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== Petite pervenche == Nom accepté : ''[[Vinca minor]]''

La peryenche a toujours été considérée comme vulnéraire et astringente. Elle a joui d'une grande célébrité. Jean Agricola (1) prétend qu<ref>'elle est lé 'Med. plu^herbar.'sôùvérain' Bâle, 1539.</ref> prétend qu'elle est le plus souverain des rèraèdes remèdes que l'on puisse employer dans l'inflammatiori •.«amygdales inflammation des amygdales et de la luette. « Si la luette est enflammée et allongée, dit cet 2|urauteur, et prête d'étrangler le malade, faites bouillir de la pervenche dans »ei de l'eau pour gargariser la tumeur. Ce gargarisme tire une quantité prodi- fa?Se- jPltuite'prodigieuse de pituite visqueuse, et, par ce moyen, remet les parties et rend le passage de l'air libre..Egelf,e^ai^lil:,I« On l'ei'^ 0a■!'* a crue efficace dans les affections pulmonaires. j,^, 16 "évigné Mme de Sévigné recommandait souvent à sa fille ''la bonne petite pervenche <Xe,l6s Couleurs '' contre les douleurs de poiijrine poitrine dont elle se plaignait. On l'a administrée frén ■ .*^oiTDagies contre les hémorrhagies qui ont pu s'arrêter d'elles-mêmes, ce qui arrive fi^emWeht fréquemment par le repos et un régime convenable^ . Combien de fois larépuration d'un médicament s'est établie sur les résultats heureux des efforts de la nature.

820 PETIT HOUXQuoi qu'il en soit, nous devons dire que le vulgaire emploie la pervenche comme agent antilaiteux en décoction, seule ou concurremment avec la canne de Provence (plante verte, 30 gr. — PEUCEDANpar 500 d'eau ; plante sèche, 15 gr. pour la même quantité de véhicule) ; on l'a préconisée contre le crachement de sang, l'hématurie, la phthisie, la dysenterie chronique ou avec ulcérations intestinales (en lavement), la diarrhée, les flueurs blanches, les fièvres intermittentes ; en topique sur l'engorgement des mamelles, les plaies et les ecchymoses ; en gargarisme dans l'esquinancie, etc. Elle fait partie du faltrank ou thé suisse.

Quoi qu'il en soitCette plante, nous devons dire que le vulgaire emploie la pervenchecomme agent antilaiteux en décoctioncontenant un principe amer et du tannin, seule ou concurremment avec lacanne n'est pas dépourvue de Provence (plante verte, 30 gr. par 500 d'eaupropriétés ; plante sèche, 15»pour la même quantité mais elle est loin de véhicule) ; posséder les vertus qu'on l'lui a préconisée attribuées contre le crachementde sang, lles hémorrhagies ; n'hématurie, la phthisie, la dysenterie chronique ou avec ulcéraa-tions intestinales (en lavement), t-on pas été jusqu'à la diarrhée, les flueurs blanches, les fièvresintermittentes; en topique sur regarder comme pouvant même arrêter l'engorgement des mamelles, les plaies et lesecchymoses; en gargarisme dans l'esquinancie, etc. Elle fait partie du fol-trank épistaxis au moyen de deux ou thé suisse.trois de ses feuilles placées sous la langue !