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== Ache ==
Nom accepté : ''[[Apium graveolens]]''
<center>'''ACHE.''''' Apium graveolens''. L.
''Apium palustre, seu officinarum'' . B. T.
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[II Il a produit, à son tour, une sous-variété appelée ''céleri-rave'', caractérisée par des feuilles étalées, des pétioles plus courts, et surtout par une racine arrondie et charnue.] L'ache n'est point rejetée par les animaux : les chèvres, les moutons et les vaches s'en nourrissent, mais les chevaux n'y touchent pas.
'''Description.''' — Racine épaisse, courte, pivotante, rameuse, roussâtre en dehors, blanchâtre en dedans, quelquefois chargée de plusieurs têtes. — Tige de 60 à 80 centimètres, droites, creuses, glabres, rameuses, sillonnées, noueuses. — Feuilles une ou doux fois ailées, solides, larges, lobées, incisées ou dentées, luisantes, glabres, les radicales opposées, celles de la tige alternes. — Fleurs jaunâtres, petites, en ombelles terminales ou axillaires. — Corolle de cinq petits pétales disposés en roue, pas d’involucre ni d'involucelles, rayons des ombelles courts et inégaux (juillet). — [Les fruits sont des akènes, ovales, oblongs, striés et grisâtres.]
[Le céleri contient, dit-on, de la mannite. On connaît dans le commerce deux sortes de racines d'ache, la vraie, colle des marais, appelée ''Paludapium'', est très-rare en France, elle vient d'Allemagne, elle est coupée en tronçons de la grosseur du pouce, souvent fendus longitudinalement, d'un gris jaunâtre en dehors, blanchâtre en dedans, elle présente une odeur aromatique qui résiste à la cuisson, sa saveur est amère, puis acre. On lui substitue presque toujours la seconde sorte qui est produite par l’ache des montagnes ou livêche (''ligusticum levisticum'') qui est plus petite et plus aromatique.]
<center>PRÉPARATIONS PHARMACEUTIQUES ET DOSES.</center>
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