Modifications

== Noms vernaculaires significatifs TRAMIL==

*La Dominique : cinnamon *Haïti : kannèl *Rép. Dominicaine : canela *autres noms créoles : cannelle, cannelier, cannelier de Ceylan, pyé kannèl Distribution géographique

== Description botanique==

Arbre de 8-15 m, dont l’écorce est très aromatique. Feuilles opposées et sous-opposées, pouvant atteindre 15 cm, nettement trinervées depuis la base et presque jusqu’à la pointe, à la surface brillante, glabres, ovées à elliptico-lancéolées, arrondies à la base. Fleurs blanchesjaunes blanches-jaunes en panicules tombantes. Fruits de 1,7 cm terminés en pointe.

Vouchers : *Slane,528,SLNH *Jiménez,1509,JBSD

== Emplois traditionnels significatifs TRAMIL==

- * diarrhée : écorce, décoction, voie orale1 - orale¹* vomissements : écorce, décoction, voie orale2orale^2-3

== Recommandations==

Si les vomissements ou la diarrhée persistent plus de 2 jours ou si l’état du patient se détériore (déshydratation avec langue sèche, pli cutané persistant, oligurie ou pleurs sans larmes) consulter un médecin immédiatement.  Éviter son ingestion en cas d’ulcère gastro-duodénal ou de gastrite, ou s’il y a des antécédents d’allergie à la plante.

== Chimie==

L’écorce a été amplement étudiée et contient, entre autres composants, de l’huile essentielle (1- 4%) : cinnamaldéhyde (65-90%), eugénol (4-10%), caryophyllène, linalol, l-phellandrène, p-cymène, furfural, acétate d’eugénol, alcool cinnamique et cinnamylique, méthyl-eugénol, benzaldéhyde, cinnamaldéhyde, acétate de cinnamyle; des tanins, des sucres, des coumarines, de la gomme, des résines, des diterpènes : cinceylanine et cinceylanol4cinceylanol^4-5.

Analyse proximale pour 100 g de l’écorce6 l’écorce⁶ : calories : 305; eau : 11,8%; protéines : 3,1%; lipides : 1,2%; glucides : 80,6%; cendres : 3,3%; calcium : 470 mg; thiamine : 0,02 mg; riboflavine : 0,07 mg; niacine : 0,7 mg.

== Activités biologiques==

L’extrait alcoolique d’écorce a montré une activité antihelminthique in vitro contre ''Ascaris lumbricoides7lumbricoides''⁷. L’extrait éthanolique (80%) d’écorce a induit un effet antinociceptif dose dépendant sur la souris, dans les modèles de contorsions induites par acide acétique intrapéritonéal8intrapéritonéal⁸.

On attribue à l’écorce une activité antifongique, antibactérienne9antibactérienne^9-10, nématicide11nématicide^11-12 et anticonvulsive13anticonvulsive<sup>13-14. L’huile essentielle a provoqué une activité myorelaxante, dans les modèles expérimentaux de muscle lisse de trachée (DE50 = 41 mg</L) et d’iléon isolés de cobaye (DE50 = 12 mg/L)5. On attribue à l’huile essentielle un effet antiviral, carminatif, astringent, antiseptique4, antibactérien, antifongique15, anesthésique local, oestrogénique et relaxante sur le muscle lisse16-18sup>.

L’extrait aqueux (décoction) lyophilisé d’écorce, administré par voie orale, à 10 souris Swiss mâles (2 gTravail TRAMIL<sup>19</kg/ jour) 5 jours par semaine (20 administrations), observés 7 jours après la fin du traitement, a provoqué la mort d’un animal 8 jours après la première administration après avoir présenté des signes de déshydratation 3 jours avant sa mort. Durant les 11 premiers jours, on a observé sur 90% des animaux un effet dépresseur : diminution de la réaction d’alarme, de l’activité motrice, piloérection et perte de poids). A partir du 12ème jour, les animaux ont récupéré sans manifestations de toxicité jusqu’à la fin de l’expérimentation. L’autopsie n’a montré aucune altération macroscopique des organes internes. L’extrait aqueux d’écorce (1%) a montré une activité mutagène sur le modèle Salmonella typhimurium (5-10 picolitres/disque)20.sup>

Les extraits L’extrait aqueux (décoction) lyophilisé d’écorce obtenus avec de l’eau chaude ou , administré par macération aqueuse voie orale, à 10 souris Swiss mâles (50 mg de solides totaux2 g/disquekg/jour) ont été négatifs sur le modèle de mutagénicité in vitro avec Bacillus subtilis H17 5 jours par semaine (rec +20 administrations) , observés 7 jours après la fin du traitement, a provoqué la mort d’un animal 8 jours après la première administration après avoir présenté des signes de déshydratation 3 jours avant sa mort. Durant les 11 premiers jours, on a observé sur 90% des animaux un effet dépresseur : diminution de la réaction d’alarme, de l’activité motrice, piloérection et M45 (rec -perte de poids). L’écorce crue et A partir du 12ème jour, les résidus solides de ces deux extractions animaux ont été mutagènes21récupéré sans manifestations de toxicité jusqu’à la fin de l’expérimentation. L’autopsie n’a montré aucune altération macroscopique des organes internes. L’extrait aqueux d’écorce (1%) a montré une activité mutagène sur le modèle ''Salmonella typhimurium'' (5-10 picolitres/disque)²⁰.

Les extraits aqueux et alcoolique d’écorce obtenus avec de l’écorce l’eau chaude ou par macération aqueuse (50 μgmg de solides totaux/mLdisque) in vitro ont induit une activité mitogénique, été négatifs sur culture le modèle de tissus mutagénicité in vitro avec ''Bacillus subtilis'' H17 (rec +) et M45 (rec -). L’écorce crue et les résidus solides de lymphocytes11ces deux extractions ont été mutagènes²¹.

L’extrait éthanolique d’écorce (0,5, 1 Les extraits aqueux et 3 g/kg) par voie orale sur la souris, n’a pas provoqué alcoolique de signes évidents de toxicité ni de mort. Le même extrait administré quotidiennement pendant 90 jours l’écorce (100 mg50 μg/kgmL) a in vitro ont induit une diminution du poids du foie et des niveaux d’hémoglobineactivité mitogénique, une augmentation du poids des organes reproducteurs ainsi que du nombre et sur culture de tissus de la mobilité des spermatozoïdes22lymphocytes¹¹.

L’extrait aqueux éthanolique d’écorce (0,5, 1%et 3 g/kg) par voie orale au chien a provoqué une irritation de sur la muqueuse gastrique, l’extrait salin à 0souris,66% n’a pas induit cette réaction23provoqué de signes évidents de toxicité ni de mort. L’extrait alcoolique Le même extrait administré quotidiennement pendant 90 jours (40 100 mg/2/jour/4 semaines/personnekg), administré par voie orale à 11 femmes et 4 hommes au cours d’un essais contrôlé, 7 femmes et 1 homme ayant reçu un placebo, a été bien toléré induit une diminution du poids du foie et n’a pas montré d’effet toxiquedes niveaux d’hémoglobine, seulement 5 personnes ont reporté une augmentation du poids des effets secondaires mineurs24organes reproducteurs ainsi que du nombre et de la mobilité des spermatozoïdes²².

Quatre essais sur l’humain L’extrait aqueux d’écorce (1%) par voie orale au chien a provoqué une irritation de la muqueuse gastrique, l’extrait salin à 0,66% n’a pas induit cette réaction²³. L’extrait alcoolique (40 mg/2 essais aléatoires/jour/4 semaines/personne), un essai administré par voie orale à 11 femmes et 4 hommes au cours d’un essais contrôlé , 7 femmes et 1 homme ayant reçu un essai pilote) n’ont placebo, a été bien toléré et n’a pas montré d’effet toxique25toxique, seulement 5 personnes ont reporté des effets secondaires mineurs²⁴.

Le contact répété avec l’écorce peut entraîner des réactions allergiques Quatre essais sur l’humain (dermatite de contact2 essais aléatoires, un essai contrôlé et un essai pilote)26-27. On ne dispose n’ont pas d’information garantissant l’innocuité de son emploi médicinal avec des enfants ni avec des femmes enceintes ou allaitantesmontré d’effet toxique²⁵.

L’écorce (bâtons) de ''Cinnamomum verum'' constitue un condiment de consommation humaine relativement répandu. '''Contre la diarrhée ou les vomissements :'''

La dose quotidienne moyenne d’écorce pour adultes est de 2 à 4 grammes28grammes²⁸.

== Références==