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Sâk vulgaris radiée rubra<center>'''SCILLE'''. G. BAUH. — ''Scilla officinalis. BLAK. — Scilla.DOD. — Orniihogalum maritimum. LAM. — Ornithogalummaritimum, seu scilla radiée rubramaritima''. TOURNL.

Scille maritime, ''Scilla vulgaris radice rubra''. C. Bauh. — scille officinale, ''Scilla officinalis''. Blak. — grande scille, ''Scilla''.Dod. — squille rouge, ''Ornithogalum maritimum''. Lam. — oignon marin''Ornithogalum maritimum,ornithogale marine, — cliarpentaire, — scipouleseu scilla radice rubra''. Tourn.

LILIACÉES. Scille maritime, — IIYACÎKTHÉES. Fam. nat. scille officinale, — HEXANDRIE MONOGYNIE. L.Cette plante vivace (PI. XXXVII) croît sur les plages sablonneuses de laMéditerranée et de l'Océan; elle est abondante en Bretagne et en Nor-mandiegrande scille, et surtout à Quilleboeuf (Hanin). Elle est aussi et plus particulière-ment spontanée en Barbarie— squille rouge, en Syrie— oignon marin, en Espagne— ornithogale marine, en Sicile— cliarpentaire, — scipoule.

BegcriptionLILIACÉES. — Racine : bulbe ovoïde, charnu, composé de plusieurs tuniquespsses, ■'blanches ou rougecàtres, recouvert extérieurement d'une membrane mince,'""HYACINTHÉES.Wi-Mncé,quelquefois de la grosseur delà tête d'un enfantFam. —Hampe : antérieure™x emlles, simple, cylindrique, droite et élancée, atteignant quelquefois 1 mètre 50 cen-™tres',~Feuilles : toutes radicales, amples, lisses, ovales-lancéolées, d'un vert foncé,«guesde 25 à ZtO centimètresnat. —Fleurs : nombreuses, blanches, pédonculées, réunies— HEXANDRIE MONOGYNIE. L.</center>

"Cette plante vivace (s! R!Pl. XXXVII) croît sur les plages sablonneuses de la Méditerranée et de l'!?6"" JOcéan ; elle est abondante en Bretagne et en Normandie,owml de médecine, tet surtout à Quilleboeuf (Hanin). VElle est aussi et plus particulièrement spontanée en Barbarie, p. 200en Syrie, en Espagne, en Sicile.

MMtindes sciences médicales '''Description'''. — Racine : bulbe ovoïde, charnu, composé de Férussacplusieurs tuniquesépaisses, t. XIIIblanches ou rougeâtres, precouvert extérieurement d'une membrane mince, d'un brun foncé, quelquefois de la grosseur de la tête d'un enfant. 33/i.— Hampe : antérieure aux feuilles, simple, cylindrique, droite et élancée, atteignant quelquefois 1 mètre 50 centimètres. — Feuilles : toutes radicales, amples, lisses, ovales-lancéolées, d' mi»nawe des sciences médicalesun vert foncé, tlongues de 25 à 40 centimètres. L— Fleurs : nombreuses, pblanches, pédonculées, réunies en un long épi terminal, un peu conique, couvrant la moitié supérieure de la hampe, accompagnées à leur base de nombreuses bractées linéaires et simulées (août-septembre). 134— Calice pétaloïde à six divisions profondes, ouvertes en étoile.— Point dedownloadModeTextcorolle.vue.download 999 — Six étamines de la longueur du calice, sur 1308lequel elles sont insérées. — Un

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ovaire supérieur arrondi. — Un style terminé par un stigmate simple. — Fruit : cansulecapsuletrigone, presque ovale, à trois loges et à trois valves, contenant quelques semences ar-rondiesarrondies.

'''Parties usitées'''. — Le bulbe ou oignon.

'''Récolte'''. — On récolte le bulbe de scille en automne, époque où il est dans toute saforce, tandis qu'au printemps il est plus sucré. On en détache les écailles ou squames . Lesplus extérieures, qui sont trop sèches, el et les plus intérieures, qui sont muqueuses et presqueinertes, sont rejetées. On ne conserve que les intermédiaires. Pour les sécher, il faut lesisoler, les enfiler dans une corde et les exposer au soleil ou à l'étuve. Lorquc la dessic-cation dessiccation est bien complète, on les serre dans des boîtes, dans un lieu sec: l'humidité lesfait moisir. Elles doivent être dessécliées desséchées promptement. Elles sont d'une couleur rosée, transparentes, fragiles, attirant l'humidité quand elles sont sèches. Aujourd'hui on tirede Marseille la scille coupée en lanières et toute sèche, ce qui est préférable, dit-on , àcause de la grande chaleur de ce pays. Mais on peut partout la faire sécher à l'étuve.On a conseillé de la pulvériser pour mieux la conserver; mais trop vieille, la poudre perdaussi de ses propriétés. La poudre de scille n'est pas facile à préparer. Comme lessquames, elle devient aussi humide et s'altère si elle n'est pas conservée dans un lieusec. La dessiccation fait perdre à la scille son odeur piquante et irritante. Elle a moinscld'àcretéâcreté ; mais elle conserve toute son amertume. On distingue dans le commerce deuxvariétés de scille : l'une, plus commune et plus usitée, a les écailles rouges et se nomme''scille mâle'', ''scille d'Espagne '' (''scilla radice rubrdrubrà''. C. BAUHBauh.); l'autre aies a les squamesblanches et est appelée ''scille femelle'', ''scille d'Italie '' (''scilla radice albâalbà''. C. BAUHBauh.), . Lapremière est seule employée en France; en Angleterre, au contraire, on n'emploie que

['''Culture'''. — La scille n'est cultivée que dans les jardins botaniques ou d'agré-mentagrément. Elle préfère les terrains sablonneux; on la propage par semis faits au printemps,et on repique les plantes en place en juin.]

. '''Propriétés physiques et cliiisBitgueschimigues'''. — Le bulbe de scille exhale, lors-qulorsqu'on le coupe par tranches b. à l'état frais, une vapeur acre el âcre et subtile, analogue à celle del'oignon, qui irrite les yeux et le nez, et qui fait venir des ampoules aux doigts, si on lemanie trop longtemps. Sa saveur, d'abord mucilagineuse, devient bientôt amère et acreâcre.Le bulbe de scille contient, d'après Vogel (1) <ref>''Bulletin de pharmacie'', t. IV, p. 538.</ref> et Tilloy (2)<ref>''Journal de pharmacie'', t. XII, p. 635.</ref>, un principe fugace, volatil,acreâcre, irritant; une matière amère, résinoïde, nommée scilliline''scillitine'', de la gomme, du tannin,des sels, de la fibre, une matière grasse sucrée. — La scilliline scillitine est incrislallisablcincristallisable, sa sa-veur saveur est amère et acreâcre. Elle est soluble dans l'alcool, dans l'eau et dans l'alcool élhérééthéré ;elle est insoluble dans l'élher éther pur. (Elle représente une grande partie des propriétés delàde la scille, qui en contient 1 pour 100.

Marais a donné récemment une autre analyse : mucilage, 30; sucre, 15; tannin, 8;matières colorantes, 12 ; matière grasse, 1 ; scilliline, 1 ; sels 5 et des traces d'iode.Ce que cet auteur appelle scilliline ''scillitine'' est une matière crislallisnblccristallisable, à réaction alcaline,. Suivant NaudctNaudet, les propriétés vénéneuses de celte cette substance seraient dues à la shdèae''skuléine'',corps particulier qu'on peut aussi en isoler.)

A L'INTÉRIEUR. •— Poudre, de 5 à 50 cenligr.,en pilules, dans un véhicule liquide, etc<center>PRÉPARATIONS PHARMACEUTIQUES ET DOSES.</center>

{|align="center"| style="padding:0.5em; width:300px; text-align:left; border-right: solid 1px black;" | A L'INTÉRIEUR. — Poudre, de 5 à 50 centigr., en pilules, dans un véhicule liquide, etc.<br \>Teinture (1 sur 5 d'alcool a 60 degrés, de 1 à 8 gr., en potion.<br \>Vin (3 sur 50 de vin), de 15 à 60 gr.<br \>Vinaigre (1 sur 12 de vinaigre blanc fort), de 5 à 10 gr., en potion.<br \>Oxymel (1 de vinaigre scillitique sur 4 de miel), de 15 à 30 gr., en potion.<br \>Mellite. (Voyez Codex de 1866, page 493.)<br \>Extrait alcoolique (1 de scille sèche sur 8 d'alcool à 60 degrés), 5 à 10 centigr., en pilules.<br \>Extrait aqueux, par infusion (l de scille fraîche sur 4 d'eau), rarement employé, 5 à 20centigr., en pilules.<br \>A L'EXTÉRIEUR. — De 10 à 60 centigr., en friction ou par la méthode endermique.| style="padding:0.5em; width:300px; text-align:left;" | Décoction, de 8 à 15 gr., en lavement de 350 gr. d'eau.<br \>Teinture, de 10 à 15 gr., en frictions à l'hypogastre, à l'intérieur des cuisses, etc.<br \>Vin, de 30 à 60 gr., en lotions.<br \>Vinaigre, de 10 à 30 gr., en lotions.<br \>Pulpe, en cataplasme, comme rubéfiant, maturatif.<br \>Pommade (1 de poudre sur 2 d'axonge), de 4 à 15 gr., en frictions.<br \>Oxymel, de 30 à 60 gr., en gargarisme.<br \><br \>La scille entre dans l'élixir pectoral de Wedel, la poudre composée de Stahl, les trochisques d'Andromaque, le looch antiasthmatique de Mesué, et dans beaucoup d'autres préparations entièrement discréditées.|}

Extrait aqueux, par infusion (l de scille fraî-che sur 4 d'eau), rarement employé, 5 à 20centigr., en pilules. A L'EXTÉRIEUR. — De 10 à 00 centigr., en fric-tion ou par la méthode endermique. Décoction, de 8 à 15 gr., en lavement de 3s0 gr. d'eau.Teinture, de 10 à 15 gr., en frictions} 1 ny- pogastre, à l'intérieur des cuisses, etc.Vin, de 30 à 60 gr., en lotions.Vinaigre, de 10 à 30 gr., en lotions.Pulpe, en cataplasme, comme rubéfiant, ma- turatif. , , Pommade (1 de poudre sur 2 d'axonge), «« à 15 gr., en frictions.Oxymel, de 30 à 60 gr., en gargarisme. La scille entre dans l'élixir pectoral de We-del, la poudre composée de Stahl, les trocus-ques d'Andromaque, le Iooch antiasthmauqnsde Mesué, et dans beaucoup d'autres prépara-tions entièrement discréditées. (1) Bulletin de pharmacie, t. IV, p. 538. (2) Journal de pharmacie, t. XII, p. 635.downloadModeText.vue.download 1000 sur 1308  SCILLE. [971.]