== Ricin ==
Nom accepté : ''[[Ricinus communis]]''
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menée mence de ricin une sorte d'huile résineuse, molle, analogue à la résine de l'huile d'é- misei épurge mais qu'il a considérée comme un produit complexe. —L— L'huile de ricin est moins active'que les semences qui l'ont fournie; c'est que l'huile qui s'écoule sous la presse entraîne comparativement moins de résine qu'il n'en reste dans le marc. [L'ammoniaque transforme l'huile de ricin en ''ricénolamide '' =C38rpîiAzO"C<sub>38</sub> H<sub>35</sub> Az O<sub>4</sub>. Lorsqu'on la distille avec la potasse, on obtient de l'alcool caprylique, et il reste pour résidu du sel acétate de jetasse-potasse ; elle se décompose vers 270 degrés, et elle produit alors un grand nombre d'a- cidesvolatilsacides volatils, parmi lesquels on trouve les acides ricinique, élaïodique (déjà mentionnés), oenanthyïïqueœnanthylique, et un peu d'acroléine, de l'oenartholœnanhol, dontla dont la formule = C <sub>14 </sub> H 1402 <sub>14</sub> O<sub>2</sub> (Bussy). Oxydéepar Oxydée par l'acide sulfurique et le bichromate de potasse, l'huile de ricin se transforme en (ilerolet ''valerol'' et en acide oenanlhylique œnanthylique (Arzbrecher). D'après Saalmuller, l'huile de ricin con- tient contient un acide solide, l'acide ''ricinoléique'', = G3SH"03HOC<sub>38</sub> H<sub>35</sub> O<sub>5</sub> HO, qui fond à 74 degrés, et qui se rapproche de l'acide palmitique.] — L'huile de ricin qui nous vient de l'Amérique est colorée, légèrement rougeâtre, d'une saveur très-âcre, ce qui tient au mélange des véritables ricins avec plusieurs autres euphorbiacées, telles que les ''Jatropa curcas'', mul- lièti''multifida'',''gossifolia'', et le ''croton tiglium'', et aussi au mauvais procédé suivi pour son extrac- tion extraction. On peut, en chauffant cette huile, lui enlever une grande partie de son âcreté et en obtenir ainsi l'huile douce de ricin ; mais on doit préférer celle de France, toujours beaucoup mieux préparée, surtout en Provence.
y : - PRÉPARATIONS PHARMACEUTIQUES ET DOSES.
4I'HTÉMEDR<center>PRÉPARATIONS PHARMACEUTIQUES ET DOSES. — Semences, une ou deux, tomme drastique (exige une -grande circon- spection,) </center>
Emulsioii de. semences, 20, 30 ou 50 centigr.
de : ces semences en émulsion forment un
purgatif agréable au goût.
Huile de ricin, 8 gr. pour les enfants en bas
. âgé, .15 à 30 gr. pour les adolescents et
pour les adultes. Pure ou mêlée à du bouil-
lon-aux. herbes chargé d'oseille, à do l'eau
sucrée '-et ■-'aromatisée,- à l'infusion de thé
aVec addition d'un peu d'eau-de-vie, à l'in-
fusion de menthe avec addition de suc de
citron.ou d'oseille et un peu de jaune d'oeuf
pour faire une émulsion, à du café, au suc de
. citron et à l'eau sucrée, aux sirops de limon,
de, fleurs de pêcher, de chicorée. — Chez
les enfants' à la., mamelle, je l'administre
avec facilité, incorporée à la poudre de
isucre, en consistance de marmelade. Les
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.moment, même de l'administration ; autre-
ment le. tout s'épaissit et forme une sorte
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mi aussi proposé, pour diminuer la con-
MMce.de l'émulsion gommeuse, d'y ajouter
h sirop; a-orgeat.
yïwis{|align="center"| style="padding:0.5em; width:300px; text-align:left; border-right: solid 1px black;" | A L'goûttésINTÉRIEUR. — Semences, une ou deux, comme drastique (exige une grande circonspection.)<br \>Emulsion de semences, 20, 30 ou 50 centigr. de ces semences en émulsion forment un purgatif agréable au goût.<br \>Huile de ricin, 8 gr. pour les enfants en bas âge, 15 à 30 gr. pour les adolescents et pour les adultes. Pure ou mêlée à du bouillon aux herbes chargé d'oseille, à de l'eau sucrée et aromatisée, à l'infusion de thé avec addition d'un peu d'eau-de-vie, à l'infusion de menthe avec addition de suc de citron ou d'oseille et un peu de jaune d'œuf pour faire une émulsion, à du café, au suc de citron et à l'eau sucrée, aux sirops de limon, de fleurs de pêcher, de chicorée. — Chez les enfants à la mamelle, je l'administre avec facilité, incorporée à la poudre de sucre, en consistance de marmelade. Les mélanges liquides ne doivent se faire qu'au moment même de l'administration ; autrement le tout s'épaissit et forme une sorte de gelée désagréable à prendre. L'huile de ricin s'administre encore en émulsion, et alors le jaune d'œuf vaut mieux que la gomme, qui augmente la consistance de la potion ; mais elle perd sous cette forme de ses propriétés purgatives.<br \>(On a aussi proposé, pour diminuer la consistance de l'émulsion gommeuse, d'y ajouter du sirop d'orgeat.<br \>Trois gouttes d'essence d'amandes amères wmoniquent communiquent un parfum et une saveur agréa- ™oeâl°Çgragréables à 100 gr. d'huile de ricin nauséeuse du com- «cecommerce.L 'action purgative n'est pas changée.) TOonpnrgativ©Potion purgative : huile de ricin, 32 gr. ; eau | style="padding:0.5em; width:300px; text-align:left;" | de menthe, 32 gr.; eau commune, 64 gr., jaune d'œuf n° 1.<br \>Mixture anglaise : huile de ricin, 32 24 gr. ; hydrolat de menthe, 30 gr. ; soluté de potasse, 8 gr. — Bien agiter pour former une émulsion (excellente préparation).<br \>Huile de ricin plus purgative ou drastique : ajoutez à l'huile de ricin 1 ou 2 gouttes d'huile de croton ou 4 à 8 gouttes d'huile d'épurge. J'ai souvent employé ce mélange dans ma pratique rurale.<br \>Savon d'huile de ricin. Suivant Stümcke<ref>''Abeille médicale'', l853, t. X, p. 20.</ref>, la saponification de l'huile de ricin par les alcalis se fait avec une grande facilité. Cette huile fournit avec la soude, entre autres, un savon blanc et dur qui, administré sous forme pilulaire, constitue un remède laxatif des plus commodes.<br \>Huile de ricin et essence de térébenthine : huile de ricin, 24 gr. ; essence de térébenthine, 8 gr. ; à administrer seul ou en émulsion. — Les propriétés purgatives de l'huile de ricin sont singulièrement accrues par cette addition, et les constipations les plus opiniâtres, dit-on, n'y résistent pas. (Préparation usitée en Angleterre.)<br \>(Pilules à l'huile de ricin (St. Martin) : huile de ricin, 15 gr. ; gomme arabique pulvérisée, 8 gr.; eau , 15 gr. — Emulsionuez et ajoutez par petites parties farine de froment ou magnésie calcinée, 15 gr. — Laissez sécher à l'air.)<br \>A L'EXTÉRIEUR. — Lavement, 64 gr. (pure ou en suspension à l'aide d'un jaune d'œuf) dans décoction de guimauve ou de graine de lin, 250 gr.<br \>En frictions ou embrocations sur l'abdomen. (Peu efficaces.) |}
de menthe, 32 gr.; eau commune, 64 gr.,
jaune d'oeuf n° 1.
Mixture anglaise : huile de ricin, 24 gr.; hy- drolat de menthe, 30 gr.; soluté de potasse, 8 gr. — Bien agiter pour former une émul- sion (excellente préparation). Huile de ricin plus purgative ou drastique : ajoutez à l'huile de ricin 1 ou 2 gouttes d'huile de croton ou 4 à 8 gouttes d'huile d'épurge. J'ai souvent employé ce mélange dans ma pratique rurale. ' ' Savon d'huile de ricin. Suivant Stûmcke■(!), la saponification de l'huile de ricin par les alcalis se fait , avec une grande facilité. Cette huile fournit avec la soude, entre au- tres, un savon blanc et dur qui, administré sous forme pilulaire, constitue un remède laxatif des plus commodes. Huile de ricin et essence de térébenthine: huile de ricin, 24 gr.; essence de térébenthine, 8 gr.; à administrer seul ou en émulsion.— • Les propriétés purgatives de l'huile de fruits du ricin sont singulièrement accrues par cette addi- tion, et les constipations les plus opiniâtres, dit-on, n'y résistent pas. (Préparation usi- tée en Angleterre.) (Pilules à l'huile de ricin (St. Martin) : huile de ricin, 1.5 gr.; gomme arabique pulvérisée, 8 gr.; eau, 15 gr. — Emulsionuez et ajoutez par petites parties farine de froment ou magnésie calcinée, 15 gr. — Laissez sécher à l'air.) A L'EXTÉRIEUB. — Lavement, 64 gr. (pure ou en suspension à l'aide d'un jaune d'oeuf) dans décoction de guimauve ou de graine de lin, 250 gr. . En frictions ou embrocations sur l'abdomen. (Peu efficaces.) «sirmtsduricin n'étaient point employés en médecine, bien que leur P^priété propriété purgative fût connue des anciens" . On les regardait comme dange- reoedangereux. Peux, outrois Deux ou trois suffisent pour produire des vomissements, des selles oysentériques dysentériques et tous les accidents dus à une vive irritation du tube digestif. *On les a recommandés néanmoins comme drastiques. On a prétendu aussi Pi que pris pendant dix à douze jours, à la dose d'un ou deux, ils guérissent $ Meittè médicale, lS5i, t. X, p. 20. '.."
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la gonorrhée; mais leur usage exige une grande circonspection, et l'on doil doit même, suivant l'aveu de Rolfinck, s'en abstenir.
Mialhe rapporte divers résultats obtenus par l'émulsion des semences de ricin : 10 gr. de ces semences, dépouillées de leurs coques, produisirent uiî un effet éméto-cathartique qui persista pendant près de trois jours, sans oue que les opiacés, les boissons gazeuses froides, les cataplasmes, pussent parvenir à le maîtriser. Une émulsion préparée avec une dose moitié moindre c'est- à-dire avec S 5 gr., détermina vingt-huit vomissements et dix-huit évacuations alvines. Enfin, avec une troisième émulsion contenant seulement 1 gr. de semences de ricin, l'effet éméto-cathartique fut encore des plus marqués .
Mialhe conclut de ces faits :
:1° Que le principe oléo-résineux, trouvé par Soubeiran dans les semences du ricin, n'existe qu'en proportion très-faible dans l'huile de ces semences tandis qu'il se retrouve en totalité dans leur émulsion ; '
:2° Que les ricins de France renferment en grande proportion le principe acre âcre éméto-cathartique, qui est propre à un grand nombre de plantes delà de la famille des euphorbiacées ;
3» :3° Que l'émulsion de semences de ricin, préparée avec seulement 20,30 ou 50 centigr. de semences, constitue peut-être le purgatif le plus agréable au goût de tous ceux usités jusqu'à ce jour (si toutefois l'effet vomitif de cette émulsion cesse complètement, alors qu'on diminue convenablement la dose de semences).
J'emploie cette dernière émulsion depuis plusieurs années avec des résul- tats résultats constants, comme purgatif à la fois agréable et économique. Elle n'a amené le vomissement qu'une seule fois, sans doute par une disposition particulière à la personne à laquelle je l'avais administrée. Lorsque je soup- çonne soupçonne cette disposition, je fais prendre l'émulsion en deux fois, à une demi- heure d'intervalle. A moindre dose, elle m'a réussi dans les constipations les plus opiniâtres, et sans avoir l'inconvénient d'irriter le gros intestin comme l'aloës et autres médicaments analogues, ordinairement mis en usage pour
combattre ces affections.
Ce ne fut que vers 1767 que l'on songea à en extraire l'huile, employée d'abord en Angleterre sous le nom vulgaire dd’''huile de castor (i)''<ref>Cavan's, ''Dissert. on the oleum palmæ christi, seu oleum ricini'', etc., 2e édit., 1769.</ref> ; mais elle ne fut bien connue et son usage ne fut bien répandu en France que par les ou- vrages ouvrages d'Odier de Genève, en 1778.
On la prescrit dans tous les cas où les laxatifs sont indiqués. C'est un pur- gatif purgatif doux, qui, à la dose de 10 à 60 gr., convient surtout lorsqu'il existe une irritation des voies digestives, comme dans les cas de colique, de péri- tonitepéritonite, de dysenterie, de hernie étranglée, d'engouement stercoral, d'inflam- mation inflammation sourde, obscure des intestins, de rétention de calculs dans les canaux biliaires, l'iléus, etc. Elle fait cesser la constipation beaucoup mieux que les purgatifs les plus énergiques, et convient sous ce rapport aux hypo- ebondriaques hypochondriaques et auxhémorrhoïdairesaux hémorrhoïdaires.Il suffit, pour remplir cette indication, d'en ordonner 10 gr. chaque jour ou de deux jours l'un. (Il faut bien être pénétré de ce fait qu'une petite dose produit presque le même effet qu'une forte, que dès lors il devient inutile de prescrire.) On la donne avec avantage dans l'empoisonnement produit par les corps acres âcres et délétères, comme les champignons, les renonculacées. Dans l'Inde, on l'administre avant 1 ac- couchementl'accouchement. Gartner (2) <ref>''Bulletin des sciences médicales de Férussac'', t. XXII, p. 247.</ref> la conseillé conseille dans la fièvre puerpérale et la sup- pression suppression des lochies, par cuillerées, unie au calomel. P. Dubois la donne habituellement aux femmes en couches par cuillerées à café dans du nom - Ion bouillon aux herbes : 3 cuillerées à café suffisent ordinairement pour produire un résultat satisfaisant. Chez les nouveaux-nés, 1 cuillerée à café suffit souven (1) Cavan's, Dissert, on the oleum palmoe christi, seu oleum ricini, etc., 2e édit., 17» (2) Bulletin des sciences médicales de Férussae, t. XXII, p. 247. souvent
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contre la rétention du méconium. « On s'en sert avec avantage, dit Martin- Solon , à la suite des couches, dans quelques cas de péritonite, où l'on recon- naît reconnaît l'indication d'évacuer le canal intestinal. Corvisart l'unissait au sirop de nerprun, et prescrivait ce mélange, un peu épais, à la fin des péripneumo- niespéripneumonies ; il obtenait de cette médication de grands avantages, que nous avons souvent observés dans le service de Husson, et que, depuis, nous avons fréquemment constatés. » On l'emploie avec succès comme anthelmin- thiqueanthelminthique,: contre les lombrics. Dunant et Odier prétendent qu'on peut égale- ment également s'en servir pour l'expulsion du ténia. Mérat n'est pas de cet avis ; il est certain que les faits n'ont que rarement répondu d'une manière affir- mative affirmative à cette assertion. Cependant, employée conjointement avec la décoc- tion décoction de fougère mâle et l'éther, elle a quelquefois réussi au professeur Bour- sier Boursier dans le traitement de ce parasite dangereux. Il ne faut pas oublier qu'à l'époque où l'huile de ricin était préconisée comme ténifuge, on n'employait que celle qui nous venait d'Amérique, et dont l'efficacité anthelminthique était peut-être due aux principes plus acres âcres qu'elle contenait. Lavergne (1) a obtenu la guérison d'un iléus très-grave causé par la réten- tion des matières fécales, en-faisant administrer au malade le mélange de 20 gr. d'huile de ricin et de 65 gr. d'huile d'amandes douces. Le soulage- ment fut instantané. Néanmoins, on réitéra la potion, à prendre par cuil- lerées d'heure en- heure : nouvelles selles en parties moulées. Dès ce mo- ment," amélioration rapide. « Pison rapporte qu'au Brésil on applique de l'huile de ricin sur le nom- bril des enfants, pour leur faire rendre des vers. Nous avons essayé de fric- tionner ainsi le ventre avec de l'huile de ricin, soit comme laxatif, soit comme anthelminthique; nous avons rarement obtenu le premier, jamais le second de ces effets. On a vanté aussi l'usage de cette huile, en lavement ou enpotion, contre la colique saturnine. Il s'en faut, d'après nos essais, du moins, que ce médicament procure de fréquentes et durables guérisons dans cette affection ; son action paraît le plus souvent insuffisante. Toutefois, on peut la prescrire avec avantage lorsque la maladie a peu d'intensité (2). » J'ai souvent employé avec avantage dans les fièvres muqueuses, surtout chez les enfants, l'huile de ricin mêlée avec le suc d'oseille, l'infusion de menthe et du sucre, unis au moyen d'un peu de jaune d'oeuf.
Lavergne (Spencer Thompson se trouve aussi 1)<ref></ref> a obtenu la guérison d'un iléus très-bien grave causé par la rétention des matières fécales, en faisant administrer au malade le mélange de cette 20 gr. d'huile dans les affec- tions diarrhéiques de ricin et dysentériques chez les enfants (3)de 65 gr. d'huile d'amandes douces. Le soulagement fut instantané. Néanmoins, on réitéra la potion, à prendre par cuillerées d'heure en heure : nouvelles selles en parties moulées. Dès ce moment, amélioration rapide.
Carnavale Arella (4) a retiré les plus grands avantages « Pison rapporte qu'au Brésil on applique de l'huile de ricin à petites doses fréquemment répétéessur le nombril des enfants, pour leur faire rendre des vers. Nous avons essayé de frictionner ainsi le ventre avec de l'huile de ricin, soit comme remède antiphlogistique dans les affections inflammatoires laxatif, soit comme anthelminthique ; nous avons rarement obtenu le premier, jamais le second de ces effets. On a vanté aussi l'usage de cette huile, en lavement ou en potion, contre la muqueuse gastro-intestinalecolique saturnine.Il s'en faut, d'après nos essais, du moins, que ce médicament procure de fréquentes et durables guérisons dans cette affection ; son action paraît le plus souvent insuffisante. Toutefois, on peut la prescrire avec avantage lorsque la maladie a peu d'intensité (2) <ref></ref>. »
Sous la forme dJ'émulsionai souvent employé avec avantage dans les fièvres muqueuses, surtout chez les enfants, l'huile de ricin semble perdre mêlée avec le suc d'oseille, l'infusion de menthe et du sucre, unis au moyen d'un peu de sa jaune d'œuf.
Propriété purgative et (Spencer Thompson se rapproche des médicaments simplement émoltrouve aussi très- bien de cette huile dans les affections diarrhéiques et dysentériques chez les enfants (3)<ref></ref>.
™ts ; aussi convient-elle alors particulièrement dans Carnavale Arella (4)<ref></ref> a retiré les bronchites aiguësplus grands avantages de l'huile de ricin à petites doses fréquemment répétées, comme remède antiphlogistique dans les affections inflammatoires de la muqueuse gastro-intestinale.)
«oelaSous la forme d'émulsion, l'huile de ricin semble perdre un peu de sa propriété purgative et se rapproche des médicaments simplement émollients ; aussi convient-fln elle alors particulièrement dans les bronchites aiguës, sur la fin des pneumonies, etc., surtout lorsqu'il existe en même temps une tendance à la constipation.
UnileL'huile de ricin devient, avec le temps, rance, irritante et drastique. Je '"[fosouvent lui ai souvent substitué, dans ma pratique rurale, le mélange extemporané jd'huile d'oeillette œillette et d'huile de croton (1 goutte par 30 gr.) ou de celle d'épurge («■.4 à 8 gouttes).
Ce mélange de 1 partie d'huile de ricin et de 3 de collodion constitue le M1°djon collodion élastique employé dans les érysipèles, brûlures, etc., etc.
ws Les feuilles du ricin, que certains auteurs ont à tort regardées comme acres âcres et vénéneuses, ne sont qu'émollientes ; appliquées fraîches ou légère-
tel fc" 1' df médecine de Toulouse, 1843.