG. — Comme rubéfiant et vési- cantG. On en humecte la surface gomnA dFenuglio, de Turin (3), rapporte trois cas de ménorrhagie dans lesquels l'un morceau usage des feuilles de taffetas dvigne de raisin muscat noir, séchées à l'Angleterreombre et pulvérisées, à la dose de papier brouillard ou 4 gr. par jour, a été couronné de succès. Il cite aussi un cas d'ouate, et on lhémorrhagie nasale chez un jeune homme d'appliune constitution très- que sur robuste, dont la peauvie était en danger pour avoir perdu une grande quantité de sang ; il fut instantanément débarrassé de cet écoulement au moyen de la poudre de feuilles de vigne prise en guise de tabac.

Les FEUILLES de vigne sont astringentes. On les a employées clans la dysen- terie, la diarrhée chronique, les hémorrhagies passives. Flamant (21)Pierlot, mé- decin peu connu, recommande contre les pertes utérines la feuille de vigne blanche séchée à l'ombre, pulvérisée et administrée à la close de 2 à 4 gr. dans un demi-verre de vin rouge. G. G. Fenuglio, de Turin (3), rapporte trois cas de ménorrhagie dans lesquels l'usage des feuilles in Bulletin de vigne de rainn muscat noir, séchées à lthérapeutique''ombre et pulvérisées, à la dose de_4 grt. par jourLV, a été couronné de succèsp. 11 cite aussi un cas d'hémorrhagie nasale chez un jeune.homme d'une constitution très-robuste, dont la vie était en danger pour avoir perdu une grande quantité de sang; il fut instantanément débar- rassé de cet écoulement au moyen de la poudre de feuilles de vigne prise en guise de tabac544.

(12) Pierlot''Le Véritable médecin''. Paris, in Bulletin de thérapeutique1649, tr. LV, p245. 544-

(23) Le Vèrilal'le médecin. Paris'Journal universel des sciences médicales'', 10/(9octobre 1822, rt. 2/i5XXVIII.

VIGNE. == [1105] ==