== Pulsatille ==
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PULSATILLE. Anémone pulsatilla. L.
hkatilla-foMo crassiore et majore flore<center>PULSATILLE. GAnemone pulsatilla. BAUH., TOURN. — Pulsatilla -.- vulgaris. LOB. — Herba venti. TRAGL.
Pulsatille commune, — anémone, — coquelourde, — herbc-au-vent, — fleur-du-vent, fleur de Pâques, — passe-fleur, — teigne-oeuf, — fleur-aux-dames''Pulsatilla folio crassiore et majore flore''. WOMCDLACÉESC. — AHÉMONÉESBauh. Fam. nat, Tourn. — POLYANDRIE POLYGYNIE''Pulsatilla vulgaris''. LLob. a— ''Herba venti''pulsatille (PI. XXXII) se-trouve dans les terrains secs et montagneux Trag.
Pulsatille commune, — anémone, — coquelourde, — herbe-au-vent, — fleur-du-vent, — fleur de Pâques, — passe-fleur, — teigne-œuf, — fleur-aux-dames.
downloadModeTextRENONCULACÉES.vue— ANÉMONÉES.download 913 sur 1308Fam. nat. — POLYANDRIE POLYGYNIE. L.</center>
884 •' ""' PULSATILLELa pulsatille (Pl. XXXII) se trouve dans les terrains secs et montagneux
de la France, les, bois sablonneux, les prés secs, etc. On la trouve dans 1?
bois de Boulogne, à Saint-Maur. Je l'ai rencontrée en Picardie, sur le bord
des bois. Elle se rapproche beaucoup de l'anémone des prés ou pulsatille
noire (pulsatilla nigricans,L.) par ses caractères botaniques comme pur ses
propriétés; elle semble môme ne s'en distinguer que par la plus grande élé-
vation de sa tige et la rectitude de ses pétales; (aussi réunirons-nous dan-
cet article ce qui a trait aux deux pulsatilles, quoique Fonssagrives (1) con-
sacre à chacune d'elles une étude spéciale et expose ses doutes sur l'égale
activité des deux variétés). —Cette plante, malgré son âcreté, est recherchée
des moutons, qu'elle nourrit mal ; elle produit même la pourriture chez ces
animaux, ainsi que l'a observé Huzard (2).
Description. — Racine noirâtre assez grosse, longue, formée par la réunion de plusieurs souches courtes et fibreuses. — Tige : hampe cylindrique couverte de poils longs et soyeux, haute de 15 à 30 centimètres. — Feuilles radicales pétiolécs, deux ou trois fois ailées. — Fleurs d'un rouge purpurin, souvent violacées, grandes, solitaires et penchées (avril-juin). — Calice corolliïorme de cinq à six sépales oblongs. — Involucre composé de folioles sessiles caulinaires, multifides, formant une sorte de verticille à 7 ou 1 8 centimètres de la fleur. — Etamines nombreuses, plus courtes que les sépales, rangées en grand, nombre autour de plusieurs styles à stigmate placés sur des ovaires groupés sur un réceptacle hémisphérique.— Fruit: akènes surmontés d'aigrettesplumeusespro- duites par le développement des styles. [884]
Partiesde la France, les bois sablonneux, les prés secs, etc.usitéesOn la trouve dans 1e bois de Boulogne, à Saint-Maur. — Toute Je l'ai rencontrée en Picardie, sur le bord des bois. Elle se rapproche beaucoup de l'anémone des prés ou pulsatille noire (''pulsatilla nigricans'', L.) par ses caractères botaniques comme par ses propriétés ; elle semble même ne s'en distinguer que par la plus grande élévation de sa tige et la rectitude de ses pétales ; (aussi réunirons-nous dans cet article ce qui a trait aux deux pulsatilles, quoique Fonssagrives<ref>''Dictionnaire encyclopédique des sciences médicales'', t. IV, p. 414 et suiv.</ref> consacre à chacune d'elles une étude spéciale et expose ses doutes sur l'égale activité des deux variétés). — Cette plante, malgré son âcreté, est recherchée des moutons, qu'elle nourrit mal ; elle produit même la pourriture chez ces animaux, ainsi que l'a observé Huzard<ref>''Flore médicale'', t. I, p. 76.</ref>.
Récolte'''Description'''. —. Elle se fait un peu avant la floraisonRacine noirâtre assez grosse, époque à laquelle longue, formée par la piaule 1 réunion de jouit plusieurs souches courtes et fibreuses. — Tige : hampe cylindrique couverte de toutes ses propriétéspoils longs et soyeux, haute de 15 à 30 centimètres. Ces dernières s— Feuilles radicales pétiolées, deux ou trois fois ailées. — Fleurs d'affaiblissent un rouge purpurin, souvent violacées, grandes, solitaires et penchées (avril-juin). — Calice corolliforme de cinq à mesure que six sépales oblongs. — Involucre composé de folioles sessiles caulinaires, multifides, formant une sorte de verticille à 7 ou 8 centimètres de la dessication sfleur. — Etamines nombreuses, plus courtes que les sépales, rangées en grand nombre autour de plusieurs styles à stigmate placés sur des ovaires groupés sur un réceptacle hémisphérique. — Fruit : akènes surmontés d'opèreaigrettes plumeuses produites par le développement des styles.
[Culture. — On trouve l'anémone pulsatille surlout dans les lieux découverts, les bois sablonneux, les coteaux calcaires, etc., elle s'accommode de tous les terrains'Parties usitées'''.On — Toute la propage facilement de graines ou d'éclats de branchesplante.]
Propriétés physiques et chimiques. — La pulsatille, plante inodore, est, comme ses congénères, d'une âcreté qui, moins prononcée dans la racine, se mani- feste surtout dans les feuilles. Heyer (3) a observé le premier que l'eau distillée de- l'anémone des:prés, qui est laiteuse, laisse déposer au bout de quelques mois des cris- taux blancs, striés, insipides, volatils, inflammables, analogues au camphre. Storck (d) a reconnu que ces cristaux acquéraient par la fusion une saveur piquante, et laissaient sur la langue cautérisée des taches blanches. Jacquin (5) paraît avoir étudié de nouveau, en 1809, cette substance. En 181/f, Robert, pharmacien à Rouen, retira de lRécolte'anémone pulsatille, sans doute, quoiqu'il cite l'anémone des prés, une matière tout à . — Elle se fait semblableun peu avant la floraison, qu'il dit positivement n'être ni acide ni alcaline. Vauquelin, l'ayant examinée, a con- staté qu'elle n'est soluble qu'époque à chaud dans l'eau ou l'alcool, et qu'elle s'en" précipite par le refroidissement ; il pense qu'elle doit prendre place dans laquelle la classe des substances hui- leuses concrètes. Elle a été rangée par Gmelin, dans sa chimie organique, parmi les ma- tières camphrées, sous le nom plante jouit de camphre de l'anémone pulsatille, et déjà, en 1820, Mérat (6) l'avait classée avec le camphre parmi les aromitestoutes ses propriétés. En effet, cCes dernières s'est affaiblissent à mesure que la même substance qu'a trouvée Schwartz dans l'anémone, des bois, et qu'il a décrite sous le nom ddessication s'acide anémoniqueopère.
[Heyer (de Brunswick) a extrait de l'anémone pulsatille le môme principe neiilre.et l'a. nommé anêmonine, et auquel Lûwig et Weimann ont assigné la formule c'HCulture'!j.' et Fehlenz celle de C5H 2 0*. C'est une substance, blanche cristalline qui se rarncJMa 150 degrés et se décompose à une température plus élevée; elle est peu soluble dans l'eau, l'alcool et l'éther. Les alcalis, — On trouve l'oxyde de plomb et le carbonate d'argent la trans- forment en acide anémonique (C'H 403anémone pulsatille surtout dans les lieux découverts, HO).] les (1) Dictionnaire encyclopédique des .sciences médicalesbois sablonneux, t. IVles coteaux calcaires, petc. 414 et smv. {2j Rlgre.medicale, t. 1, p. 76elle s'accommode de tous les terrains. On <3) la propage facilement de graines ou d'Jbûfifat éclats de OeK, cité par Storck, De usu pulsatilla:, etc.. 1771, p. 10. WVÏftid.,, p.-ilbranches. ]
(5) '''Propriétés physiques et chimiques'''. — La pulsatille, plante inodore, est, comme ses congénères, d'une âcreté qui, moins prononcée dans la racine, se manifeste surtout dans les feuilles. Heyer<ref>''Journal de Crell'', cité par Storck, ''De usu pulsatillæ'', etc.. 1771, p. 10.</ref> a observé le premier que l'eau distillée de l'anémone des prés, qui est laiteuse, laisse déposer au bout de quelques mois des cristaux blancs, striés, insipides, volatils, inflammables, analogues au camphre. Storck<ref>''Ibid.'', p. 11.</ref> a reconnu que ces cristaux acquéraient par la fusion une saveur piquante, et laissaient sur la langue cautérisée des taches blanches. Jacquin<ref>''Bulletin de pharmacie'', t. I, p. 421.- </ref> paraît avoir étudié de nouveau, en 1809, cette substance. En 1814, Robert, pharmacien à Rouen, retira de l'anémone pulsatille, sans doute, quoiqu'il cite l'anémone des prés, une matière tout à fait semblable, qu'il dit positivement n'être ni acide ni alcaline. Vauquelin, l'ayant examinée, a constaté qu'elle n'est soluble qu'à chaud dans l'eau ou l'alcool, et qu'elle s'en précipite par le refroidissement ; il pense qu'elle doit prendre place dans la classe des substances huileuses concrètes. Elle a été rangée par Gmelin, dans sa chimie organique, parmi les matières camphrées, sous le nom de ''camphre de l'anémone pulsatille'', et déjà, en 1820, Mérat<ref>''Dictionnaire des sciences médicales'', t. XLV, p. 194.</ref> l'avait classée avec le camphre parmi les aromites. En effet, c'est la même substance qu'a trouvée Schwartz dans l'anémone, des bois, et qu'il a décrite sous le nom d'acide anémonique.
.fârpiclionnaire des sciences médicales[Heyer (de Brunswick) a extrait de l'anémone pulsatille le même principe neutre, tet l'a nommé ''anémonine'', et auquel Löwig et Weimann ont assigné la formule C<sub>7</sub> H<sub>3</sub> O<sub>4</sub>, et Fehlenz celle de C<sub>5</sub> H<sub>2</sub> O<sub>2</sub>. XLVC'est une substance, pblanche cristalline qui se ramollit à 150 degrés et se décompose à une température plus élevée ; elle est peu soluble dans l'eau, l'alcool et l'éther. 194Les alcalis, l'oxyde de plomb et le carbonate d'argent la transforment en acide anémonique (C<sub>7</sub> H<sub>4</sub> O<sub>3</sub>, HO). ]
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<references/>
JPULSATILLE.
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PRÉPARATIONS PHARMACEUTIQUES ET DOSES.