== Peuplier blanc ==
Nom accepté : ''[[Populus alba]]''
PEUPLIER BLANC, PRÉAU, BLANC-BOIS, BLANC DE HOLLANDE. ''Populus Aalba''. L. — ''Populus alba majoribus foliis'', C. Bauh. — Ce grand arbre, connueconnu de tout le monde, habite nos bois et nos campagnes, où on le reconnaîtâ reconnaît à sesfeuilles toutes blanches en dessous.
'''Propriétés physiques et chimiques'''. — L'écorce du peuplier ftn»blanc a une saveur amère et astringente très-prononcée ; elle contient de la micat''salicine'', >td'après Braconnot. L'écorce de la racine contient, d'après les expériences de Dubois, aede Tournai, une grande quantité de tannin et d'acide gallique. ,
Cottereau et Verdé de Lisle ont annoncé à la Société de médjgmédecine pratique, en 1833, qu'ils avaient employé les feuilles de PeuP"e' -épeuplier blanc dans les fièvres intermittentes. Ces médecins en font bouillir unelusune poignée dans un verre d'eau et administrent la décoction deux neurePsheures avant l'accès.avf,Lrced«Gallot, de Provins, avait déjà employé un grand nombre de tois îet^fois l'écorce du peuplier blanc, et la regardait comme la substance qui se rapp1 ^rapprochait le plus du quinquina par ses propriétés fébrifuges. L'écorce de iadownloadModeText.vue.download 852 sur 1308la racine est
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jliis activéplus active. Administrée en décoction, elle a réussi entre les maiiis mains de:Dûbôisj Dubois, de Tournai, dans deux cas d'affections périodiques. .' l'ai èffiployé les feuilles de ce peuplier et celles du peuplier tremble, quisbntpîus amères et contiennent aussi de la salicine. Je n'ai que trois cas dejèvrë tierce à citer où cet amer ait réussi; mais je ne puis savoir jusqu'àquel point il a pu contribuer à la guérison, qui n'a point été instantanée.' lies semences du peuplier blanc et celles du peuplier du Canada (vulgaire-ment peuplier carré), sont entourées d'une sorte de coton qui peut rem-placer le coton cardé dans le traitement de la brûlure ou comme hémosta-tique.,;; -■ .■■.'...■.*
J'ai employé les feuilles de ce peuplier et celles du peuplier tremble, qui sont plus amères et contiennent aussi de la salicine. Je n'ai que trois cas de fièvre tierce à citer où cet amer ait réussi ; mais je ne puis savoir jusqu'à quel point il a pu contribuer à la guérison, qui n'a point été instantanée.
== Peuplier noir ==Nom accepté : Les semences du peuplier blanc et celles du peuplier du Canada (vulgairement ''[[]]peuplier carré''), sont entourées d'une sorte de coton qui peut remplacer le coton cardé dans le traitement de la brûlure ou comme hémostatique.
SpEÛPUEB. NOIE, PEUPLIER FRANC, PEUPLIER COMMUN. == Peuplier noir ==Nom accepté : ''[[Populus nigra. L.]]''
Pofdusnigra, G. Bauh., Tourn. — Populus vulgaris, Lonic. — Populus
semnda, Ang. —Le peuplier noir est indigène de la France, et d'une grande
partie;de l'Europe, On le trouve dans les bois humides, le long des ruisseaux,
dâns'les lieux marécageux. Il est trop généralement connu pour nécessiter
nné-description.
^JPwrties usitéesPEUPLIER NOIR, PEUPLIER FRANC, PEUPLIER COMMUN. — Les bourgeons récents''Populus nigra''.RécolteL. - ''Populus nigra'', C. Bauh., Tourn. — Les bourgeons doivent être récoltés avant leur épanouissement''Populus vulgaris'', Lonic. Ladessiccation leur fait perdre leur odeur — ''Populus secunda'', Ang. — Le peuplier noir est indigène de la France et ld'enduit gommeux une grande partie de leurs écaillesl'Europe. On le trouve dans les bois humides, quideviennent sèchesle long des ruisseaux, et luisantesdans les lieux marécageux. Il est trop généralement connu pour nécessiter une description.
^Culture'''Parties usitées'''.— Ce bel arbre préfère les terres légères, les lieux humides, le bordÊs/rivières et des ruisseaux. On le propage par boutures, faites à l'automne ou aupmtemps ; ifvient dans presque tous les terrainsLes bourgeons récents.]
Propriétés physiques '''Récolte'''. — Les bourgeons doivent être récoltés avant leur épanouissement. Ladessiccation leur fait perdre leur odeur et chimiques; usages économiquesl'enduit gommeux de leurs écailles, qui deviennent sèches et luisantes.
fePèlèrin(1), pharmacien à Paris, a trouvé dans les bourgeons de ce peuplier une huileÉentielle odorante, une matière résineuse, de l['eau de végétation, un extrait gOm-meUs, de l'acide gallique, de l'acide maliqueCulture'''. — Ce bel arbre préfère les terres légères, une matière grasse particulièreles lieux humides, de le bord des rivières et des ruisseaux. On le propage par boutures, faites à l'albu-ïe,dës sels, entre autres du phosphate de chaux, etcautomne ou au printemps ; il vient dans presque tous les terrains. (Elle contient aussi de la]
tolurae,'''Propriétés physiques et chimiques ;) usages économiques'''. -Pèlerin<ref>''Journal de pharmacie'', 1822, t.VIII, p.425.</ref>, pharmacien à Paris, a trouvé dans les bourgeons de ce peuplier une huile essentielle odorante, une matière résineuse, de l'eau de végétation, un extrait gommeux, de l'acide gallique, de l'acide malique, une matière grasse particulière, de l'albumine, des sels, entre autres du phosphate de chaux, etc. (Elle contient aussi de la toluine.)
;'les Les bourgeons du peuplier noir sont enduits au printemps d'un suc visqueux, rési-neuxrésineux, d'une odeur balsamique assez agréable et d'une saveur amère. On obtient, parfêvaporàtioù l'évaporation de l'alcool où on le fait dissoudre, une résine analogue au styrax. C'estavec les bourgeons de ce peuplier que les anciens préparaient l'huile cegirine œgirine (''oleum«iriw»jœgirinum'');très-estimée dans leur médecine. On les recueille avant le développement desfeuilles. - ■ . ;
riLe'Le bois du peuplier noir et des autres espèces (excepté le peuplier baumier indigène),Irop trop léger,pour, des constructions solides et durables, sert pour des boiseries communes,ppouténir dès pour soutenir des pièces de marqueterie. On en fait.des caisses, des boîtes, des malles. Ses««desséchées feuilles desséchées sont employées à la nourriture des chèvres et des moutons. D'après lesespenences expériences de J.-C. Schoeffer, de Ratisbonne, et de Brayset, de Lyon, le duvet ou coton«aigrettes des aigrettes des semences de peuplier peut fournir, sans aucun mélange de chiffons, uny™n^t: très-bon et très-beau papier. On est même parvenu, dit-on (Pallas), à en fabriquer desétoffes fines.
^.;?près D'après les essais de Dambournay, le bois de la plupart des peupliers peut servir pourpeinturela teinture. _I1 I1 donne des couleurs jaunâtres plus ou moins belles. (Les bourgeons, outre*™F?s^signés les corps désignés plus haut, renferment une matière colorante, nouvellement étudiéeWicarft 2)par Picard<ref>''Union pharmaceutique'', 1865, p 386.</ref>, l'acide chrysinique C2- Hs O6C<sub>22</sub> H<sub>8</sub> O<sub>6</sub>). L'écorce de ces arbres est employée en"»ie Russie pour'l'apprêt des maroquins. '
|^iD°u*geons Les bourgeons de ce peuplier ont été donnés, tantôt comme sudorifiquesns tes dans les maladies de la peau et les rhumatismes, tantôt comme diurétiquesj^.f^ies dans certaines affections des reins et de la vessie, tantôt comme balsamiques^^WtWsie dans la phthisie pulmonaire, les catarrhes, etc. La dose est de 8 à 13 15 gr. etgeninfusion plus en infusion dans 1/2 litre d'eau bouillante, ou en macération dans une■ °le Petite égale quantité de vin généreux. On en prépare aussi une teinture alcoolique
{$)iSlîepkarmacie' 1822> *■ VIII, p. 425.____________________
W Union pharmaceutique, 1865, p .W. •:,..downloadModeText.vue.download 853 sur 1308<references/>
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qui s'administre à la dose de 2 à 4 gr. et plus, en potion ou dans une tisaneappropriée. A l'extérieur, on emploie les bourgeons de peuplier noir enles faisant macérer dans des corps gras ou alcooliques pour en extraire lesprincipes. On en frictionne les parties affectées de névralgies, de rhuma-tismes rhumatismes ou de certaines éruptions cutanées. Ces mêmes bourgeons entrentdans l'onguent ''populeum'', employé en onctions sur les hémorrhoïdes doulou-reusesdouloureuses, les gerçures du mamelon, les brûlures, les fissures et crevasses auxlèvres, aux mains, à l'anus, etc. Mais c'est aux autres ingrédients qui com-posent composent cet onguent qu'il faut attribuer l'effet calmant qu'on en obtient,.
== Tremble ==
Nom accepté : ''[[Populus tremula]]''
PEUPLIER TREMBLE, Tremble. ''Populus tremula''. L., C. Bauh., Tourn,. -''Populus lybica'', Dod., Ger., Park, — Cet arbre croît dans les bois humideset au bord des eaux. Il est remarquable par le tremblement de ses feuillesau moindre zéphyr. On emploie l'écorce.
Cette écorce est trëstrès-amère. Braconnot y a rencontré de la salicine (1)<ref>''Annales de chimie et de physique'', 1830, t. XLIV, p. 306.</ref>, de la màu''populine'', de la corticine, de l'acide benzoïque, une matière gommeuse, de l'acide pecliquepectique, kdes tartrates et du ligneux. —La — La ''populine'', découverte par Braconnot, est en masse très-légère,d'un blanc éblouissant, d'une saveur sucrée, analogue à celle de la réglisse. ElleestpeuElle est peu soluble dans l'eau, même bouillante, plus soluble dans l'alcool, se fond au feu, linibrûle ensuite en répandant une odeur aromatique. '
Le peuplier noir ne contient pas de populine.
L'écorce du tremble est tonique et fébrifuge. Cette propriété résulte delàde la salicine qu'elle contient en assez grande quantité. Pallas dit qu'en Sibérieon emploie la lessive de ses cendres, qui sont très-alcalines, dans la syphiliset les affections scorbutiques.
(CHARBON VÉGÉTAL. — En calcinant dans des vases clos en fonte despousses de peuplier de trois ou quatre ans, on obtient un charbon qui,bouilli dans l'eau chargée de i |32° 1/32e d'acide chlorhydrique, lavé, séché, puiscalciné fortement et porphyrisé, forme le charbon médicinal. 11 I1 faut l'en-fermer enfermer à l'abri de l'air pour éviter l'absorption de l'humidité et des gaigaz atmosphériques.• En effet, ce corps possède des propriétés absorbantes remarquables aux-quelles sont dues ses propriétés désinfectantes. Stenhouse (2) a établi quele charbon détruisait les miasmes organiques; il purifie certains liquideseldécolore un certain nombre de substances; c'est en vertu de cette douilleattribution que les eaux putréfiées perdent leur odeur et deviennent pota-bles après avoir traversé un filtre de charbon; que la viande faisandée perdson mauvais goût, lorsqu'on l'a fait bouillir avec une certaine quantité decharbon. , ,
En médecineeffet, sous le nom de magnésie noire, on lce corps possède des propriétés absorbantes remarquables auxquelles sont dues ses propriétés désinfectantes. Stenhouse<ref>'emploie à l'intérieur,sous forme Journal de poudre, rendue humide avec un peu dpharmacie''eau fraîche bien pure,de pastilles (carbonides de Malapert1854, de Poitiers)t. XXVI, etcp., dans les_affectionsnerveuses 49.</ref> a établi que le charbon détruisait les miasmes organiques ; il purifie certains liquides et chroniques décolore un certain nombre de lsubstances ; c'estomac. Belloc (3) a décrit ses indications est en vertu de cette double attribution que les eaux putréfiées perdent leur odeur etses effets thérapeutiques et physiologiques. Ces derniers consistent en unesaveur agréable deviennent potables après son ingestion, une augmentation avoir traversé un filtre de charbon ; que la. sécrétion sair-vaireviande faisandée perd son mauvais goût, une sensation agréable se produisant dans llorsqu'estomac, on l'accélérationla digestion et l'augmentation a fait bouillir avec une certaine quantité de l'appétitcharbon. . ,
Nous pensons quEn médecine, sous le nom de 'il réussit surtout 'magnésie noire'', on l'emploie à détruire la fétidité l'intérieur, sous forme de 1 haleinepoudre, rendue humide avec un peu d'eau fraîche bien pure, de pastilles (carbonides de Malapert, de Poitiers), etc., dans les affections nerveuses et chroniques de l'estomac. Belloc<ref>''Bulletin de l'Académie de médecine''. Paris, 1849, t. XV, p. 230.</ref> a décrit ses indications et ses effets thérapeutiques et physiologiques. Ces derniers consistent en une saveur agréable après son ingestion, rnant soit à une affection augmentation de la bouchesécrétion salivaire, soit à une lésion organique sensation agréable se produisant dans l'estomac, l'accélération de tesw-mac. Dans la gangrène du poumon, digestion et l'action est bien plus douteuseaugmentation de l'appétit.
CNous pensons qu'est il réussit surtout à détruire la fétidité de l'extérieur que haleine, tenant soit à une affection de la bouche, soit à une lésion organique de l'on a eu recours aux propriétés desuwtantes du charbonestomac. CDans la gangrène du poumon, l'action est un excellent dentifrice; soit seul, soit meiebien plus douteuse.
(1) Annales de chimie et de physique, 1830, tC'est surtout à l'extérieur que l'on a eu recours aux propriétés désinfectantes du charbon. XLIVC'est un excellent dentifrice ; soit seul, p. 300.soit mêlé à des
(2) Journal de pharmacie, 1854, t. XXVI, p. 49.____________________
(3) Bulletin de l'Académie de médecine. Paris, 1849, t. XV, p. 230.<references/>
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substances aromatiques ou astringentes, il est appliqué sur les plaies dontla suppuration tend à devenir fétide. En suspension dans l'eau, on en faitdès des injections dans les leucorrhées de mauvaise nature. Dans les cancers del'utérus, répandant souvent une odeur insupportable, des sachets de char-bon charbon végétal sont introduits jusque sur le point malade. L'inconvénient inhérent à l'emploi de ce désinfectant est, sans contredit, la saleté des plaies et la difficulté des soins, après son application.
LN'inconvénient inhérent à oublions pas de dire que l'emploi on fabrique des papiers et de ce désinfectant estla charpie carbonifères, sans contredit,lasaleted.es plaies facilitant les pansements et la difficulté des soins, après son applicationamenant à peu près le même résultat que le charbon en poudre.)
N'oublions pas de dire que l'on fabrique des papiers et de la charpie car-
bonifères, facilitant les pansements et amenant à peu près le même résultat
ijiïe lé:charbon en poudre.)
[[Catégorie:Cazin 1868]]