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Impératoire (Cazin 1868)

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<center>'''IMPÉRATOIRE'''. ''Imperatoria ostruthium''. L.
''Imperatoria''. C. Bauh. — ''Imperatoria alpina maxima''. Tourn. — Imperatoria major. Gar. — ''Ostrantia''. Dod. — ''Selinum imperatoria''. Grantz. - ''Magistrantia''. Cam. — ''Ostruthium''. Diosc.
Impératoire commune, — impératoire des Alpes, — benjoin français, — ostruche, — ostrute, impératoire des montagnes.
OMBELLIFÈRES. — PEUCÉDANÉES. Fam. nat. — PENTANDRIE DIGYNIE. L.</center>
L'impératoire est un tonique excitant employé dans l'inappétence, les flatuosités, les coliques venteuses causées par la débilité des voies digestives ; dans les flueurs blanches, la chlorose, le catarrhe chronique, la paralysie, les embarras atoniques des viscères, l'asthme humide, la gravelle sans irritation des reins, etc. Les propriétés de cette plante sont assimilées à celles de l'angélique.
Petrus Forestus vante les propriétés de la racine d'impératoire dans le traitement de l'hystérie. Horstius la dit utile dans les hydropisies. Chomel, dans la rétention d'urine, la néphrite, l'asthme. Hoffmann la considère comme un remède divin dans les coliques flatulentes. Lange lui attribue une grande efficacité contre les fièvres intermittentes ; il en a obtenu, dit-il, des résultats tellement avantageux dans les fièvres quartes rebelles, qu'il la regarde comme supérieure au quinquina. Baglivi en faisait usage dans les fièvres adynamiques. En poudre, elle a été administrée avec succès par Decker dans la paralysie de la langue. Roques regarde comme très-convenable, vers la fin des fièvres muqueuses et adynamiques, la teinture composée d'impératoire (Voyez PRÉPARATIONS ET DOSES). Spitta, à Rostock, a obtenu, en 1831, de très-bons effets de la racine d'impératoire employée seule (sans opium) dans le ''delirium tremens''. Il cite trois cas où ce remède, administré à fortes doses, lui a réussi ; il faisait prendre 45 gr. de racinedans 250 gr. de colature, en y ajoutant le plus souvent quelques grammes de teinture de la même racine ou de celle d'angélique. « C'est, dit Roques en parlant de l'impératoire, une de nos meilleures plantes indigènes ; elleproduit une excitation vive, provoque la sueur et l'excrétion des urines. On peut l'employer utilement dans la plupart des fièvres intermittentes et des affections maladives qui réclament l'usage des toniques, et pourtant elle est tout à fait oubliée : on lui préfère des plantes herbacées, inodores et insipides. » Si l'impératoire n'est pas d'un usage plus fréquent, c'est probablement parce que nous possédons un grand nombre de plantes qui jouissent de propriétés analogues.
On a appliqué à l'extérieur de la racine d'impératoire pour déterger les ulcères de mauvaise nature, pour guérir la gale. Cullen l'a vantée comme un masticatoire très-utile dans l'odontalgie et dans les fluxions dentaires.
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