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14. — « ''Sentir la persinèe '' = être suspect d'hérésie. » anc. fr., iloc doc de 1429, GODGod.
15. — Les domestiques, quand ils cassent un verre, ne manquent pas de clire dire que ce n'est pas de leur faute, que cela leur est sans doute arrivé parce qu'ils ont ''touché du persil ('' <ref> P. Bailly,)''Questions naturelles'',1628, p. 710, étudie cette question sans la résoudre. Aujourd'hui on n'est pas plus avancé, les savants ne voulant pas s'occuper des traditions populaires et cependant le fait paraît avéré.</ref>.
16. — Le persil a pour vertu de faire passer le lait aux femmes et aux femelles des animaux domestiques. Dans quelques endroits an eu on en fait des colliers pour les chiennes ou les chattes qu'on n'a pas Tmlention l'intention de faire nourrir.
17. — Le persil passe pour avoir des vertus aphrodisiaques. « Si la Tcmme st«* voit femme sçavoit que persil vaut à Thomme l'homme Elle en iroit chercher jusques à HomeRome. » GoEDTHÀLSGoedthals, ''Proverbes anciens'', 1568. — « Si la femme savait bien que fait le persil à l'homme On irait le chercher de Paris à Rome, . » r. p. — a « Le persil ne vient bien que dans les jardins des patLlardâ, paillards. » Char.-Inf., c. p. M. £E. Lemarié. — « Sa production spontanée fait attribuer des vertus prolifiques au maître du terrain. » Saintonge, y* Saintotige, JÔNAINJônain. — « Quand le p. réussit bien dans un jardin, cest si,ne c'est signe que le jardinier est bon ''étalon''. » env. de Pamproux (Deux-S.), SoucuÉSouché, ''Croy, ''. — « ''Flouquet de persil '' = bouquet de persil -, ; au iigaré figuré les organes génitaux de l'homme. » Montauban (T.-et-G.), c. p. M. ÀA. Perbosc.
« ''Je te donnerai du persil pour te faire reverdir '' = j'aurai grand soin de toi, je te rendrai des forces. » Les Fourgs (Doubs), TissOTTissot.
18. — « ''Pour empêcher les cheveux de tomber''. Prenez de la graine de persil que vous mettez en poudre impalpable, dont vous poudrerez k la tête par trois soirs différens, une fois l'année seulement, et \[ il ne tombera jamais aucun cheveu. » D'Emery, ''Recueil de curiositez'',t0&51685, p. 130120.
19. — « Du persil cuit dans de l'eau bénite est ordonné comme remède à une personne rendue malade par un sort jeté. » Pyrénées, ''Souvenirs d'un voyage dans les Pyr.'',1835, p. 22.
20. — « Le persil nuit à la veuë et le jus de raisins verts l'esclarcit. w » L. JOUBERTJoubert, 1600.
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21. — «La « La tisane de joulbert Fa béni beni le ganite bert. » P. Fagot, ''Folkl. du Lauraguais''.
22. — « J'ai veu respandre sur l'eau des estangs et rivières du persil, et on disoit que cela réjouissoit et guérissoit les poissons malades. » G. BouCHETBouchet, ''Serées'', 1588, 5" <sup>e</sup> serée, p. 262.
23. — Le persil est un poison pour les perroquets. nEs dejimbert « ''Es de jimbert pes par- rouquets parrouquets'' se dit de quelque chose d'aussi nuisible que le persil pour ces oiseaux. » Toulouse, YisnerVisner.
25. — La culture du persil donne des résultats bizarres. Tantôt il pousse, tantôt il ne pousse pas; tantôt il vient à foison, tantôt en petite quantité ; quelquefois il est très longtemps avant de lever. Tout cela a donné lieu à quantité de croyances superstitieuses. « Les vieilles disent que la semence du persil va aux enfers premier que de sortir parce qu'elles veoient volontiers qu'elle est en terre plus longtemps que les autres semences. » L'Anglois, ''Hiéroglyphes'', 1583, feuillet 102. — a « Semé à Tombre l'ombre le p. peut se changer en cigiiecigüe. » Bayeux, Pluquet, ''Contes, préjugés '' etc., p. 43. — u « Pour semer utilement du p. il ne faut pas avoir d'argent sur soi. » Limousin, J.-J. Juge, p. 133. — « Si en semant le p. on n'a pas d'argent sur soi, il ne viendra pas bien. » Sapois (Vosges), Richard, ''Tradit. delà de la Lorr''.,1848, p. 242. — « Quand le p. réussit bien dans un jardin c'est signe qu'un trésor n',n’y est pas caché. » Deux-Sèvres, L. Desaivre, ''Croyances'', 1881. — « Si Ton l'on sème peu de persil et qu'il en vienne beaucoup, signe de malheur. » Ineuil (Cher), r. p. — « Il faut avoir bonne main pour semer le persil. » T.-et-G., c. p. M. G. Lalanne.
« Il y en a qui font semer du persil par un enfant, par un imbécille, par un insensé ou par quelqu'autre personne qui n'ait pas de chagrin, dans la créance qu'il vient mieux que s'il étoitsemé étoit semé d'une autre main. » Thiers, ''Traité desuperstde superst''., 1697, I, 269. — « Semé par un enfant ou un insensé, le p. réussit. » Beauce, Chapiseau, ''Folkl. de B''., 1902, I, 288. — « Semé par un fou le p. vient bien. » Louhans (S.-et-L.), GuiLLEMAUTGuillemaut, ''Topogr. de Louh,''., 1890. — « ''Le persil vient après les sottes et le cerfeuil après les sales '' = il faut pour que la semence réussisse, qu,'elle ait été enfouie, pour le persil, par une personne