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__TOC__ Nom accepté : ''[937[Juniperus sabina]]''
== Genévrier sabine ==
Voir la page ''[[]]''<center>SABINE. Juniperus sabina. L.
SABINE. Juniperus sabina. L._Sabina ''Sabina folio cupressi''. C. BAUHBauh. — ''Sabina''. C. BAUHBauh., OFFOff.
Genévrier sabine, — savinier.
COHIFÈRES. — CUPRESSINEES. Fam. nat. — DIOÉCIE MONADELPHIE. L.
, Cet arbrisseau (PICONIFÈRES. XXXV) croît naturellement sur les montagnes de nosdépartements méridionaux, dans les Alpes, aux lieux secs et pierreux de laProvence et du Dauphiné— CUPRESSINÉES.Fam. nat. — DIOÉCIE MONADELPHIE. L.</center>
Description. — La sabine offre deux variétés que l'on nomme improprement
muMle et sabine femelle. — Première variété, sabine mâle. — Racine dure, li-
, Ipe. — Tige de 3 à 4 mètres de hauteur, dressée, divisée en branches ascendantes,
. ^rameuses, à écorce rude, cendrée, un peu rougeâtre. — Feuilles très-petites, op-
posées, serrées contre les tiges, ressemblant à celles du cyprès. — Deuxième variété,
: «une femelle ou commune. — Tige moins élevée, à rameaux plus étalés. — Feuilles
m allongées, aiguës, lancéolées, petites, d'un vert foncé, persistantes. — Fleurs
woiques, les fleurs mâles formant un chaton conique, écailleux, portées sur un pédon-
ffliereçourbé. — Trois étamines réunies en un seul corps par leurs filets. — Les fleurs
«uesitrois pistils, trois pétales fermes et aigus, d'un vert jaunâtre (avril). — Fruit:
wes; charnus ..ovoïdes, pisiformes, noirâtres, renfermant deux ou trois petites graines
•ligues et anguleuses.
toute*"™1*** ~ La sal5ine étant touJ°UI,s verte, ses feuilles peuvent être cueillies en[CultureCet arbrisseau (Pl. — La sabineXXXV) croît naturellement sur les montagnes de nos départements méridionaux, quoique très-rustiquedans les Alpes, préfère l'exposition aux lieux secs et pierreux de la Provence et du levant, et Dauphiné.
'''Description'''. — La sabine offre deux variétés que l'on nomme improprement
''sabine mâle'' et ''sabine femelle''. — Première variété, sabine mâle. — Racine dure, ligneuse. — Tige de 3 à 4 mètres de hauteur, dressée, divisée en branches ascendantes,
très-rameuses, à écorce rude, cendrée, un peu rougeâtre. — Feuilles très-petites, opposées, serrées contre les tiges, ressemblant à celles du cyprès. — Deuxième variété,
sabine femelle ou commune. — Tige moins élevée, à rameaux plus étalés. — Feuilles plus allongées, aiguës, lancéolées, petites, d'un vert foncé, persistantes. — Fleurs
dioïques, les fleurs mâles formant un chaton conique, écailleux, portées sur un pédoncule reçourbé. — Trois étamines réunies en un seul corps par leurs filets. — Les fleurs femelles à trois pistils, trois pétales fermes et aigus, d'un vert jaunâtre (avril). — Fruit : cônes charnus, ovoïdes, pisiformes, noirâtres, renfermant deux ou trois petites graines oblongues et anguleuses.
[938]'''Récolte'''. ~ La sabine étant toujours verte, ses feuilles peuvent être cueillies en toute saison.
une terre légère['''Culture'''. On la reproduit de graines semées en place aussitôt après leur îminrite; on la multiplie de boutures faites à — La sabine, quoique très-rustique, préfère l'ombre en automne.]exposition du levant, et
Propriétés .physiques et chimiques. — La sabine est douée d'uni-
saveur acre, résineuse et amère, d'une odeur très-forte, désagréable, à la fois aroms
tique et fétide. — Elle contient de la résine, de l'acide gallique, de l'extractif delà
chlorophylle, une huile essentielle, abondante et très-âcre, qui, d'après Dumas' ren
ferme les mêmes principes que celles de genévrier et de térébenthine. — L'eau et l'alcool
dissolvent les principes actifs.
[L'huile essentielle peut être représentée par la formule C20HlG. Dissoute dans l'acidesulîurique et distillée ensuite avec un lait de chaux, elle donne une huile volatile ouiressemble par son odeur et ses propriétés, à celle de thym.938] 4
PRÉPARATIONS PHARMACEUTIQUES ET DOSESune terre légère.On la reproduit de graines semées en place aussitôt après leur maturité ; on la multiplie de boutures faites à l'ombre en automne.]
A L'EXTÉRIEOR''Propriétés physiques et chimiques'''. —Infusion— La sabine est douée d'une saveur âcre, résineuse et amère, d'une odeur très-forte, désagréable, de 1 à 8 grla fois aromatique et fétide. — Elle contient de la résine, de l'acide gallique, de l'extractif, de la chlorophylle, une huile essentielle, abondante et très-âcre, qui, d'après Dumas, renferme les mêmes principes que celles de genévrier et de térébenthine. — L'eau et l'alcool dissolvent les principes actifs. par
kilogramme d[L'eau bouillante à prendre huile essentielle peut être représentée parla formule C<sub>20</sub> H<sub>l6</sub>. Dissoute dans l'acide sulîurique et distillée ensuite avec un lait de chaux, elle donne une huile volatile qui ressemble par son odeur et ses propriétés, à celle de thym.]
petite quantité à la fois.
Poudre, de 25 centigr. à 1 gr. 30 centigr., en
bols, pilules ou dans un vébicule mucilagi-~<center>PRÉPARATIONS PHARMACEUTIQUES ET DOSES.</center>
neux.
Teinture (1 sur 4 d'alcool à 32 degrés), de 1 à
{|align="center"| style="padding:0.5em; width:300px; text-align:left; border-right: solid 1px black;" | A L'EXTÉRIEUR. — Infusion, de 1 à 8 gr. par kilogramme d'eau bouillante à prendre par petite quantité à la fois.<br \>Poudre, de 25 centigr. à 1 gr. 30 centigr., en bols, pilules ou dans un vébicule mucilagineux.<br \>Teinture (1 sur 4 d'alcool à 32 degrés), de 1 à 4 gr., en potion.<br \>Extrait alcoolique (1 de sabine sèche sur6 d'alcool à 60 degrés), de 50 centigr. à 1 gr.<br \>Extrait aqueux (1 sur 6 d'eau), de 50 centigr. à 1 gr.<br \>Huile volatile, de 4 à 10 gouttes, en potions, pilules, oléo-sacchar.| style="padding:0.5em; width:300px; text-align:left;" | Huile par infusion (6 de sabine sur 50 d'huile d'olive), de 10 à 50 centigr.<br \><br \>A L'EXTÉRIEUR. — Pommade (2 parties de poudre sur 5 d'axonge ou de cérat), pour cataplasmes rubéfiant ou vésicant.<br \>Poudre, comme cathérétique pour détruire les excroissances vénériennes sur les ulcères demauvaise nature, sur les fongosités, les os cariés, les dents gâtées, pour calmer ladouleur odontalgique, etc.<br \>Teinture, en frictions.<br \>Décoction, en lotions antipsoriques.|}
6 d'alcool à 60 degrés), de 50 centigr. à
1 La sabine est puissamment excitante. En contact prolonge avec la peau, ses feuilles produisent l'irritation, la rubéfaction, l'inflammation : appliquée sur une surface saignante ou ulcérée, la poudre de ces mêmes feuilles cause une impression irritante et presque caustique. Orfila ayant saupoudré avec 8 gr.Extrait aqueux (1 de cette poudre une plaie faite à la partie interne de la cuisse d'un chien, y a vu survenir une inflammation violente, et l'animal est mort au bout de vingt-quatre heures. Des traces d'inflammation et des taches livides se remarquaient sur 6 quelques parties du tube intestinal, le duodénum et lerectum en particulier. Cet organe, de même que l'estomac, était sensiblement phlogosé dans d'eau)autres chiens, morts douze ou seize heures après avoir avalé, l'un 15 gr. et l'autre 24 gr. de 50 centigrsabine en poudre.
Les feuilles de sabine, administrées à 1 grhaute dose, causent un sentiment de chaleur à l'épigastre, des vomissements, des coliques, des déjections sanguinolentes, le hoquet, l'inflammation de l'estomac.Huile volatileBientôt cette irritation se transmet avec plus ou moins d'énergie au système circulatoire, aux poumons, à l'utérus, etc., et produit l'hémoptysie, des hémorrhagies utérines, des congestions sanguines sur divers points du corps. A dose modérée, elles sont un excitant énergique, ayant une action spéciale sur l'utérus, et dont l'emploi doit être dirigé avec beaucoup de 4 circonspection, malgrél'opinion de Dieu, qui n'attribue à 10 gouttesla sabine, en potionsdans l'avortement qu'elle provoque,d'autre action que celle de toute autre matière toxique.
pilulesCe que j'ai dit de la rue, oléo-saccharsous le rapport de son action toxique, comme sous celui de son action spéciale, s'applique avec plus de raison encore à la sabine.Cette plante, administrée à l'intérieur, peut déterminer l'inflammation ou des hémorrhagies redoutables de la matrice, provoquer l'expulsion du fœtus, et donner lieu à des accidents qui mettent la vie de la mère en danger. Murray rapporte qu'une femme de trente ans, dans l'espoir de sauver sa réputation, prit une infusion de cette plante, qui causa des vomissements affreux et continuels, suivis, au bout de quelques jours, de douleurs violentes et d'avortement avec hémorrhagie utérine mortelle. A l'ouverture du corps, on trouva la vésicule du fiel rompue, une effusion de bile dans
Huile par infusion (6 de sabine sur 50 d'huile
d'olive), de 10 à 50 centigr.
A L'EXTÉRIEUR. — Pommade (2 parties de pou-dre sur 5 d'axonge ou de cérat), pour cata-plasmes rubéfiant ou vésicant.[939]
Poudrel'abdomen et l'inflammation des intestins. Il est donc bien essentiel, comme cathérétique pour détruire lesexcroissances vénériennes sur les ulcères l'usage demauvaise naturela rue, sur de s'assurer de l'état de l'utérus avant d'administrer la sabine comme emménagogue. On sait combien les fongosités, les oscariés, les dents gâtées, pour calmer ladouleur odontalgique, etccauses de l'aménorrhée sont variées. Celle qui est caractérisée par l'atonie générale peut seule en indiquer l'emploi.
TeintureBulliard conseille, en frictionscontre la suppression des règles, la simple infusion des feuilles de sabine dans le vin. La sabine et la rue, suivant Desbois, de Rochefort, sont les deux médicaments les plus spécifiquement emménagogues. Ce médecin donnait l'huile essentielle de sabine à la même dose que celle de rue. Les lavements d'infusion de feuilles, administrés avec prudence, sont très-efficaces dans l'aménorrhée atonique ou simplement spasmodique ; ils m'ont réussi dans plusieurs cas de suppression subite et accidentelle des règles sans douleur ni pléthore locale.
Décoction, Les femmes de la campagne pensent qu'il suffit d'introduire quelques feuilles de sabine dans la chaussure des jeunes filles pour provoquer la menstruation. Il serait à désirer que l'on se bornât à une pratique aussi innocente. Malheureusement il n'en lotions antipsoriquesest pas ainsi. Nous avons vu administrer cette plante par des sages-femmes ignorantes et cupides, dans l'intention coupable de rappeler les règles lorsque leur suppression était plus que suspecte.
La Cependant, on a prescrit la sabine est puissamment excitante. Jin contact prolonge avec contre la peaumétrorrhagie. Widekind<ref>''Hufeland's Journal'',ses feuilles produisent 1810.</ref> et Gunter ont préconisé cette médication dans des cas où l'irritation, la rubéfaction, hémorrhagie était due à l'inflammation : appliquéesur une surface saignante ou ulcérée, la poudre atonie de ces mêmes feuilles causeune impression irritante et presque caustiquel'utérus. Orfila ayant saupoudré avec8 gr. de cette Le dernier prescrit la poudre une plaie faite des feuilles à la partie interne dose de la cuisse d'unchien, y a vu survenir une inflammation violente, et l'animal est mort aubout de vingt-1 gr. 25 centigr. quatre heuresfois par jour. Des traces dSauter<ref>'inflammation et des taches lividesse remarquaient sur quelques parties du tube intestinal, le duodénum et lerectum en particulier. Cet organe, 'Mélanges de même que lchirurgie étrangère'estomac, était sensible-ment phlogosé dans d'autres chiens, morts douze ou seize heures aprèsavoir avalét. I, l'un 15 grp. 281.</ref> a arrêté des pertes et prévenu l'autre 24 gravortement en donnant 7 à 10 décigr. de sabine en cette poudretrois fois par jour. Aran<ref>''Gazette médicale'', 1844.</ref> l'a aussi employée avec succès dans les mêmes cas.
Les feuilles de sabine(Nous avons vu, administrées à haute dose, causent un sentimentde chaleur à l'épigastrearticle RUE (page 935), des vomissements, des coliques, des déjectionssanguinolentesque Beau associait les deux agents, et le hoquet, lrôle important qu'inflammation de l'estomac. Bientôt cette irrita-tion se transmet avec plus ou moins d'énergie au système circulatoire, auxpoumons, à l'utérus, etc., et produit l'hémoptysie, il leur faisait jouer dans la guérison des hémorrhagies uté-rines, des congestions sanguines sur divers points du corps. A dose mode- .rée, elles sont un excitant énergique, ayant une action spéciale sur l'utérus,et dont l'emploi doit être dirigé avec beaucoup de circonspection, maigrel'opinion de Dieu, qui n'attribue à la sabine, dans l'avortement quelleprovoque, d'autre action que celle de toute autre matière toxiquemétrorrhagies essentielles.)
Ce que jMetsch<ref>'ai dit 'Neue Zeitschrift für Geburtskunde'' et ''Gazette médicale'', novembre 1851.</ref> a traité avec succès, par la sabine et le seigle ergoté, la disposition habituelle aux avortements. D'après ce médecin, cette disposition dépendrait d'une atonie de l'utérus qui détermine souvent une stase sanguine dans les vaisseaux utérins ; de là la ruemort du fœtus par apoplexie ; ou bien d'une surexcitation de l'organe, sous qui provoque des contractions avant que le rapport de fœtus ait atteint son action toxique, commesous celui développement normal. Lorsque cette disposition dépend de son action spécialetout autre cause que d'une pléthore locale ou générale, set qu'applique avec plus il n'existe ni éréthisme du système vasculaire, ni état fébrile quelconque, l'auteur préconise l'emploi de raison encore a lasabine. Cette plante, administrée à dont l'intérieuraction se fait surtout sentir pendant la grossesse, peut déterminer l'inflamma-tion ou en provoquant des hémorrhagies redoutables contractions de la matrice, provoquer . C'est dans l'expulsiondu foetusintervalle des grossesses qu'il administre ce médicament. Il en commence l'emploi à la fin d'une période menstruelle, et donner lieu le continue jusqu'à des accidents qui mettent la vie disposition à l'avortement. I1 prescrit une infusion de sabine aussi fraîche que possible, à la mère endangerdose de 4, 8 ou 15 gr. Murray rapporte qusur 190 gr. d'une femme de trente anseau, dans lqu'espoir de sau-ver sa réputationon laisse digérer pendant une heure, prit et à laquelle on ajoute un sirop agréable au goût ; il fait prendre matin et soir une infusion cuillerée à bouche de cette planteinfusion. Pendant le traitement, qui causa des vomis se-ments affreux et continuelsdure un mois, suivisrarement davantage, au bout il est nécessairede quelques jourssuivre un régime régulier, d'éviter soigneusement toute excitation des organes sexuels, de douleurviolentes et de faire un peu d'avortement avec hémorrhagie utérine mortelleexercice en plein air. A 1 °Vve™jdu corps, on trouva Le repos absolu et la vésicule du fiel rompueposition horizontale, généralement conseillés, sont inutiles, suivant Metsch. Cependant si la disposition à l'avortement ne provient pas seulement d une effusion atonie de nue <w -downloadModeText.vue.download 968 sur 1308l'utérus, et qu'il y ait en même temps augmentation
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SABINE. 939<references/>
l'abdomen et l'inflammation des intestins. Il est donc bien essentiel, comme
cour l'usage de la rue, de s'assurer de l'état de l'utérus avant d'administrer
la sabine comme emménagogue. On sait combien les causes de l'aménor-
rhée sont variées. Celle qui est caractérisée par l'atonie générale peut seule
en indiquer l'emploi.
Bulliard conseille, contre la suppression des règles, la simple infusion desfeuilles de sabine dans le vin. La sabine et la rue, suivant Desbois, de Ro-chefort, sont les deux médicaments les plus spécifiquement emménagogues.Ce médecin donnait l'huile essentielle de sabine à la même dose que cellede rue. Les lavements d'infusion de feuilles, administrés avec prudence,sont très-efficaces dans l'aménorrhée atonique ou simplement spasmodique;ils m'ont réussi dans plusieurs cas de suppression subite et accidentelle desrègles sans douleur ni pléthore locale.[940]
Les femmes de l'irritabilité et de la campagne pensent qucontractilité de cet organe, deux états qui ne s'excluent pas toujours, il suffit conseille d'introduire quelquesfeuilles de sabine dans la chaussure des jeunes filles pour provoquer lamenstruation. Il serait unir le seigle ergoté à désirer que la sabine, en l'on se bornât ajoutant à une pratique aussiinnocente. Malheureusement il nl'en est pas ainsiinfusion. Nous avons vu administrercette plante par des sages-femmes ignorantes et cupidesLe seigle ergoté lui paraît indiqué pour régulariser les contractions utérines, dans llorsque les avortements antérieurs ont eu lieu sans être précédés d'intentioncoupable hémorrhagie. La dose de rappeler les règles lorsque leur suppression était plus quesuspectecette dernière substance est moitié de celle de la sabine.
CependantLorsque les avortements ont été précédés par un état spasmodique des voies urinaires, on a prescrit la sabine contre la métrorrhagie. Widekind (1)avec ténesme vésical et Gunter ont préconisé cette médication dans des cas où miction difficile et douloureuse, l'hémorrhagieétait due auteur ajoute à l'atonie infusion 6 gouttes de teinture de cantharides. Quand l'utérus. Le dernier prescrit la poudre des feuilles àla dose avortement qui a eu lieu a été précédé de 1 grdérangements dans les fonctions digestives (anorexie, vomituritions, crampes d'estomac, diarrhée, etc. 25 centigr. quatre fois par jour. Sauter (2) a arrêté despertes et prévenu , il donne l'avortement ipécacuanha en donnant 7 à 10 décigr. substance, un seizième de cette pou-dre trois fois grain par jour. Aran (3) dose, en alternant avec l'a aussi employée avec succès dans lesmêmes casinfusion de sabine.
(Nous avons vu, à Les faits rapportés par l'article RUE (page 935), que Beau associait les deuxagentsauteur ne laissent aucun doute sur l'action spéciale de la sabine contre certaines dispositions abortives bien appréciées, et le rôle important quméritent toute l'il leur faisait jouer dans la guérison attention desmétrorrhagies essentiellespraticiens.)
Metsch (i) On a traité employé avec quelque succès, par dans la sabine et le seigle ergoté, la dispo-sition habituelle aux avortements. D'après ce médecin, cette dispositiondépendrait d'une atonie chute de l'utérus qui détermine souvent une stase san-guine dans les vaisseaux utérins; de là , la mort du foetus par apoplexie; ouKen d'une surexcitation décoction de l'organe, qui provoque des contractions avant9ue le foetus ait atteint son développement normal. Lorsque cette dispo-sition dépend de tout autre cause que d'une pléthore locale ou générale, et<[u'il n'existe ni éréthisme du système vasculaire, ni état fébrile quelconque,l'auteurpréconise l'emploi de la sabine, dont l'action se fait surtout sentirpendant la; grossesse, en provoquant des contractions de la matrice(30 gr. C'estdans l'intervalle des grossesses qu'il administre ce médicamentpour 350 gr. Il réduits à moitié) en com-mence l'emploi à la fin d'une période menstruelle, et le continue jusqu'à ladisposition à l'avortement. 11 prescrit une infusion de sabine aussi fraîchepe possibleinjection, à la dose de 4, 8 ou 15 gr2 cuillerées toutes les deux heures. sur 190 gr. dComme nous l'eauavons vu plus haut, qul'on laisse digé-wpendant une heure, et à laquelle on ajoute un sirop agréable au goût;Niait prendre matin et soir une cuillerée à bouche usage de cette infusion. Pen-dant le traitement, qui dure un mois, rarement davantage, il est nécessairene suivre un régime régulier, d'éviter soigneusement toute excitation desorganes sexuels, et de faire un peu d'exercice en plein air. Le repos absolue a position horizontale, généralement conseillés, sont inutiles, suivant«tsofc Cependant si la disposition sabine à l'avortement ne provient pas seule-ment d une atonie de l'utérus, et qu'il y ait en même temps augmentationintérieur peut avoir des résultats avantageux dans le prolapsus utérin.
Hufeland prescrit la poudre de sabine, à la dose de 5 centigr. [l&fiand's Journalmatin et soir, îsiodans la leucorrhée qui se rattache uniquement à la faiblesse locale. Ce célèbre praticien pense que la sabine agit sur la matrice en vertu d'une affinité spéciale.
«stanga La sabine a été employée contre les affections vermineuses et surtout contre le tænia. Elle a plutôt réussi contre les ascarides lombricoïdes que contre le ver solitaire. Ray donnait comme anthelminthique le suc des feuilles mêlé avec du lait et un peu de chirurgie étrangère, tsucre. IBulliard prescrit les feuilles cuites dans du lait. L'infusion aqueuse de ces feuilles, pdonnée en lavement (1 à 5 gr. 281pour 1 kilogr.™*efte médicaled'eau, 1844.»partagés en 4 lavements) «e Zeiischrift fur Geburtskunde et Gazette médicaleest un anthelminthique très-efficace, novembre 1851mais dont il faut user avec prudence ; car il peut irriter, au point de déterminer une inflammation intestinale, surtout chez les enfants.downloadModeText.vue.download 969 Un cataplasme de son et de décoction de sabine, appliqué sur 1308l'abdomen, m'a suffi chez un enfant de trois ans, pour obtenir l'expulsion de treize lombrics dans l'espace de trois jours.
Bréra<ref>''Bulletin des sciences médicales de Férussac'', t. VIII, p. 272.</ref> a donné avec succès l'extrait de sabine dans le rhumatisme chronique. Hufeland<ref>''Journal de médecine'', 1818.</ref> prétend avoir guéri, par la poudre de cette plante, à la dose de 60 centigr. à 1 gr. 25 centigr. dans les vingt-quatre heures, ou par l'huile essentielle, à la dose d'une goutte, des gouttes chroniques qui avaient résisté aux remèdes les plus énergiques. Ratier<ref>''Dictionnaire de médecine et de chirurgie pratiques'', t. XVI.</ref> fait remarquer que, dans ces cas, la guérison a pu être le résultat de la purgation, qui ne manque pas d'avoir lieu quand ce médicament est employé à dose suffisante. Rave<ref>''Bulletin général de thérapeutique'', t. XL1I, p. 276.</ref> recommande la sabine à l'intérieur et à l'extérieur dans les cas où la goutte chronique a produit des contractures des membres ou des paralysies. La sabine est alors employée à l'extérieur sous forme de bains locaux, que l'on prépare avec une infusion de cette plante, ou bien l'on fait subir des frictions avec l'essence de sabine sur les parties malades. A l'intérieur, l'auteur recommande de triturer ensemble une demi-once (15 gr.) de sucre et autant de feuilles fraîches de sabine, et de diviser le tout en douze parties. On administre toutes les heures une dose. La proportion de la sabine est trop élevée : elle pourrait causer des accidents ; il serait prudent de la diminuer
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de l'irritabilité et de la contractilité de cet organe, deux états qui ne s'ex-cluent pas toujours, il conseille d'unir le seigle ergoté à la sabine, en l'ajou-tant à l'infusion. Le seigle ergoté lui paraît indiqué pour régulariser lescontractions utérines, lorsque les avortements antérieurs ont eu lieu sansêtre précédés d'hémorrhagie. La dose de cette dernière substance est moi-tié de celle de la sabine.<references/>
Lorsque les avortements ont été précédés par un état spasmodique des
voies urinaires, avec ténesme vésical et miction difficile et douloureuse
l'auteur ajoute à l'infusion 6 gouttes de teinture de cantharides. Quand
l'avortement qui a eu lieu a été précédé de dérangements dans les fonctions
digestives (anorexie, vomituritions, crampes d'estomac, diarrhée, etc.), il
donne l'ipécacuanha en substance, un seizième de grain par dose, en alter-
nant avec l'infusion de sabine.
Les faits rapportés par l'auteur ne laissent aucun doute sur l'action spé-ciale de la sabine contre certaines dispositions abortives bien appréciées, etméritent toute l'attention des praticiens.[941]
On a employé avec quelque succès, dans la chute au moins de moitié et de ne l'utérusaugmenter que graduellement, suivant la décocsusceptibilité individuelle. Dans les cas de goutte compliquées de contractures et de nodosités articulaires, Koppe<ref>''Medizinisch-tion chirurgische Wochenschrift'' et ''Gazette des hôpitaux'', février 1852.</ref> recommande à l'extérieur la composition suivante : Baume de sabine copahu, baume du Pérou, de chaque 2 1/2 onces (30 75 gr. pour 350 ) ; huile essentielle de sabine, 1 drachme (4 gr. réduits à moitié) en injection. Cette composition est appliquée au moyen de charpie, à sur la dosepartie malade. Sauvan<ref>''Bulletin de 2 cuillerées toutes les deux heuresla Société royale de médecine'', 1838. Comme nous </ref> a présenté à l'avons vu plus liant,Académie un mémoire sur l'usage emploi de la sabine chez quelques malades atteints d'affections syphilitiques secondaires. Bien que le rapport de Cullerier devant cette société savante ait été peu favorable à l'intérieur peut avoir des résultats avantageux auteur, nous croyons devoir faire connaître les formules adoptées par ce dernier : 1° En décoction : feuilles de sabine, 15 gr. ; faites bouillir dansle prolapsus utérinSOO gr. d'eau pendant une demi-heure ; passez et ajoutez 30 gr. de sirop de cannelle ; dose, 2 cuillerées à soupe, quatre fois par jour ; — 2° en gargarisme, feuilles de sabine, 15 gr. ; faites bouillir pendant un quart d'heure dans 500 gr. d'eau ; passez et ajoutez : mucilage de gomme arabique, 30 gr. ; miel rosat, 30 gr. : usage toutes les heures; — 3° à l'extérieur, on en saupoudre les végétations.
Hufeland prescrit D'après Dupuis (''in'' Dieu), la poudre de sabineserait un remède très-efficace dans la blennorrhagie sans douleur, accompagnée d'une sensation de froid aux organes génitaux, du défaut d'érection, de la flaccidité du scrotum, etc. Il donne les feuilles en poudre à la dose de 5 2 1/2 centigr. matin etsoir, dans la leucorrhée qui se rattache uniquement à la faiblesse locale20 centigrammes dans les vingt-quatre heures. Cecélèbre praticien pense que la sabine agit sur la matrice en vertu J'ai employé deux fois ce remède dans des cas de blennorrhagie exempte d'irritation, sans résultat appréciable. Il m'a réussi contre uneaffinité spécialeblennorrhée qui avait résisté aux moyens ordinairement employés, chez un sujet faible, lymphatique, et qui s'est trouvé en même temps débarrassé de pertes séminales, contre lesquelles il avait vainement mis en usage les bains froids, le quinquina, le fer, etc. Ce dernier résultat est remarquable.
La sabine a été employée contre les affections vermineuses et surtoutcontre le tsenia. Elle a plutôt réussi contre les ascarides lombricoïdes quecontre le ver solitaire. Ray donnait comme anthelminthique le suc des feuillesmêlé avec du lait et un peu de sucre. Bulliard prescrit les feuilles cuitesmise en usage dans du laitdiverses autres maladies. L'infusion aqueuse Gilibert dit avoir guéri, au moyen de ces feuillescette plante, donnée en lavement (1 des fièvres intermittentes qui avaient résisté à5 gr. pour 1 kilogr. beaucoup d'eau, partagés en 4 lavements) est un anthelmin-thique très-efficacè, mais dont il faut user avec prudence; car il peutirriter,au point de déterminer une inflammation intestinale, surtout chez les en-fantsautres moyens. Un cataplasme Rau<ref>''Annales de son et médecine de décoction de sabine, appliqué sur lMontpellier'abdo-men, m'a suffi chez un enfant de trois ans, pour obtenir l1806.</ref> s'expulsion est bien trouvé de treizelombrics ce médicament dans l'espace ischurie des femmes en couches. On a même proposé la sabine comme un remède prophylactique et curatif de trois joursla rage : on sait à quoi s'en tenir sur ce moyen, ainsi que sur tant d'autres annoncés comme infaillibles contre cette affection.
Bréra (1) a donné avec succès l'extrait de sabine dans le rhumatisme chro-nique. Hufeland (2) prétend avoir guériEn Angleterre, par la poudre de cette plante, à ladose de 60 centigr. à 1 gr. 25 centigr. dans les vingt-quatre heures, ou paron emploie l'huile essentielle, à la dose d'une goutte, des gouttes chroniques qui avaientrésisté aux remèdes les plus énergiques. Ratier (3) fait remarquer que, dansces cas, la guérison a pu être le résultat de la purgation, qui ne manque pasd'avoir lieu quand ce médicament est employé à dose suffisante. Rave (4)recommande la sabine à l'intérieur comme puissant diurétique et à l'extérieur dans les cas où la gouttechronique a produit des contractures des membres ou des paralysies. Lasabine est alors employée à l'extérieur sous forme de bains locaux, que Ionprépare avec une infusion de cette plante, ou bien l'on fait subir des Inc-tions avec l'essence de sabine sur les parties malades. A l'intérieur, l'auteurrecommande de triturer ensemble une demi-once (15 gremménagogue.) de sucre et autantde feuilles fraîches de sabine, et de diviser le tout en douze parties. Un aa-ministre toutes les heures une dose. La proportion de la sabine est tropélevée : elle pourrait causer des accidents ; il serait prudent de la diminu
La poudre de sabine est employée à l'extérieur comme cathérétique. Elle entre dans le caustique de Plenck (1voyez ''Préparations et doses'') Bulletin , avec lequel on saupoudre les chancres, les condylômes, les verrues et les chairs fongueuses des sciences médicales ulcères. On se sert du mélange de Fèrussacpoudre de sabine et de sulfate de cuivre ou d'alun contre les végétations syphilitiques. On applique la pommade préparée avec cette plante pour produire la rubéfaction ou la vésication, tet comme détersive sur les ulcères. VIIILa décoction a été employée en lotions contre la gale, pet comme stimulante et détersive sur les ulcèresblafards, putrides, gangreneux. 272Boerhaave recommande comme très-efficace contre la teigne un cataplasme composé de feuilles de sabine pilées, d'huile et de sel commun.(En Hongrie, la décoction concentrée de sabine est un moyen populaire contre les polypes nasaux. Cette même décoction m'a donné de très-beaux résultats, en injections, dans un cas de prolapsus utérin, qui a été fort amélioré en moins de deux mois.)
(2) Journal On a prescrit l'huile volatile de médecinecette plante, amenée à l'état de liniment, 1818.
(3) Dictionnaire de médecine et de chirurgie pratiques, t. XVI.____________________
(4) Bulletin général de thérapeutique, t. XL1I, p. 276.downloadModeText.vue.download 970 sur 1308<references/>
SABINE. 9Zil[942]
aumoins de.moitié et de ne l'augmenter que graduellement, suivant la sus-ceptibilité individuelle. Dans dans les cas de goutte compliquées de contracturesetdenodosités articulairesdouleurs névralgiques, Koppe (1) recommande à l'extérieur la com-position suivante : Baume de copahurhumatismales, baume du Pérouarthritiques, de chaque 2 1/2onces (75 gretc.); huile essentielle de sabine, 1 drachme (4 gr.). Cette compo-sition La teinture est appliquée au moyen de charpie, sur la partie malade.Sauvan (2) a présenté à l'Académie un mémoire sur l'emploi de fa sabinechez quelques malades atteints d'affections syphilitiques secondaires. Bieneue le rapport de Cullerier devant cette société savante ait été peu fa-vorable à l'auteur, nous croyons devoir faire connaître les formulesadoptées par ce dernier : 1° En décoction : feuilles de sabine, 15 gr.; faitesbouillir dans SOO gr. d'eau pendant une demi-heure ; passez et ajoutez 30 gr.de sirop de cannelle; dose, 2 cuillerées à soupe, quatre fois par jour; —2» employée en gargarisme, feuilles de sabine, 15 gr. ; faites bouillir pendant un quartd'heure frictions dans 500 grles mêmes cas. d'eau; passez et ajoutez : mucilage de gomme arabi-Hufeland dit que, 30 gr. ; miel rosat, 30 gr. : usage toutes les heures; — 3° à l'extérieur,on en saupoudre les végétations. D'après Dupuis (in Dieu), la sabine serait un remède très-efficace dansla blennorrhagie sans douleur, accompagnée d'une sensation de froid auxorganes génitaux, du défaut d'érection, de la flaccidité du scrotum, etc.1 donne les feuilles en poudre à la dose de 2 1/2 centigr. à 20 centi-grammes fomentations ou en bains produit des effets extraordinaires et vraiment spécifiques dans les vingt-quatre heures. J'ai employé deux fois ce remèdedans des cas de blennorrhagie exempte d'irritationulcères scorbutiques, sans résultat apprécia-ble. Il mmême lorsqu'il y a réussi contre une blennorrhée qui avait résisté aux moyens ordi-nairement employés, chez un sujet faible, lymphatique, et qui s'est trouvéen même temps débarrassé de pertes séminales, contre lesquelles il avaitvainement mis en usage les bains froids, le quinquina, le fer, etccarie. Ce der-nier résultat est remarquable. La sabine a été mise en usage dans diverses autres maladies. Gilibert ditavoir guéri, au moyen de cette plante, médecin conseille aussi des fièvres intermittentes qui avaientrésisté à beaucoup d'autres moyens. Rau (3) s'est bien trouvé de ce médi-cament dans bains avec l'ischurie des femmes en couches. On a même proposé lasatine comme un remède prophylactique et curatif infusion de la rage : on sait àpi s'en tenir sur ce moyen, ainsi que sur tant d'autres annoncés comme" infaillibles contre cette affection.(En Angleterre, on emploie lcalamus aromaticus'huile essentielle de sabine comme puissantfcéplque et emménagogue.) La poudré de sabine est employée à l'extérieur comme cathérétique. Elleentre dans le caustique de Plenck (voyez Préparations et doses), avec lequelonsaupoudre les chancres, les condylômes, les verrues et les chairs fon-gueuses des ulcères. On se sert du mélange de poudre de sabine et desulfate de cuivre ou d'alun contre les végétations syphilitiques. On appliquela pommadepréparée avec cette plante pour produire la rubéfaction ou la, «cationoutre le traitement général, et comme détersive sur dans les ulcères. La décoction a été employée«Motions contre la galeaffections scrofuleuses, et comme stimulante et détersive sur les ulcères«ards, putrides, gangreneux. Boerhaave recommande comme très-effi-wce contre la teigne un cataplasme composé de feuilles de sabine piléescarie,"taule et de sel commun. le psedarthrocace (En Hongrie, la décoction concentrée de sabineWttn.moyen populaire contre les polypes nasaux. Cette même décoction'!« • ■n. ^e très-beaux résultats, en injections, dans un cas de prolapsus™, qui a été fort amélioré en moins de deux mois.coxalgie)Una prescrit l'huile volatile de cette plante, amenée à l'état de liniment, MÏm'î?is';h~chirur9it>che Wochenschrift et Gazette des hôpitaux, février 1852.3 2 îela Sociité royale de médecine, 1838.u Annales de .médecine de Montpellier, 1806. [942]
dans les douleurs névralgiques, rhumatismales, arthritiques, etc. La teinture
est employée en frictions dans les mêmes cas. Hufeland dit que la sabine
en fomentations ou en bains produit des effets extraordinaires et vraiment
spécifiques dans les ulcères scorbutiques, même lorsqu'il y a carie. Ce mé-
decin conseille aussi des bains avec l'infusion de calamus arornaticus et de
sabine, outre le traitement général, dans les affections scrofuleuses la
carie, le psedarthrocace (coxalgie).
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