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Romarin (Cazin 1868)

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|nomcourtsuivant=Ronce
}}
 
 
__TOC__
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== Romarin ==
Nom accepté : ''[[Rosmarinus officinalis]]''
Le romarin sauvage convient plus spécialement comme léger narcotique dans quelques maladies convulsives et spasmodiques (asthme, coqueluche).
Campegius (Champier) pensait que le romarin pouvait très-bien remplacer la cannelle. « ''Habent Indi suum cinnamomum, habent et Galli suum rosmarinum'' 1<ref>Campegius, ''Hortus gallic.''</ref>. » J'emploie le romarin pour aromatiser les vins médicinaux toniques. L'infusion de sommités fleuries de cette plante m'a été fort utile dans divers cas de fièvres mucoso-adynamiques, que l'on désigne aujourd'hui par le nom assez vague de fièvres typhoïdes, appliqué sans distinction à des variétés que l'on est ensuite obligé de distinguer par le mot forme. Selon que les symptômes muqueux, bilieux, adynamiques ou ataxiques prédominent, on dit fièvre typhoïde forme muqueuse, bilieuse, etc., ce qui charge la nomenclature sans rien ajouter à la science.
JL'emploie le usage du romarin pour aromatiser dans les vins médicinaux toniques. L'in- fusion de sommités fleuries de cette plante fièvres pernicieuses, adynamiques et ataxiques m'a été fort utile dans divers- cas de fièvres mucoso-adynamiquessuggéré par une circonstance qui se rencontre souvent à la campagne, que lsavoir : la pénurie des moyens ordinairement employés. J'étais au village de Verlinethun ; on désigne aujourd'hui par le nom assez vague me prie de fièvres typhoïdesvisiter un malheureux qui, appliqué sans distinction à des vame dit- riétés que l'on , est ensuite obligé sur le point de distinguer par mourir. Je trouve, dans une chaumière située sur le mot formebord d'un marais, un homme de quarante ans environ, malade depuis huit heures, couché sur une paillasse, occupant une place éclairée par un carreau fixé à demeure, où l'air n'est jamais renouvelé, et dans laquelle deux personnes ne peuvent se mouvoir sans se coudoyer. Selon que Un état complet d'immobilité, la face décolorée, les symptômes muqueuxyeux à demi ouverts, bilieuxun délire taciturne, adynamiques ou ataxiques prédominentun pouls faible, on dit fièvre typhoïde forme muqueusepetit, bilieuseconcentré, etc.mais peu fréquent, ce qui charge la no- menclature langue dans son état naturel, la respiration courte, mais sans rien ajouter gêne, sont autant de symptômes qui me font croire, chez ce malheureux, à l'existence d'un accès de fièvre intermittente pernicieuse. Demander de l'ail pour appliquer, non à la scienceplante des pieds qui est dure et calleuse, mais sur les genoux ; aller dans le ''jardinet'' à la recherche de quelque plante excitante, cueillir des sommités de romarin, en préparer une infusion concentrée, en administrer immédiatement au malade, tout cela ne fut que l'affaire d'un instant : ''necessitas medicinam invenit, experientia perfecit'' (Baglivi).
LJ'usage du romarin dans les fièvres pernicieuses, adynamiques et ataxiques mavais annoncé que si l'a été suggéré on parvenait par une circonstance qui se rencontre souvent ces moyens à la campagnese rendre maître de l'accès, savoir : la pénurie des moyens ordinairement employés. Jle malade serait beaucoup mieux ; mais qu'étais au village de Verlincthun; on me prie de visiter un malheureux quisecond accès, me dit-beaucoup plus dangereux, aurait lieu si on, est sur ne se hâtait de le prévenir par le point moyen du sulfate de mourir. Je trouvequinine, que je promis de remettre à la personne qui devait venir, dans une chaumière située sur le bord d'un maraislendemain de bonne heure, un homme me donner connaissance de quarante ans environ, l'état du malade depuis huit heures. N'ayant vu personne, couché sur une paillasseje le crus mort. Cependant, occupant une place éclairée par un carreau fixé à demeure, où quatre jours après on vint me dire qu'il allait beaucoup mieux ; mais que l'air intervalle que j'avais annoncé n'est jamais renouveléayant pas eu lieu, et dans laquelle deux personnes nepeuvent se mouvoir sans se coudoyer. Un état complet don s'immobilité, la (ace décolorée, les yeux à demi ouverts, un délire taciturne, un pouls faible, petit, concentré, mais peu fréquent, la langue dans son état était contenté de continuer l'naturel, la res- piration courte, mais sans gêne, sont autant usage de symptômes qui me font croire, chez ce malheureux, à l'existence d'un accès infusion de fièvre intermittente pernicieuseromarin. Demander Je me transportai de l'ail pour appliquersuite près de ce malade, non à la plante des pieds qui est dure et calleuseque je trouvai dans un état satisfaisant. Il avait recouvré son intelligence, mais sur les genoux le pouls était mou, développé ; aller dans le jardinet à une chaleur halitueuse de la re- cherche de quelque plante excitantepeau, cueillir des sommités quelques instants de romarinsommeil, en préparer une infusion concentréesoif modérée, en administrer immédiatement au ma- ladele jeu naturel et activé de toutes les sécrétions, tout cela ne fut que l'affaire annonçaient le résultat d'un instant : nécessitas medicinam invenit, a/ferientiàperfecit (Baglivi)une réaction salutaire et le rétablissement prochain de la santé.
L ail avait produit une rubéfaction vive et quelques phlyctènes. JCette révulsion avait ouvert la marche vers l'avais annoncé que si amélioration, l'on parvenait par ces moyens à se rendre maître de infusion stimulante l'accès, le malade serait beaucoup mieux ; mais qu'un second accès, beaucoup plus dangereux, aurait lieu si on ne se hâtait de le prévenir par le moyen du sulfate de quinine, que je promis de remettre à la personne qui devait venir, le lendemain de bonne heure, me donner connaissance de j'éfetdu maladea continuée. N'ayant vu personne, je le crus mort. Cependant, quatre jours après on vint me dire qu'il allait beaucoup mieux; mais que l'inter- valleque j'avais annoncé On n'ayant est pas eu lieu, étonné de cet effet quand on s'était contenté de continuer réfléchit que le
usage de l'infusion de romarin. Je me transportai de suite près de ce ma- lade, que je trouvai dans un état satisfaisant. Il avait recouvré son intelli- gence, le pouls était mou, développé ; une chaleur balitueuse de la peau, Wques instants de sommeil, une soif modérée, le jeu naturel et activé de ____________________
« v?-les sécréti°ns, annonçaient le résultat d'une réaction salutaire et le «aWissement prochain de la santé. <references/>
L ail avait produit une rubéfaction vive et quelques phlyctènes. Cette
révulsion avait ouvert la marche vers l'amélioration, l'infusion stimulante
>a continuée. On n'est pas étonné de cet effet quand on réfléchit que le
M Campegius, Hortus gallic. [922]
downloadModeTextromarin contient un principe gommo-résineux, une huile volatile limpide très-odorante, et du camphre en plus grande quantité que la plupart des autres labiées.vue.download 951 sur 1308
Je regarde donc le romarin comme un des meilleurs stimulants antispasmodiques que l'on puisse employer dans les fièvres typhoïdes. Je l'ai adopté définitivement dans le traitement de ces fièvres, surtout lorsque les symptômes ataxiques dominent. Je le joins quelquefois à la racine d'angélique et à l'écorce de saule, dans les cas où l'adynamie, la putridité, caractérisent la maladie.
922 RONCEHulse, au rapport de Ray<ref>''Catal. pl. angl.''</ref>, employait contre les scrofules l'infusion de romarin et de scolopendre, de chaque une poignée pour 2 kilogr. de vin, dont il faisait prendre 8 cuillerées deux fois par jour. On faisait en même temps fomenter les engorgements glanduleux avec ce même vin.
romarin contient Vandermonde<ref>''Dictionnaire de santé'', t. II, p. 475.</ref> dit qu'un principe gommodemi-résineuxgros (2 gr.) d'extrait de romarin, une auquel on ajoute 3 ou 4 gouttes d'huile volatile limpide très-odoranteessentielle de ce végétal, et du camphre en plus grande quantité que la plupart des autres labiéesréitérant plusieurs fois cette dose, est un remède sûr et éprouvé contre le ver solitaire.
Je regarde donc le Les feuilles de romarin , cuites dans du vin, conviennent comme un des meilleurs stimulants anti- spasmodiques que l'on puisse employer résolutif dans les fièvres typhoïdesengorgements pâteux et indolents. Je l'les ai adopté définitivement dans le traitement de ces fièvres, surtout lorsque employées ainsi sur les symptômes ataxiques dominent. Je le joins quelquefois gonflements articulaires, à la racine dsuite des entorses. Heister a surtout obtenu de bons effets de leur application en topique sur des tumeurs scrofuleuses du cou. D'angé- lique et à autres les ont employées en sachets contre l'écorce de saule, dans les cas où œdème. Elles conviennent en gargarisme contre l'adynamieangine chronique, et en bains contre le rhumatisme chronique, les scrofules, la putriditéchlorose, carac- térisent la maladiedébilité des enfants.
Hulse, au rapport de Ray (1), employait contre les scrofules l'infusion de romarin et de scolopendre, de chaque une poignée pour 2 kilogr. de vin dont il faisait prendre 8 cuillerées deux fois par jour. On faisait en même' temps fomenter les engorgements glanduleux avec ce même vin. ____________________
Vandermonde (2) dit qu'un demi-gros (2 gr.) d'extrait de romarin, auquel on ajoute 3 ou 4 gouttes d'huile essentielle de ce végétal, en réitérant plu- sieurs fois cette dose, est un remède sûr et éprouvé contre le ver solitaire. <references/>
Les feuilles de romarin, cuites dans du vin, conviennent comme résolutif
dans les engorgements pâteux et indolents. Je les ai employées ainsi sur les
gonflements articulaires, à la suite des entorses. Heister a surtout obtenu de
bons effets de leur application en topique sur des tumeurs scrofuleuses du
cou. D'autres les ont employées en sachets contre l'oedème. Elles conviennent
en gargarisme contre l'angine chronique, et en bains contre le rhumatisme
chronique, les scrofules, la chlorose, la débilité des enfants.
[[Catégorie:Cazin 1868]]
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