|nomcourtsuivant=Pyrèthre
}}
__TOC__
[883]
== Pulsatille == Nom accepté Noms acceptés : ''[[Anemone pulsatilla]]'' et ''[[Anemone pratensis]]''
[885]
<center>PRÉPARATIONS PHARMACEUTIQUES ET DOSES. </center>
A I'IBTÉBIEOB. — Infusion, de 2 à 15 gr. pour
0 S.;d'eau;. après un quart d'infusion, on
"'passe pour obtenir 360 gr. de liquide. Dose,
< :§e9Ô à 120 gr., trois fois par jour.
(BairdistiUéej 1 partie de plante fraîche pour
y 4 d'eau. Dose, de 1 à2 gr.
'Alcoolature: (piler la plante dans un mortier
■ deinarbre et l'a mettre en contact avec son
'.poids d'alcool à 90° centésimaux. Filirer
{|align="center"| style="padding:0.5em; width:300px; text-align:left; border-right: solid 1px black;" | A L'INTÉRIEUR. — Infusion, de 2 à 15 gr. pour ''Q.S.'' d'eau ; après un quart d'infusion, on passe pour obtenir 360 gr. de liquide. Dose, de 90 à 120 gr., trois fois par jour.<br \>(Eau distillée, 1 partie de plante fraîche pour 4 d'eau. Dose, de 1 à 2 gr.<br \>Alcoolature : (piler la plante dans un mortier de marbre et la mettre en contact avec son poids d'alcool à 90° centésimaux. Filtrer après dix jours). <br \>Extrait aqueux (1 kilogr. de feuilles sèches donnent 27 gr. d'extrait).<br \>Störck employait le suc non dépuré. On préfère actuellement l' _ extrait préparé avec le suc préalablement dépuré. — Dose : de 5 à 50 centig. et plus, progressivement, en plusieurs doses dans la journée. | style="padding:0.5em; width:300px; text-align:left;" | Saccharolé : extrait aqueux, 1 gr. ; sucre blanc, 20 gr. Mêlez. — 1 gr. trois fois par jour.<br \>L'extrait alcoolique est inerte ; le suc éthéré préconisé par Bouchardat est peu employé.<br \>Mixture de pulsatille stibiée (Rust) : extrait de suc, 2 gr. ; vin stibié, 15 gr. Dose, de 20 à 60 gouttes, trois fois par jour). (Amaurose.)<br \><br \>A L'EXTÉRIEUR. — Feuilles fraîches pilées comme rubéfiant et vésicant, épicarpique ou résolutif. — En surveiller l'emploi.<br \>Poudre, comme sternutatoire.<br \>Eau distillée, etc.<br \>(Collyre de Græfe : infusion, 180 gr. ; sublimé corrosif, 5 centigr. — Contre les taches de la cornée et les cataractes au début.) |}
Extrait- aqueux (1 ' kilogr. - de feuilles sèches
"•donnent 27 gr. d'extrait):
SUrrk employait le suc non dépuré. On pré- tère;actuellement La pulsatille commune, comme nous l'extrait préparé avec le suc avons dit plus haut, est âcre et préalablement dépuréirritante. — Dose : (Pilée fraîche et appliquée sur la peau, elle y produit de 5 l'érythème et même la vésication, si l'application est prolongée ; cette action peut aller jusqu'à 50 centigla mortification des parties soumises à son action). et plusBulliard rapporte le fait d'un vieillard chez lequel cette plante, progressivementlaissée pendant douze heures sur le mollet, en plusieurs dans l'dosesintention de guérir un rhumatisme très-dans douloureux, produisit la journéegangrène d'une grande partie du membre. Le mal céda aux scarifications et aux fomentations d'eau-de-vie camphrée. Cet homme fut en même temps complètement débarrassé de son rhumatisme.
Saccharolé (Le suc de la pulsatille produit sur la langue un sentiment intense d'âcreté ; un enfant cherchant à sentir de la pulsatille noire récemment pilée, fut pris d'une conjonctivite aiguë ; on cite encore le cas d'une ulcération de muqueuse labiale consécutive au contact prolongé d'une fleur de la même plante. De semblables phénomènes d'irritation se produisent par aspiration du côté des fosses nasales). Les deux espèces de pulsatille, données à l'intérieur à haute dose, enflamment l'estomac et frappent de stupeur le système nerveux. Elles sont rangées parmi les poisons âcres. A l'état sec, les bestiaux la mangent sans danger : extrait aqueux15 à 24 gr, 1 de poudre sèche n'ont pas incommodé des chiens, tandis que 60 gr.; sucre blancde suc de la plante fraîche les ont tués en six heures<ref>Orfila, 20 gr''Toxicologie'', 5e édit. Mêlez, t. — 1 grII, p. trois fois par jour152. </ref>. (L'extrait alcoolique est inerte agit un peu moins énergiquement;- le suc éthéré 4 gr. amènent la mort des mêmes animaux en six heures.
préconisé par Bouchardat Bien que Bock, dès 1546, en ait signalé les propriétés irritantes, (Helwing<ref>''Flora campana, seu pulsatilla cum suis speciebus et varietatibus methodice considerata et variis observationibus oculis curiosorum exposita'' ; in-12, fig. Lipsiæ, 1720. </ref> a le premier, d'une façon sérieuse, appelé l'attention sur la pulsatille. Mais c'est peu employéStörck<ref>''De usu pulsatillæ nigricant. medic.'' Vindebon., 1771.</ref> qui a mis en vogue la pulsatille des prés, espèce très-voisine, ainsi que nous venons de le faire remarquer, de notre pulsatille commune. Ce dernier, et d'autres auteurs après lui, ont vanté la pulsatille noire comme propre à combattre efficacement l'amaurose, les taies de la cornée, la cataracte, la paralysie, les rhumatismes, l'aménorrhée, la mélancolie, la syphilis consécutive, les ulcères opiniâtres, les dartres. C'est surtout dans ]e traitement de ces dernières que le célèbre médecin de Vienne dit avoir obtenu les résultats les plus avantageux de cette plante. Il employait ordinairement l'extrait, en commençant par une petite dose, qu'il augmentait graduellement (5 ou 10 centigr. à 1 gr. progressivement).
Mixture de pulsatille stibiée (Rust) : extrait Ce sucD'un autre côté, 2 gr.; vin stiliiéSmucker, 15 gr. DoseRichter, de 20 à 60 goutteset Bergius, trois fois par jour)dont le témoignage est également irrécusable, ont répété sans succès les expériences de Storck. (Amau rose.) Entre ces résultats contradictoires, l'observateur, en se livrant à de nou-
A L'EXTÉRIEUR. — Feuilles fraîches pilées. comme rubéfiant et vésicant, épicarpiuue ou résolutif. — En surveiller l'emploi. ____________________
Poudre, comme sternutatoire. <references/>
Eau distillée, etc..
(Collyre de Groefe : infusion, 180 gr. ; sublimé corrosif, 5 centigr. — Contre les taches de la cornée et les cataractes au début.) [886]
; Là pulsatille commune, comme nous l'avons dit plus haut, est acre et irritante.'(Pilée fraîche et appliquée velles études sur la peaucette plante, elle y produit doit se placer de lmanière à voir sans prévention jusqu'érythème ■jetmême;là vésication, si à quel point l'application exagération est prolongée; cette action peut aller jusqu'à la mortification des parties soumises à son action). Bulliard rap- porte levait d'un vieillard chez lequel cette plante, laissée pendant douze heures surles uns,et le:molletscepticisme chez les autres. En attendant, dans nous devons faire remarquer ici, comme nous l'intention avons fait pour la ciguë, que Störck préparait ses extraits avec beaucoup de guérir un rhumatisme très-doulou- reuxsoin, produisit afin de conserver la gangrène d'une grande partie active du membre. Le mal céda aux scarifications et aux fomentations d'eau-médicament ; il évitait surtout de-vie camphrée. Cet homme îjit en mêriié temps complètement débarrassé de son rhumatisme. l', (Le.suc de la pulsatille produit sur la langue un sentiment intense d'âcreté ; un',ènfaht cherchant exposer à sentir de la pulsatille noire récemment pilée, fut pris "d'une conjonctivite aiguë ; on cite encore le cas d'une ulcération de mutrès- queuse labiale consécutive au contact prolongé d'une fleur de la môme plantegrande chaleur. Desemblables phénomènes d'irritation se produisent par aspiration Racolé des fosses nasales ) Les deux espèces de médecins qui, après ce célèbre expérimentateur, ont employé la pulsatillesans succès, données à l'intéavaient- Hëur.àhautè dose, enflamment l'estomac et frappent de stupeur le système ièrveux. Elles sont rangées parmi ils mis en usage les poisons acres. A l'état sec, les besmêmes préparations ? Avaient- .tiaux,ils procédé de la mangent sans danger : 15124 gr, de poudre sèche nmême manière ? S'ont pas inétaient- ^oinmodé des chiensils, tandis que 60 gr. de suc de la plante fraîche les ont fu& en six heures (i). (L'extrait agit un peu moins ènergiquement; 4 gr. amènentla mort des mot, placés dans les mêmes animaux en six heures. , . . . conditions ?
,: Bien que Bock, dès 1546, en ait signalé les propriétés irritantes, (Hel- Sn|.(2);ciHufeland<ref>'lé premier, d'une façon sérieuse, appelé l'attentipn sur la pulsa- l^yMaîs c'est Storck (3) qui a mis en vogue la pulsatille des prés, espèce |f^yojslhè, ainsi que nous venons Manuel de le faire remarquer, de notre pulsatille jÇpfflniûhë. Ce dernier, et dmédecine pratique'autres auteurs après lui, ont vanté la pulsatille itoire- comme propre à combattre efficacement l'amaurose,p. les taies de 287.</ref> place la coraee, la cataracte, la paralysie, les rhumatismes, l'aménorrhée, la mélâri- plp*' syphilis consécutive, les ulcères opiniâtres,. les dartres. Cpulsatille au nombre des moyens dont on s'est sur- ™|t;le mieux trouvé dans ]e le traitement de ces dernières que le célèbre médecin de Vienne y ,W^r,*>lît"éiivÈ les résultats les plus avantageux de cette plante. Il employait «rainairement l'entrait, en commençant par une petite dose, qu'il augmen- B^adueïlemerit (5 ouamaurose. 10 centigr. à 1 gr. progressivement). •fâiU^autr-é ^rSmucker, .Richter, et Bergius,- dont le témoignage est paiement irrécusable; ont répété sans succès les expériences de Storck. ■ m ces résultats contradictoires, l'observateur, en se livrant à de nou-
152Bonnel de la Brageresse<ref>''Ancien Journal de médecine'', t. LVIII, p. 476.</ref> regardait l'extrait de pulsatille comme le remède le plus efficace contre le vice dartreux. Il l'administrait à la dose de 8 centigr. deux fois par jour, et faisait en même temps lotionner les parties affectées avec la décoction de jusquiame et de ciguë.
!Ramm<ref>'!?£' Toxicolo9< 5Bibliothèque médicale nationale et étrangère'' édit., t. HVI, p. 152521.</ref> a obtenu des résultats avantageux de l'extrait de pulsatille dans la coqueluche. Il prétend avoir employé ce remède pendant dix ans chez un grand nombre de malades, et ne l'avoir vu échouer qu'une seule fois. Il donnait l'extrait à la dose d'un quart de grain à un grain et demi, suivant l'âge, quatre fois par jour. Il le prescrivait aussi aux adultes atteints de toux sèches et spasmodiques, à la dose de 2 ou 3 grains répétée trois fois dans la journée. Ramon<ref>''Bulletin des sciences médicales de Férussac'', 1828.</ref> s'est aussi très-bien trouvé de l'emploi de la pulsatille dans la coqueluche.
el tarifs1 camWMi seu pulsatilla cum suis speciebus et varietalibus methodice considerata (3) Bc «Quelques médecins ont employé, dit- a. "us ocults curiosorumexposita; in-12on,figavec avantage, l'infusion des feuilles de pulsatille commune dans les engorgements des viscères abdominaux et dans l'hydropisie.UpsiteOn ne doit pas dépasser, 1120dans cette infusion, la dose de 2 gr. w tutupulsatilloe nigricant. medic. Vindebonchaque fois.Sous quelque forme qu'on administre la pulsatille,1771il ne faut commencer que par de petites doses, en augmentant progressivement et avec circonspection.
downloadModeTextAjoutons à tout ce que nous venons de rapporter sur l'usage de la pulsatille à l'intérieur, que Tragus recommandait beaucoup la semence de cette plante cuite dans du vin contre les calculs, et que les femmes allemandes en prenaient dans la suppression des règles.vue.download 915 sur 1308
(Ce serait être incomplet que de ne pas rappeler la foi aveugle que, depuis Hahnemann, auteur que Reil veut faire considérer comme le restaurateur de la pulsatille<ref>''La pulsatille avant Hahnemann'', in ''l'Art médical'', 3e année, t. V, p. 75.</ref>, les homœopathes ont dans le suc de cette plante administré à dose infinitésimale.)
886 PULSATILLELa pulsatille ne se rencontre que rarement dans le pays que j'habite ; je ne l'ai jamais employée. Les vétérinaires en appliquent les feuilles, comme résolutives, sur les tumeurs froides et sur les vieux ulcères des chevaux pour les déterger. Les paysans entourent le poignet de ces mêmes feuilles pliées pour se guérir de la fièvre intermittente ; conseil reproduit par Simon Pauli et Olaüs Borrichius.
vellcs études sur cette planteEn résumé, doit se placer de manière on peut en agissant avec prudence, mettre à voir sans préven- tion jusqu'à quel point l'exagération est chez les uns, profit la propriété rubéfiante et le scepticisme chez les autres. En attendantvésicante de la pulsatille, nous devons faire remarquer iciquand, comme nous l'avons fait pour la ciguëdans un cas pressant, que Storck préparait ses extraits avec beaucoup on est privé de soin, afin sinapismes et de conserver la partie active du médicament; il évitait surtout vésicatoires. La poudre des feuilles et des fleurs sèches de l'exposer à une cette plante est un très-grande chaleurbon sternutatoire. Les médecins quiQuand elles sont fraîches, après il suffit de les broyer sous le nez avec les doigts pour provoquer un violent éternuement. Tournefort recommandait l'emploi de ce célèbre expérimentateur, ont employé la pulsatille sans succès, avaient-ils mis en usage sternutatoire dans les mêmes préparations? Avaient-ils procédé de la même manière? S'étaient-ilsaffections soporeuses, en un mot, placés et Schroeder dans les mêmes conditions? le coryza chronique.
Hufeland (1) place la pulsatille au nombre des moyens dont on s'est le mieux trouvé dans le traitement de l'amaurose. Bonnel de la Brageresse (2) regardait l'extrait de pulsatille comme le remède le plus efficace contre le vice dartreux. Il l'administrait à la dose de 8 centigr. deux fois par jour, et faisait en même temps lotionner les parties affectées avec la décoction de jusquiame et de ciguë. Ramai (3) a obtenu des résultats avantageux de l'extrait de pulsatille dans la coqueluche. Il prétend avoir employé ce remède pendant dix ans chez un grand nombre de malades, et ne l'avoir vu échouer qu'une seule fois, Il donnait l'extrait à la dose d'un quart de grain à un grain et demi, suivant l'âge, quatre fois par jour. Il le prescrivait aussi aux adultes atteints de toux sèches et spasmodiques, à la dose de 2 ou 3 grains répétée trois fois dans la journée. Ramon (4) s'est aussi très-bien trouvé de l'emploi de la pulsatille dans la coqueluche. Quelques médecins ont employé, dit-on, avec avantage, l'infusion des feuilles de pulsatille commune dans les engorgements des viscères abdomi- naux et dans l'hydropisie. On ne doit pas dépasser, dans cette infusion, la dose de 2 gr. chaque fois. Sous quelque forme qu'on administre la pulsa- tille, il ne faut commencer que par de petites doses, en augmentant pro- gressivement et avec circonspection. Ajoutons à tout ce que nous venons de. rapporter sur l'usage de la pulsa- tille à l'intérieur, que Tragus recommandait beaucoup la semence de cetle plante cuite dans du vin contre les calculs, et que les femmes allemandes en prenaient dans la suppression des règles. (Ce serait être incomplet que de ne pas rappeler la foi aveugle que, depuis Hahnemann, auteur que Reil veut faire considérer comme le restaurateur de la pulsatille (o), les homoeopathes ont dans le suc de cette plante administré à dose infinitésimale.) . , La pulsatille ne se rencontre que rarement dans le pays que j'habite; je ne l'ai jamais employée. Les vétérinaires en appliquent les feuilles, comme résolutives, sur les tumeurs froides et sur les vieux ulcères des chevauxpour les déterger. Les paysans entourent le poignet de ces mêmes feuilles piiees pour se guérir de la fièvre intermittente; conseil reproduit par Simon M et Olaùs Borrichius. En résumé, on peut en agissant avec prudence, mettre à profit la pro- priété rubéfiante et vésicante de la pulsatille, quand, dans un cas pressa», on est privé de sinapismes et de vésicatoires. La poudre des feuilles et ae fleurs sèches de cette plante est un très-bon sternutatoire. Quand elles SOM fraîches, il suffit de les broyer sous le nez avec les doigts pour Provoju" un violent éternuement. Tournefort recommandait l'emploi de ce stern • tatoire dans les affections soporeuses, et Schroeder dans le coryza eu nique. ^^______ (1) Manuel de médecine pratique, p. 287. (2) Ancien Journal de médecine, t. LVIII, p. 476. (3) Bibliothèque médicale nationale et étrangère, t. VI, p. 521. (û) Bulletin des sciences médicales de Féritssac, 1828. (5J La pulsatille avant Hahnemann, in l'Art médical, 3* année, t. V, p. 75. downloadModeText.vue.download 916 sur 1308____________________
<references/>
PYRÊTHRE. .887
(Le même auteur a recommandé l'eau distillée en lotions pour faire dis- paraître les éphélides lenticulaires ou taches de rousseur. Helwig a signalé ses propriétés cicatrisantes.) [887]
(Le même auteur a recommandé l'eau distillée en lotions pour faire disparaître les éphélides lenticulaires ou taches de rousseur. Helwig a signalé ses propriétés cicatrisantes.)
[[Catégorie:Cazin 1868]]