« Ne tendez point à leurs fallaces (''des prostituées'') , car leurs lèvres sont comme miel distillé, mais la fin en est ''amère comme ache''. » Calvy de la Fontaine, 1556, réimpr. de 1874, p. 27.
« L'ache De tous maux détache. » Guipel (I.-et-V.), ''Rev. d. tr. pop''., 1904, p. 427. — « Les chevaux qu'on tient à l'estable sans rien faire, se gastent les pieds ; à quoi on remédie si on met de l'ache parmi leur fourrage. » G. Bouchet, II. 250.
« Si on met sur la teste de la fame enceinte, sans qu'elle s'en advise, une plante de l'ache, avec sa racine, si le premier nom qu'elle prononcera est masculin, elle est grosse d'un fils, autrement, d'une filhe. » Laur. Joubert, ''Erreurs pop''., 1579, p. 276.
== ''Apium graveolens dulce'' ==
<center>'''''Apium graveolens dulce''. — LE CÉLERI.'''</center>
*Nom accepté : ''[[Apium graveolens]]'' Groupe Dulce
« ''Vieux pied de céleri'', injure adressée à une vieille femme. » Bournois (Doubs), Roussey. — « ''Pied de céleri'' = jambe de bois, » argot, Bruant, 1901.
« Le céleri Rend la force au vieux mari. » Franche-Comté, Perron. — « Du céleri Pour les vieux maris. » Marne, c. p. M. E. Maussenet et M. A. Guillaume. — « Si l'homme savait l'effet du céleri Il en planterait dans son couti (''courtil, jardin''). » Franche-Comté, Perron. — « Si la femme savait ce que le céleri vaut à l’homme Elle en irait chercher jusqu'à Rome. » Franche-Comté, Perron. — « Au marché, quelquefois, quand une marchande offre du céleri à une femme, celle-ci répond dédaigneusement : Merci Dieu ! mon homme n'a pas besoin de cela. » Belg. wall., RpuTTràe,taΚρυπτάδια, VIII, 141.
« En Saintonge, le céleri était autrefois appelé le ''balais des rhumatismes'', parce que celui qui en mangeait beaucoup était guéri de ces douleurs. » c. p. M. Ed. Edmont.
<center>'''''Apium graveolens napaceum''. LE CÉLERI-RAVE.'''</center>
*Nom accepté : ''[[Apium graveolens]]'' Groupe Rapaceum
*''céleri-rave'', m., ''céleri-navet'', m., franç., Fillassier, 1791.
<center>'''''Apium petroselinum''. (Linné.) — LE PERSIL.'''</center>
*Nom accepté : ''[[Petroselinum crispum]]''
*''selinon sativum'', nomencl. du XVI<sup>e</sup> s., Dorveaux, ''Lespl''.
*''pérchu,'' m., Rougegoutte (près Belfort), c. p. M. Ed. Edmont.
*''pirchu'', m., Courrendlin (Suisse), c . p. M. Ed. Edmont.*''prssipṛssi'', m., env. de Moûtiers (Savoie), r. p.
*''pièrsi'', m., ''piarsi'', m., Nièvre. — C.-d'Or. — Haute-Saône. — Jura.
*''piarchi'', m., Nièvre.
15. — Les domestiques, quand ils cassent un verre, ne manquent pas de dire que ce n'est pas de leur faute, que cela leur est sans doute arrivé parce qu'ils ont ''touché du persil'' <ref> P. Bailly, ''Questions naturelles'', 1628, p. 710, étudie cette question sans la résoudre. Aujourd'hui on n'est pas plus avancé, les savants ne voulant pas s'occuper des traditions populaires et cependant le fait paraît avéré.</ref>.
20. — « Le persil nuit à la veuë et le jus de raisins verts l'esclarcit. » L. Joubert, 1600.
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<references/>
30. — ''Symbolique''. « Le persil symbolise l'ignorance. » J. Boisse, ''Descript. d'un médicam''., 1619, p. 26.
« Le 1<sup>er</sup> mai on attache un bouquet de persil à la porte, des jeunes filles dont la conduite a été irrégulière. » Limbourg, Reinsberg., ''Trad. p.de la Belg''. I, 280.
<center>'''''Apium petroselinum crispum''. — LE PERSIL FRISÉ.'''</center>