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<big>''[[Chrysophyllum pruniforme]]'' Pierre ex Engl.</big>
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| Importance générale= 1
| Répartition en Afrique= 1
| Répartition mondiale= 1
| Bois d'oeuvre= 1
| Médicinal= 1
}}
__NOTOC__
{{DISPLAYTITLE:''Chrysophyllum pruniforme'' (PROTA)}}
:Protologue: Monogr. afrik. Pflanzen-Fam. 8: 42 (1904).
:Famille: Sapotaceae
:Nombre de chromosomes: 2''n'' = 26, 28
== Synonymes ==
''Donella pruniformis'' (Pierre ex Engl.) Aubrév. & Pellegr. (1961).
== Origine et répartition géographique ==
''Chrysophyllum pruniforme'' est largement réparti depuis la Sierra Leone jusqu’à l’est de l’Ouganda et l’ouest de la Tanzanie.
== Usages ==
En Tanzanie, le bois est employé pour la construction, les mortiers à grains et les ruches. En Afrique de l’Ouest, on l’emploie pour la construction d’habitations. Au Congo, on prépare avec l’écorce une infusion que l’on boit pour traiter la toux. La pulpe des fruits est réputée comestible dans quelques régions, mais non comestible dans d’autres.
== Propriétés ==
Le bois est blanc jaunâtre et moyennement dur.
== Botanique ==
Arbre de taille moyenne atteignant 30(–40) m de haut ; fût jusqu’à 80(–100) cm de diamètre, rectiligne et cylindrique, cannelé ou avec des contreforts peu importants à la base ; surface de l’écorce brun foncé à noirâtre, fissurée, écorce interne brun pâle, fibreuse, exsudant un peu de latex ; jeunes rameaux à poils brun roux. Feuilles alternes distiques, simples et entières ; stipules absentes ; pétiole de 0,5–1 cm de long, mince ; limbe elliptique à ovale-oblong, de 4–11(–13) cm × 2–5(–6,5) cm, cunéiforme asymétrique à la base, longuement acuminé à l’apex, coriace, glabre, pennatinervé à nombreuses nervures latérales rapprochées. Fleurs en fascicules axillaires, régulières, 5-mères ; pédicelle de 2–3,5 mm de long ; sépales libres, orbiculaires, jusqu’à 2 mm de long, légèrement pubescents à glabres à l’extérieur ; corolle à tube jusqu’à 1 mm de long et à lobes arrondis jusqu’à 1,5 mm de long, ciliés sur les bords, verdâtres ; étamines insérées près de la base du tube de la corolle, à l’opposé des lobes ; ovaire supère, conique à globuleux, à longs poils, 5-loculaire, style court. Fruit : baie globuleuse à ovoïde jusqu’à 5 cm × 4 cm, jaune à maturité, glabre, renfermant jusqu’à 5 graines. Graines ellipsoïdes, aplaties, jusqu’à 2,5 cm × 1,5 cm, brun luisant. Plantule à germination épigée.
Le genre ''Chrysophyllum'' comprend quelque 70 espèces, et se rencontre dans toutes les régions tropicales. L’Amérique tropicale est la plus riche en espèces (environ 45), suivie par l’Afrique continentale (environ 15), Madagascar (environ 10), et l’Asie tropicale et l’Australie (2 au total). Le genre a été divisé en 6 sections, dont 2 (section ''Aneuchrysophyllum'' et section ''Donella'') comprennent les espèces africaines. ''Chrysophyllum pruniforme'' appartient à la section ''Donella'', qui se caractérise par la présence de nombreuses nervures latérales rapprochées sur les feuilles. Il est étroitement apparenté à ''Chrysophyllum viridifolium'' J.M.Wood & Franks d’Afrique orientale et australe, et les deux espèces ont souvent été confondues.
== Description ==
== Autres données botaniques ==
== Ecologie ==
''Chrysophyllum pruniforme'' se rencontre dans la forêt pluviale des basses terres, tant primaire que secondaire, en Afrique de l’Est jusqu’à 1500 m d’altitude. On le trouve généralement sur des sols bien drainés. Il est assez commun en Afrique occidentale et centrale. Ses semis sont tolérants à l’ombre.
== Gestion ==
Le poids de 1000 graines est d’environ 715 g. En Sierra Leone, ''Chrysophyllum pruniforme'' constitue parfois plus de 9% de tous les arbres d’une circonférence de plus de 30 cm, et on en a compté jusqu’à 90 tiges/ha.
== Ressources génétiques ==
''Chrysophyllum pruniforme'' ne semble pas susceptible d’érosion génétique du fait qu’il est répandu, et dans certaines régions assez commun.
== Perspectives ==
On sait très peu de chose au sujet de ''Chrysophyllum pruniforme''. Dans le passé, il a été noté comme une essence à bois d’œuvre de peu d’intérêt, et même comme une espèce indésirable dans une forêt exploitée commercialement, mais une recherche serait justifiée pour évaluer son rôle dans une forêt naturelle de production aménagée en relation avec les caractéristiques de son bois.
== Références principales ==
* Burkill, H.M., 2000. The useful plants of West Tropical Africa. 2nd Edition. Volume 5, Families S–Z, Addenda. Royal Botanic Gardens, Kew, Richmond, United Kingdom. 686 pp.
* Hawthorne, W.D., 1995. Ecological profiles of Ghanaian forest trees. Tropical Forestry Papers 29. Oxford Forestry Institute, Department of Plant Sciences, University of Oxford, United Kingdom. 345 pp.
* Hemsley, J.H., 1968. Sapotaceae. In: Milne-Redhead, E. & Polhill, R.M. (Editors). Flora of Tropical East Africa. Crown Agents for Oversea Governments and Administrations, London, United Kingdom. 79 pp.
== Autres références ==
* Aubréville, A., 1959. La flore forestière de la Côte d’Ivoire. Deuxième édition révisée. Tome troisième. Publication No 15. Centre Technique Forestier Tropical, Nogent-sur-Marne, France. 334 pp.
* Aubréville, A., 1961. Sapotacées. Flore du Gabon. Volume 1. Muséum National d’Histoire Naturelle, Paris, France. 162 pp.
* Aubréville, A., 1964. Sapotacées. Flore du Cameroun. Volume 2. Muséum National d’Histoire Naturelle, Paris, France. 143 pp.
* de la Mensbruge, G., 1966. La germination et les plantules des essences arborées de la forêt dense humide de la Côte d’Ivoire. Centre Technique Forestier Tropical, Nogent-sur-Marne, France. 389 pp.
* Lovett, J.C., Ruffo, C.K., Gereau, R.E. & Taplin, J.R.D., 2006. Field guide to the moist forest trees of Tanzania. [Internet] Centre for Ecology Law and Policy, Environment Department, University of York, York, United Kingdom. http://celp.org.uk/ projects/ tzforeco/. August 2006.
* Neuwinger, H.D., 2000. African traditional medicine: a dictionary of plant use and applications. Medpharm Scientific, Stuttgart, Germany. 589 pp.
* Savill, P.S. & Fox, J.E.D., 1967. Trees of Sierra Leone. Forest Department, Freetown, Sierra Leone. 316 pp.
* Voorhoeve, A.G., 1979. Liberian high forest trees. A systematic botanical study of the 75 most important or frequent high forest trees, with reference to numerous related species. Agricultural Research Reports 652, 2nd Impression. Centre for Agricultural Publishing and Documentation, Wageningen, Netherlands. 416 pp.
== Sources de l'illustration ==
== Auteur(s) ==
* R.H.M.J. Lemmens
PROTA Network Office Europe, Wageningen University, P.O. Box 341, 6700 AH Wageningen, Netherlands
Consulté le {{CURRENTDAY}} {{CURRENTMONTHNAME}} {{CURRENTYEAR}}.
* Voir cette page sur la base de données [http://www.prota4u.org/protav8.asp?fr=1&p=Chrysophyllum+pruniforme+Pierre+ex+Engl. Prota4U].
[[en:{{PAGENAME}}]]
[[Category:PROTA prov]]
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__NOTOC__
{{DISPLAYTITLE:''Chrysophyllum pruniforme'' (PROTA)}}
:Protologue: Monogr. afrik. Pflanzen-Fam. 8: 42 (1904).
:Famille: Sapotaceae
:Nombre de chromosomes: 2''n'' = 26, 28
== Synonymes ==
''Donella pruniformis'' (Pierre ex Engl.) Aubrév. & Pellegr. (1961).
== Origine et répartition géographique ==
''Chrysophyllum pruniforme'' est largement réparti depuis la Sierra Leone jusqu’à l’est de l’Ouganda et l’ouest de la Tanzanie.
== Usages ==
En Tanzanie, le bois est employé pour la construction, les mortiers à grains et les ruches. En Afrique de l’Ouest, on l’emploie pour la construction d’habitations. Au Congo, on prépare avec l’écorce une infusion que l’on boit pour traiter la toux. La pulpe des fruits est réputée comestible dans quelques régions, mais non comestible dans d’autres.
== Propriétés ==
Le bois est blanc jaunâtre et moyennement dur.
== Botanique ==
Arbre de taille moyenne atteignant 30(–40) m de haut ; fût jusqu’à 80(–100) cm de diamètre, rectiligne et cylindrique, cannelé ou avec des contreforts peu importants à la base ; surface de l’écorce brun foncé à noirâtre, fissurée, écorce interne brun pâle, fibreuse, exsudant un peu de latex ; jeunes rameaux à poils brun roux. Feuilles alternes distiques, simples et entières ; stipules absentes ; pétiole de 0,5–1 cm de long, mince ; limbe elliptique à ovale-oblong, de 4–11(–13) cm × 2–5(–6,5) cm, cunéiforme asymétrique à la base, longuement acuminé à l’apex, coriace, glabre, pennatinervé à nombreuses nervures latérales rapprochées. Fleurs en fascicules axillaires, régulières, 5-mères ; pédicelle de 2–3,5 mm de long ; sépales libres, orbiculaires, jusqu’à 2 mm de long, légèrement pubescents à glabres à l’extérieur ; corolle à tube jusqu’à 1 mm de long et à lobes arrondis jusqu’à 1,5 mm de long, ciliés sur les bords, verdâtres ; étamines insérées près de la base du tube de la corolle, à l’opposé des lobes ; ovaire supère, conique à globuleux, à longs poils, 5-loculaire, style court. Fruit : baie globuleuse à ovoïde jusqu’à 5 cm × 4 cm, jaune à maturité, glabre, renfermant jusqu’à 5 graines. Graines ellipsoïdes, aplaties, jusqu’à 2,5 cm × 1,5 cm, brun luisant. Plantule à germination épigée.
Le genre ''Chrysophyllum'' comprend quelque 70 espèces, et se rencontre dans toutes les régions tropicales. L’Amérique tropicale est la plus riche en espèces (environ 45), suivie par l’Afrique continentale (environ 15), Madagascar (environ 10), et l’Asie tropicale et l’Australie (2 au total). Le genre a été divisé en 6 sections, dont 2 (section ''Aneuchrysophyllum'' et section ''Donella'') comprennent les espèces africaines. ''Chrysophyllum pruniforme'' appartient à la section ''Donella'', qui se caractérise par la présence de nombreuses nervures latérales rapprochées sur les feuilles. Il est étroitement apparenté à ''Chrysophyllum viridifolium'' J.M.Wood & Franks d’Afrique orientale et australe, et les deux espèces ont souvent été confondues.
== Description ==
== Autres données botaniques ==
== Ecologie ==
''Chrysophyllum pruniforme'' se rencontre dans la forêt pluviale des basses terres, tant primaire que secondaire, en Afrique de l’Est jusqu’à 1500 m d’altitude. On le trouve généralement sur des sols bien drainés. Il est assez commun en Afrique occidentale et centrale. Ses semis sont tolérants à l’ombre.
== Gestion ==
Le poids de 1000 graines est d’environ 715 g. En Sierra Leone, ''Chrysophyllum pruniforme'' constitue parfois plus de 9% de tous les arbres d’une circonférence de plus de 30 cm, et on en a compté jusqu’à 90 tiges/ha.
== Ressources génétiques ==
''Chrysophyllum pruniforme'' ne semble pas susceptible d’érosion génétique du fait qu’il est répandu, et dans certaines régions assez commun.
== Perspectives ==
On sait très peu de chose au sujet de ''Chrysophyllum pruniforme''. Dans le passé, il a été noté comme une essence à bois d’œuvre de peu d’intérêt, et même comme une espèce indésirable dans une forêt exploitée commercialement, mais une recherche serait justifiée pour évaluer son rôle dans une forêt naturelle de production aménagée en relation avec les caractéristiques de son bois.
== Références principales ==
* Burkill, H.M., 2000. The useful plants of West Tropical Africa. 2nd Edition. Volume 5, Families S–Z, Addenda. Royal Botanic Gardens, Kew, Richmond, United Kingdom. 686 pp.
* Hawthorne, W.D., 1995. Ecological profiles of Ghanaian forest trees. Tropical Forestry Papers 29. Oxford Forestry Institute, Department of Plant Sciences, University of Oxford, United Kingdom. 345 pp.
* Hemsley, J.H., 1968. Sapotaceae. In: Milne-Redhead, E. & Polhill, R.M. (Editors). Flora of Tropical East Africa. Crown Agents for Oversea Governments and Administrations, London, United Kingdom. 79 pp.
== Autres références ==
* Aubréville, A., 1959. La flore forestière de la Côte d’Ivoire. Deuxième édition révisée. Tome troisième. Publication No 15. Centre Technique Forestier Tropical, Nogent-sur-Marne, France. 334 pp.
* Aubréville, A., 1961. Sapotacées. Flore du Gabon. Volume 1. Muséum National d’Histoire Naturelle, Paris, France. 162 pp.
* Aubréville, A., 1964. Sapotacées. Flore du Cameroun. Volume 2. Muséum National d’Histoire Naturelle, Paris, France. 143 pp.
* de la Mensbruge, G., 1966. La germination et les plantules des essences arborées de la forêt dense humide de la Côte d’Ivoire. Centre Technique Forestier Tropical, Nogent-sur-Marne, France. 389 pp.
* Lovett, J.C., Ruffo, C.K., Gereau, R.E. & Taplin, J.R.D., 2006. Field guide to the moist forest trees of Tanzania. [Internet] Centre for Ecology Law and Policy, Environment Department, University of York, York, United Kingdom. http://celp.org.uk/ projects/ tzforeco/. August 2006.
* Neuwinger, H.D., 2000. African traditional medicine: a dictionary of plant use and applications. Medpharm Scientific, Stuttgart, Germany. 589 pp.
* Savill, P.S. & Fox, J.E.D., 1967. Trees of Sierra Leone. Forest Department, Freetown, Sierra Leone. 316 pp.
* Voorhoeve, A.G., 1979. Liberian high forest trees. A systematic botanical study of the 75 most important or frequent high forest trees, with reference to numerous related species. Agricultural Research Reports 652, 2nd Impression. Centre for Agricultural Publishing and Documentation, Wageningen, Netherlands. 416 pp.
== Sources de l'illustration ==
== Auteur(s) ==
* R.H.M.J. Lemmens
PROTA Network Office Europe, Wageningen University, P.O. Box 341, 6700 AH Wageningen, Netherlands
Consulté le {{CURRENTDAY}} {{CURRENTMONTHNAME}} {{CURRENTYEAR}}.
* Voir cette page sur la base de données [http://www.prota4u.org/protav8.asp?fr=1&p=Chrysophyllum+pruniforme+Pierre+ex+Engl. Prota4U].
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