2 415
modifications
Modifications
aucun résumé de modification
« ''Une olive de savetier'' = un navet. » Rigaud, ''Jarg. par''., 1878.
« ''Avoir son olivier courant'' = avoir sa liberté, avoir ses aises. » anc. franç., God. [Sur cette locution d 'origine obscure voir ''Romania'', 1903, p. 450-451 et 1904, p. 139.] « ''Reprendre l'olivier courant'' = reprendre l'habitude de la maison. » Pays de Caux, Boulen, ''Voyages'', 1906, p . 91.
« ''Danser les olivettes'' = courir les uns après les autres en serpentant autour de trois arbres ou de trois autres points fixes qu'on marque exprès. » Furetière, 1708. — « ''Avoir les olivettes'' = être battu. » ''Romania'', 1881, p. 393. — « Ton affaire est faite, tu vas aller danser De belles olivettes après ton souper. » ''ld''., p.394. — Sur cette loc. voy. ''Mém. de l’ acadl’acad. des sciences de Marseille'', 1868-1869, 334-335 ; ''Romania'', 1899, p. 193 ; Wallonia, 1908, p. 371.
« A la fête de l'Assomption les enfants parcourent les rues en chantant : ''Nostra Dama dé la mar, Qué fa flouri, qué fa glanar, Una bona pluya per les olivié, vié, vié, vié, .'' » Cassis (B.-du-Rh.), Saurel, ''Hist. de Cass.''
« L'olive a naturellement hayne contre les luxurieux et telle que si une putain la plante de ses mains, l'arbre ne rendra jamais aucun fruict. » J. Des Caurres, ''Œuvres diversif''., 1584, f<sup>et</sup> 98, r°.
« Qui en soinge (''songe'') cueille olives ou les mengut (''mange''), c'est signe de joie et de lyesse, mais qu'elles soyent bien meures. Mais s'il semble ad celli qui soinge que il les mengue verdes, c' est signe de ire et de courroux. » J. Camus, ''Songes au moyen-âge'', 1895.
''Devinettes''. — « Grand, grand couma un oustaou (''maison’maison'') ; Pichot, pichot couma un dédaou (''dé à coudre'') ; Dous couma lou mou mèou ; amar couma lou fèou ? — ''L'olivier, l'olive et l'huile''. » Languedoc, Roque-Ferrier, ''Enigmes p.,'', 1876. — « Grand coumé lou céou (''ciel''), Pichot coumé un anéou (''anneau''), Amar