falsifie quelquefois le safran avec ses fleurs. On s'en sert aussi pour colorer le beurre.
['''Culture'''. — Quoique le souci soit originaire du midi de l'Europe, il s'est naturalisé à peu près partout. Le souci des vignes est très-commun dans les terres cultivées. On les propage l'un et l'autre par graines ou par éclats de pieds.]
'''Propriétés physiques et chimiques'''. — Les fleurs répandent une odeur forte particulière, un peu vireuse, désagréable. Les feuilles sont insipides, les fleurs un peu acerbes, et la racine a une saveur aromatique, âcre, et qui déplaît généralement. L'infusion des feuilles fraîches (8 à 15 gr. pour 500 gr. d'eau) présente une odeur tirant sur celle du vin. Les feuilles jetées dur du charbon ardent frisent comme du nitre. Les fleurs donnent à l'analyse un principe éthéré très-subtil, et une matière gommo-résineuse. Geiger<ref>''Dissert. de calendula officin.'' Heidelberg, 1818.</ref> a retiré du souci un principe particulier jaunâtre, transparent, friable, très-soluble dans l'alcool, dans les alcalis, d'où le précipitent les acides, et auquel il a donné le nom de ''calenduline'', et que l'on croit être le principe actif de la plante.