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== Impératoire == Voir la page Nom accepté : ''[[Imperatoria ostruthium]]'' IMPÉRATOIRE. Imperatoria ostruthium. L. imperatoria, C. BAUH.—Imperatoria alpina maxima. TOURN.—Imperatoriamajor. GAR. — Ostrantia. DOD. — Selinum imperatoria. GRANTZ.Magistrantia. CAM. — Ostruthium. Diosc. Impératoire commune, — impératoire des Alpes, — benjoin français, — ostruche, — ostrute,impératoire des montagnes. : OMBELLIFÈRES. — PETJCÉDANÉES . Fam. nat. — PENTAKDRIE DIGYNIE. L.
Cette plante (PI. XXII) croît dans les pâturages montagneux des Alpes,
des Pyrénées, des Vosges, etc., où elle est vivace. On la cultive dans les
jardins. Au premier coup d'oeil, elle a l'aspect de l'angélique.
Description<center>IMPÉRATOIRE.—Racine grosse, noueuse, garnie, de fibres nombreuses, longues etrampantesImperatoria ostruthium. — "Tige cylindrique, creuse, ' épaisse, haute de 50 à 80 centimètres. —'«uilles-péti'olées, à. trois folioles élargies, trilobées et dentées. — Fleurs blanchâtres,disposées én-une.grande ombelle privée de collerette. — Calice très-court, peu appa-rent.—corolle à cinq pétales égaux, échancrés en coeur à leur sommet. — Cinq éta-pes de la longueur de la corolle. — Deux styles très-ouverts. — Deux akènes bordésaune-aile membraneuse et munis sur le dos de trois petites côtesL.
parties usitées''Imperatoria''. C. Bauh. — Là racine''Imperatoria alpina maxima''. Tourn. — Imperatoria major. Gar. — ''Ostrantia''. Dod. — ''Selinum imperatoria''. Grantz. - ''Magistrantia''. Cam. — ''Ostruthium''. Diosc.
Récolte. Impératoire commune, — .On la récolte l'hiver poUr la conserver. Après l'avoir coupée parrouellesimpératoire des Alpes, on la fait sécher. Celle qu'on trouve dans le commerce vient ordinairement deAuvergne. Elle nous vient encore de la Savoie où elle porte le nom à'otours. En vieil-lissant— benjoin français, elle .perd la moitié de ses propriétés : on doit donc la choisir nouvelle— ostruche, — ostrute, biennourrieet odoranteimpératoire des montagnes.
CultureOMBELLIFÈRES.— Cette racinePEUCÉDANÉES.a beaucoup plus d'énergie lorsqu'elle végète sur les• jMtagnes que lorsqu'elle croît dans les plaines ou qu'elle est cultivée dans nos jardinsFam.Pe vient dans toutes les expositions et dans tous les sols, à l'exception de ceux quiont trop humides; on la propage de graines et mieux d'éclats de pieds opérés à l'au-tomne ou en repiquant les rejetonsnat.]— PENTANDRIE DIGYNIE. L.</center>
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Sre P0ur aroma'iser le fromage deCette plante (Pl. Glaris en SuisseXXII) croît dans les pâturages montagneux des Alpes, des Pyrénées, des Vosges, etc.■ ■ tusann en , où elle est vivace. On la cultive dans les jardins. Au premier coup d'œil, elle a extrait par l'éther Yimpératorine, matière neutre, cristallisée en prismesaspect de l'angélique.
( 4) Bulletin général '''Description'''. — Racine grosse, noueuse, garnie, de thérapeutiquefibres nombreuses, tlongues et rampantes. XXIII— Tige cylindrique, pcreuse, épaisse, haute de 50 à 80 centimètres. khli— Feuilles pétiolées, à trois folioles élargies, trilobées et dentées.downloadModeText— Fleurs blanchâtres, disposées en une grande ombelle privée de collerette.vue— Calice très-court, peu apparent.download 555 — Corolle à cinq pétales égaux, échancrés en cœur à leur sommet. — Cinq étamines de la longueur de la corolle. — Deux styles très-ouverts. — Deux akènes bordés d'une aile membraneuse et munis sur 1308le dos de trois petites côtes.
'''Parties usitées'''. — La racine.
526'''Récolte'''. — On la récolte l'hiver poUur la conserver. Après l'avoir coupée par rouelles, on la fait sécher. Celle qu'on trouve dans le commerce vient ordinairement de l'Auvergne. Elle nous vient encore de la Savoie où elle porte le nom d’''otours''. En vieillissant, elle perd la moitié de ses propriétés : on doit donc la choisir nouvelle, bien nourrie et odorante.
IRIS COMMUN OU IRIS GERMANIQUE'''Culture'''.— Cette racine a beaucoup plus d'énergie lorsqu'elle végète sur les montagnes que lorsqu'elle croît dans les plaines ou qu'elle est cultivée dans nos jardins. [Elle vient dans toutes les expositions et dans tous les sols, à l'exception de ceux qui sont trop humides; on la propage de graines et mieux d'éclats de pieds opérés à l'automne ou en repiquant les rejetons.]
longs'''Propriétés physiques et chimiques'''. — La saveur de la racine d'impératoire est âcre, transparents, inodoreamère et aromatique, acre, styptique, fusible et son odeur peut être comparée à 75° centigrades, insoluble danscelle de l'eauangélique, soluble dans lmais elle est plus forte et moins agréable. Si on coupe la racine fraîche, elle laisse échapper un suc amer, d'alcool un blanc jaunâtre. Ses principes actifs résident dans une huile volatile et lune substance extractive résineuse. — On se sert de la racine d'éther; sa formule serait G2/'H,20!i)impératoire pour aromatiser le fromage de Glaris en Suisse.
PREPARATIONS PHARMACEUTIQUES ET DOSES.(Osann en a extrait par l'éther l’''impératorine'', matière neutre, cristallisée en prismes
A L'INTÉRIEDR. — Infusion ou décoction, 15 à
30 gr. par kilogramme d'eau.
Poudre, 1 à 2 gr. comme excitant, 3 à 6 gr.comme fébrifuge.[526]
Eau distilléelongs, 30 transparents, inodore, âcre, styptique, fusible à 100 gr. en potion75° centigrades, insoluble dans l'eau, soluble dans l'alcool et l'éther ; sa formule serait C<sub>24</sub> H<sub>12</sub> O<sub>5</sub>).
Teinture (impératoirepulvérisée, 30 gr.; écorce
d'orange, 15 gr.; semences d'anis, 8 gr.; al-
cool, 500 gr. Faites digérer pendant huit
jours et filtrez), par petites cuillerées dans
une demi-tasse d'infusion de petite sau»e<center>PRÉPARATIONS PHARMACEUTIQUES ET DOSES.</center>
ou de camomille romaine. (Roques.) °
A L'EXTÉRIEUR. —En cataplasme, en pondit
{|align="center"| style="padding:0.5em; width:300px; text-align:left; border-right: solid 1px black;" | A L'INTÉRIEUR. — Infusion ou décoction, 15 à 30 gr. par kilogramme d'eau.<br \>Poudre, 1 à 2 gr. comme excitant, 3 à 6 gr. comme fébrifuge.<br \>Eau distillée, 30 à 100 gr. en potion.<br \>Teinture (impératoire pulvérisée, 30 gr. ; écorce d'orange, 15 gr. ; semences d'anis, 8 gr. ; alcool, 500 gr. Faites digérer pendant huit jours et filtrez), par petites cuillerées dans| style="padding:0.5em; width:300px; text-align:left;" | une demi-tasse d'infusion de petite sauge ou de camomille romaine. (Roques.)<br \>A L'EXTÉRIEUR. — En cataplasme, en poudre, en pommade avec l'axonge ; en masticatoirecomme sialagogue.<br \>Cette racine entre dans l'orviétan de Charas, dans la thériaque, dans le vinaigre thériacal, dans l'esprit carminatif de Sylyius : toutes préparations de l'ancienne pharmacie.|}
comme sialagogue.
Cette racine entre L'impératoire est un tonique excitant employé dans l'orviétan de fe-rasinappétence, les flatuosités, les coliques venteuses causées par la débilité des voies digestives ; dans les flueurs blanches, la thériaquechlorose, dans le vinaigre thé-riacalcatarrhe chronique, la paralysie, les embarras atoniques des viscères, dans l'esprit carminatif asthme humide, la gravelle sans irritation des reins, etc. Les propriétés de Sylyius:toutes préparations cette plante sont assimilées à celles de l'ancienne pharmacie,angélique.
LPetrus Forestus vante les propriétés de la racine d'impératoire est un tonique excitant employé dans le traitement de l'inappétence, hystérie. Horstius la dit utile dans lesflatuositéshydropisies. Chomel, dans la rétention d'urine, la néphrite, l'asthme. Hoffmann la considère comme un remède divin dans les coliques venteuses causées par la débilité des voies diges-tives flatulentes. Lange lui attribue une grande efficacité contre les fièvres intermittentes ; il en a obtenu, dit-il, des résultats tellement avantageux dans les flueurs blanchesfièvres quartes rebelles, qu'il la chlorose, le catarrhe chroniqueregarde comme supérieure au quinquina. Baglivi en faisait usage dans les fièvres adynamiques. En poudre, elle a été administrée avec succès par Decker dans la paraparalysie de la langue. Roques regarde comme très-lysieconvenable, les embarras atoniques vers la fin des viscèresfièvres muqueuses et adynamiques,"lla teinture composée d'asthme humideimpératoire (Voyez PRÉPARATIONS ET DOSES). Spitta, à Rostock, a obtenu, en 1831, de très-bons effets de la gravelle racine d'impératoire employée seule (sansirritation des reinsopium) dans le ''delirium tremens''. Il cite trois cas où ce remède, etcadministré à fortes doses, lui a réussi ; il faisait prendre 45 gr. Les propriétés de cette plante sont assimilées àracinecelles dans 250 gr. de lcolature, en y ajoutant le plus souvent quelques grammes de teinture de la même racine ou de celle d'angélique. « C'est, dit Roques en parlant de l'impératoire, une de nos meilleures plantes indigènes ; elleproduit une excitation vive, provoque la sueur et l'excrétion des urines. On peut l'employer utilement dans la plupart des fièvres intermittentes et des affections maladives qui réclament l'usage des toniques, et pourtant elle est tout à fait oubliée : on lui préfère des plantes herbacées, inodores et insipides. » Si l'impératoire n'est pas d'un usage plus fréquent, c'est probablement parce que nous possédons un grand nombre de plantes qui jouissent de propriétés analogues.
Petrus Forestus vante les propriétés On a appliqué à l'extérieur de la racine d'impératoire dans letraitement pour déterger les ulcères de l'hystérie. Horstius mauvaise nature, pour guérir la dit utile dans les hydropisiesgale. Chomel,dans la rétention d'urine, la néphrite, Cullen l'asthme. Hoffmann la considèrea vantée comme un remède divin dans les coliques flatulentes. Lange lui attribueune grande efficacité contre les fièvres intermittentes; il en a obtenu, dit-il,des résultats tellement avantageux dans les fièvres quartes rebelles, qu'il laregarde comme supérieure au quinquina. Baglivi en faisait usage dans lesfièvres adynamiques. En poudre, elle a été administrée avec succès parDecker dans la paralysie de la langue. Roques regarde comme masticatoire très-conve-nable, vers la fin des fièvres muqueuses et adynamiques, la teinture com-posée d'impératoire (Voyez PRÉPARATIONS ET DOSES). Spitta, à Rostock, a ob-tenu , en 1831, de très-bons effets de là racine d'impératoire employéeseule (sans opium) utile dans le delirium tremens. Il cite trois cas où ce remède,administré à fortes doses, lui a réussi ; il faisait prendre 45 gr. de racinedans 250 gr. de colature, en y ajoutant le plus souvent quelques grammesde teinture de la même racine ou de celle d'angélique. « C'est, dit Roquesen parlant de l'impératoire, une de nos meilleures plantes indigènes ; elleproduit une excitation vive, provoque la sueur odontalgie et l'excrétion des urines. Onpeut l'employer utilement dans la plupart des fièvres intermittentes et desaffections maladives qui réclament l'usage des toniques, et pourtant elle esttout à fait oubliée : on lui préfère des plantes herbacées, inodores et insi-pides. » Si l'impératoire n'est pas d'un usage plus fréquent, c'est probable-ment parce que nous possédons un grand nombre de plantes qui jouissentde propriétés analoguesles fluxions dentaires.
On a appliqué à l'extérieur de la racine d'impératoire pour déterger les
ulcères de mauvaise nature, pour guérir la gale. Cullen l'a vantée comme
un masticatoire très-utile dans l'odontalgie et dans les fluxions dentaires.
[[Catégorie:Cazin 1868]]