A L'EXTÉRIEUR. — Décoction, pour lavements, lotions, fomentations, cataplasmes, etc.<br \>
Huile d'œillette, de 60 à 100 gr., pour lavements, liniments, etc.<br \><br \>
'''OPIUM'''. — A L'INTÉRIEUR. — Opium brut, 2 à 10 centigr. et plus, en pilules, en poudre, etc. (rarement moitié moins actif que l'extrait).<br \>
Eau distillée d'opium (opium brut, 1 partie ; eau, ''Q. S.''), de 5 à 10 gr. (inusitée).<br \>
Extrait thébaîque (opium purifié, extrait aqueux, muqueux ou gommeux), 1 à 10 centigr., eu pilules (mieux en pilules qu'en solution).<br \>
[751]
, « volatil{|align="center"| style="padding:0.5em; width:300px; text-align:left; border-right: solid 1px black;" | prit volatil de succin, 50 centigr.), 20 à30 gr., en potion.<br \>?o m„ Liqueur sédative de Battley. — C'est une solution aqueuse d'opium, très-usitée en Angleterre, dont la composition est secrète. On suppose qu'elle répond à la suivante :Prenez, opium de Smyrne en poudre, 1 partie ; sable bien lavé, 2 parties. Mêlez et mouillez avec de l'eau ; introduisez dans un appareil à déplacement et versez eau distillée à 15 degrés, jusqu'à ce que l'eauqui passe ait perdu toute couleur et toute senteur. Evaporez la liqueur (à la vapeur ou au bain-marie) jusqu'à consistance pilulaire. Prenez de cet extrait 3 onces (96 gr.), et eau distillée 30 onces fluides. — Mêlez. - Faites bouillir deux minutes ; laissez refroidir ; filtrez. — Ajoutez 6 onces d'esprit de vin et eau distillée ''Q. S.'' pour faire environ 40 onces ; doses, de 10 à 40 gouttes (40 gouttes équivalent à 60 gouttes de laudanum). (Cooley.)<br \><br \>'''MORPHINE'''. - Acétate, citrate, sulfate ou chlorhydrate, 1, 2 et progressivement 3, 4, à cause de leur solubilité, 5 centigr., en potions, poudre, pilules. — Plus souvent employés par la voie endermique.<br \>Sirop de morphine : acétate, sulfate ou chlorhydrate de morphine, 20 centigr. ; sirop simple blanc, 500 gr. (30 gr. contiennent un peu plus de 1 centigr. de sel de morphine), 20 à 30 gr., en potionou par cuillerées à café d^heure en heure.— Très- empioyé.<br \><br \>'''CODÉINE''' (médicament cher). — Poudre,2 à 10 centigr. progressivement, en pilules, potion.<br \>Chlorhydrate et azotate de codéine, 5 centigr. progressivement, en potion, pilules.<br \>Sirop de codéine. — Contient 10 centigr. de codéine par 30 gr. — Particulièrement employé chez les enfants, à la dose d'une à deux cuillerées à café par jour.<br \><br \>NARCÉINE (médicament cher). — Sirop de narcéine (narcéine, 25 centigr. ; sirop simple,| style="padding:0.5em; width:300px; text-■ ■align:left;" | 500 gr. ; acide citrique, ''Q. S.'' pour dissoudre ; 20 gr. contiennent l centigr. de narcéine), de 1 à 10 centigr.<br \>A L'EXTÉRIEUR. — Extrait d'opium, 10 à 60 centigr. par 30 gr. d'eau, pour fomentation, injection, gargarisme, collyre, etc. ; 1 à 2 sur 30 d'axonge, pour pommade.<br \>Teinture et laudanum de Sydenham, de 3 à 5 sur 30 de liquide, pour lotions, fomentations, etc., ou de cérat, pour liniment, pommade.<br \>Morphine et ses sels en poudre, 2 à 10 centigr. par la méthode endermique ou en solution dans 100 gr. d'eau, pour injections, lotions, fomentations ; 1 sur 20 d'axonge, pour pommade.<br \>(Solution de chlorhydrate de morphine (le sel le plus soluble) au vingtième, pour injections sous-cutanées. On emploie aussi le sulfate, mais plus rarement. On peut commencer par 1/2 centigr. et aller à 5 centigr., et même au delà, suivant la tolérance ou les indications.<br \>Bricheteau<ref>''Bulletin général de thérapeutique'', 1865.</ref> adopte une solution aussi concentrée que possible : 20 centigr. pour 4 gr. d'eau (1 goutte contient 1/4 de centigramme de la substance active ; un tour de piston en injecte 1 goutte. (Pour tout ce qui concerne les injections sous-cutanées, voyez page 789-93.)<br \>Solution de chlorhydrate de CODÉINE au vingtième, pour injections sous-cutanées (Pied-vache), de 10 à 30 divisions et plus progressivement.<br \>Narcéine (solution pour injections sous-cutanées, 30 centigr. pour 30 gr. de véhicule), de 3 à 20 centigr. dans les vingt-quatre heures. — On a aussi prescrit le chlorhydrate de narcéine, en solution audixième ou au cinquième, à la dose de 10 à 40 centigr. (Behier.)<br \>L'opium entre dans la composition des pilules de cynoglosse, qui contiennent un huitième de leur poids d'extrait, de la poudre de Dower, de la thériaque, du diascordium, préparations encore employées, et dans celles de beaucoup d'autres plus ou moins oubliées.|}
lUnueur sédative de Battley. — C'est une so-
lution Meuse.d'opium, très-usitée en An-
slétërfèV-dont la composition est secrète.
■Onsuppose qu'elle répond à la suivante :
Prenez; opium de Smyrne.en poudre, 1 par-
■V sable bien lavé, 2 parties. Mêlez et
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■qui passe ait perdu toute, couleur et toute
;'|nteur. Evaporez la liqueur (à la vapeur
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jairc.' Prenez de cet extrait 3 onces (96 gr.),
:',, et eau distillée 30 .onces fluides. — Mêlez.
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: ridé viii et eatt distillée Q. S. pour faire en-
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■ IÔKPHÎNE. -* AcétateLa capsule du PAVOT, citrateainsi que nous l'avons dit plus haut, sulfate ou;■ chlorhydratecontenant en moindre proportion les mêmes principes que l'opium, ;1jouit à un plus faible degré des mêmes propriétés, 2 et progressivement 3est employée dans les mêmes cas que ce dernier. Mais son action est plus incertaine que celle de l'opium, 4,fi caïïséet il est difficile d'.établir avec certitude des rapports de leur solubilitéthérapeutique entre eux, 5 centigr.à cause des variations qui se rencontrent dans la composition des têtes de pavot, ensuivant le climat où la plante est venue (les pavots du Midi contenant plus de principes actifs que ceux du Nord), l'■pWiorisépoque de leur récolte, poudre,- pilules. — Plus souventla; ■ émplôy&par là voie endermique.iîirop de-morphine : acétatetempérature plus ou moins élevée qui a régné, sulfate ou chlor-Ajydrate.de morphineles soins apportés à leur dessiccation, 20" centigretc.; sirop
■■Je donne à l'sÉpie blanc, 500 intérieur l'infusion de têtes de pavot sèches à la dose de 2 à 6 gr. (30 pour 500 gr. contiennent-unpeuplus de 1 centigrd'eau. de sel de mor-■J'augmente cette dose selon les effets produits.phine)Cetee infusion miellée ou sucrée est calmante, 20 à 30 gr.et convient, en potion ou prise par cuildemi-tasses, dans les affections catarrhales, les toux nerveuses, les irritations intestinales, les diarrhées, la dysenterie, les vomissements spasmodiques, les fièvres intermittentes et éruptives, les douleurs du cancer, la blennorrhagie, le catarrhe, etc.
. l'erées 1 café d^heure en heure. — Très-
;';empioyé'.;'[752]
CODiffll (médicament cher)I1 est prudent de n'administrer d'abord les préparations de têtes de pavot à l'intérieur qu'à petites doses, que l'on augmente graduellement, Alors elles provoquent le sommeil, causent des rêvasseries, de la pesanteur de tête. — PoudreA dose plus élevée, 2 elles déterminent de l'assoupissement, des hallucinations. Il n'est pas rare de voir des accidents se développer, des symptômes de narcotisme survenir àla suite de l'ingestion du sirop de pavot blanc ou de l'administration d'un lavement fait avec une seule capsulede cette plante. Petit a vu une sorte d'empoisonnement par des têtes de pavot vertes, administrées de cette manière<ref>''Journal de chimie médicale'', 1827, t. III, p. 4.</ref>. Louyer-Villermay a signalé plusieurs cas semblables à l'Académie de médecine. Rouxel, médecin à Boulogne-sur-Mer, m'a cité un cas de narcotisme suivi de mort chez une dame, par l'effet d'un lavement préparé avec une seule tête de pavot blanc. J'ai vu un enfant de deux ans, jouissant de la meilleure santé, succomber au narcotisme avec congestion considérable au cerveau, à la suite de l'administration de 12 à 15 gr. de sirop de pavot blanc, que la veuve d'un pharmacien avait donné au lieu de sirop de coquelicot, pour calmer une toux causée par la dentition. Les nourrices emploient quelquefois la décoction de tête de pavot dans le lait ou dans la bouillie des enfants pour les endormir. Wendt<ref>''Bulletin des sciences médicales de Férussac'', 1824, p. 148 et 231.</ref> a cité des exemples d'enfants empoisonnés par cette coupable manœuvre. J'en ai observé un cas à Saint-Pierre-lès-Calais, en 1818, chez un enfant de cinq mois, auquel on avait donné le soir de la décoction de tête de pavot dans le lait, et qui est mort dans la nuit même. J'ai vu des enfants qui, ne pouvant plus dormir sans l'emploi journalier et progressivement augmenté de la décoction ou du sirop de pavot, étaient tombés, par l'altération des fonctions assimilatrices et par une sorte d'intoxication lente, dans l'amaigrissement et le marasme.
10Les inflammations internes, les fièvres continues, les accidents de la dentition, contre-indiquent presque toujours l'usage du pavot.ftitigrQuand on le donne dans ces cas, pour modérer la douleur ou calmer des symptômes nerveux, il faut préalablement employer les émissions sanguines. De même que l'opium, il est nuisible dans les coliques et les affections gastro-intestinales résultant d'une indigestion ou de l'accumulation de matières saburrales dans l'estomac ou dans les intestins.progressivementOn peut établir, en pilulescomme règlegénérale, poque le pavot et ses préparations sont contre-indiqués chez les sujets disposés aux congestions cérébrales, ou d'un tempérament sanguin, dans les réactions fébriles très-intenses, la constipation, les sueurs excessives, et pendant qu'une évacuation critique s'opère.
,'tiori. .'■" ' (ffiorhydraté et azotate de codéine, 5 centigr. ^passivement, en. potion, pilules. Sirop, de, codéine. — Contient 10 centigr. de .'çodéirie par 30 gr. r— Particulièrement em-' ployë -chez les enfants, à la dose d'une à '•deux.cuillerées à café par jour. " âftGÉIRÉ ■ (médicament cher). — Sirop demrcérae (narcéine, 25 centigr.; sirop simple, 500 gr.; acide citrique, Q. S. pour dissou-dre; 20 gr. contiennent l centigr. de nar-céine), de 1 à 10 centigr.A L'EXTÉRIEUR. — Extrait d'opium , 10 à 60centigr. par 30 gr. d'eau, pour fomentation,injection, gargarisme, collyre, etc.; 1 à 2sur 30 d'axonge, pour pommade.Teinture et laudanum de Sydenham, de 3 à5 sur 30 de liquide, pour lotions, fomen-tations, etc., ou de cérat, pour Uniment,pommade.Morphine et ses sels en poudre, 2 à 10 centigr.par la méthode endermique ou en solutiondans 100 gr. d'eau, pour injections, lotions,fomentations ; 1 sur 20 d'axonge, pour pom-made.(Solution de chlorhydrate de morphine (le selle plus soluble) au vingtième, pour injec-tions sous-cutanées. On emploie aussi lesulfate, mais plus rarement. On peut com-mencer par 1/2 centigr. et aller à 5 centigr.,et môme au delà, suivant la tolérance oules indications. Bricheteau (1) adopte une solution aussiconcentrée que possible : 20 centigr. pour4 gr. d'eau (1 goutte contient 1/4 de centi-gramme de la substance active; un tour depiston en injecte 1 goutte. (Pour tout ce quiconcerne les injections sous-cutanées, voyezpage 789-93.) Solution de chlorhydrate de CODÉINE au ving-tième, pour injections sous-cutanées (Pied-vache), de 10 à 30 divisions et plus pro-gressivement.Narcéine (solution pour injections sous-cu-tanées, 30 centigr. pour 30 gr. de véhi-cule), de 3 à 20 centigr. dans les vingt-quatre heures. — On a aussi prescrit lechlorhydrate de narcéine, en solution audixième ou au cinquième, à la dose de 10 à40 centigr. (Behier.) L'opium entre dans la composition des pi-lules de cynoglosse, qui contiennent un hui-tième de leur poids d'extrait, de la poudre deDower, de la thériaque, du diascordium, pré-parations encore employées,, et dans celles debeaucoup d'autres plus ou moins oubliées. ^La capsule du PAVOT, ainsi que nous l'avons dit plus haut, contenant enmoindre proportion les mêmes principes que l'opium, jouit à un plus faibleteéidès mêmes propriétés, et est employée dans les mêmes cas que ce™»rv.Màis son action est plus incertaine que celle de l'opium,, et il estttifficife d'établir avec certitude des rapports de thérapeutique entre eux, à .csittSedes;variations qui se rencontrent dans la composition des têtes depavot, suivant le climat où la plante est venue (les pavots du Midi contenantPis de-principes actifs que ceux du Nord), l'époque de leur, récolte, latempérature-plus ou moins élevée qui a régné, les soins apportés à leur^location, etc. fjH^e à'.l'intérieur l'infusion de têtes de pavot sèches à la dose depi^POur'SOGgr. d'eau. J'augmente cette dose selon les effets produits. '■'^^P^û.iûiel'léé-ou'sucrée est calmante, et convient, prise par demi-Sfu^s l£is âfîections'catarrhales, les toux nerveuses, les irritations in-ramates, les diarrhées, la dysenterie, les vomissements spasmodiques, les - wes intermittentes et érupltives, les douleurs du cancer, la blennorrhagie,le catarrhe, etc. ,, . ■ W Mktin général de thérapeutique, 1805. ,downloadModeText.vue.download 781 sur 1308 752 PAVQT. 11 est prudent de n'administrer d'abord les préparations de têtes de r*à l'intérieur qu'à petites doses, que l'on augmente graduellement, Alorelles provoquent le sommeil, causent des rêvasseries, de la pesanteur Atête. A dose plus élevée, elles déterminent de l'assoupissement d/hallucinations. Il n'est pas rare devoir des accidents se développer dessymptômes de narcotisme survenir à la suite de l'ingestion du sirop de pa-vot blanc ou de l'administration.d'un lavement fait avec une seule capsulede cette plante. Petit a vu une sorte d'empoisonnement par des têtes de pa-vot vertes, administrées de cette manière (1). Lpuyer-Villermay a signaléplusieurs cas semblables à l'Académie de médecine. Rouxel, médecin àBoulogne-sur-Mer, m'a cité un cas de narcotisme suivi de mort chez unedame, par l'effet d'un lavement préparé avec une seule tête de pavot blanc.J'ai vu un enfant de deux ans, jouissant de la meilleure santé, succomberau narcotisme avec congestion considérable au cerveau, à la suite de l'ad-ministration de 12 à 15 gr. de sirop de pavot blanc, que la veuve d'unpharmacien avait donné au lieu de "sirop de coquelicot, pour calmer unetoux causée par la dentition. Les nourrices emploient quelquefois la décoc-tion de tête de pavot dans le lait ou dans la bouillie des enfants pourlesendormir. Wendt (2) a cité des exemples d'enfants empoisonnés par cettecoupable manoeuvre. J'en ai observé un cas à Saint-Pierre-lès-Calais, en1818, chez un enfant de cinq mois, auquel on avait donné le soir de la dé-coction de tête de pavot dans le lait, et qui est mort dans la nuit même.J'ai vu des enfants qui, ne pouvant plus dormir sans l'emploi journalier etprogressivement augmenté de la décoction ou du sirop de pavot, étaienttombés, par l'altération des fonctions assimilatrices et par une sorte d'in-toxication lente, dans l'amaigrissement et le marasme. Les inflammations internes, les fièvres continues, les accidents de la den-tition, contre-indiquent presque toujours l'usage du pavot. Quand on ledonne dans ces cas, pour modérer la douleur ou calmer des symptômesnerveux, il faut préalablement employer les émissions sanguines. De mêmeque l'opium, il est nuisible dans les coliques et les affections gastro-intesti-nales résultant d'une indigestion ou de l'accumulation de matières sabur-rales dans l'estomac ou dans les intestins. On peut établir, comme règlegénérale, que le pavot et ses préparations sont contre-indiqués chez lessujets disposés aux congestions cérébrales, ou d'un tempérament sanguin,dans les réactions fébriles très-intenses, la constipation, les sueurs exces-sives, et pendant qu'une évacuation critique s'opère. A l'extérieur, on emploie la décoction de tête de pavot en lavement dansles inflammations abdominales, les coliques nerveuses, pour calmer lesdouleurs (trop souvent on ordonne aux enfants, en lavements, la décoctiond'une tête de pavot, laquelle empoisonne invariablement si elle est gardée);en fomentation, en bain, en gargarisme, en cataplasme avec la farine degraine de lin ou la racine de guimauve, contre les inflammations externes.Le suc des feuilles de pavot, appliqué sur la piqûre des guêpes et des
abeilles, fait cesser la douleur presque instantanément.
LL’'''HUILE D'OEILLETTE ŒILLETTE''' peut remplacer en thérapeutique les huiles dolwed'olive,d'amande douce, de lin et de noix. . ,-; Wauters, dans, une dissertation en langue flamande, sur les huiles ni •gènes (3), rapporte avoir prescrit plusieurs fois à une femme de la campa?atteinte de constipation, 4 onces d'huile de semences de pavot obtenue p^expression à froid, et avoir provoqué chaque fois deux ou trois selr\,ericin, que l'on cultive maintenant en France, nous fournit une lumejm^j
(1) Journal de chimie médicaleWauters, 1827dans une dissertation en langue flamande, t. IIIsur les huiles indigènes<ref>Bruxelles, 1788, p. 6.</ref>, rapporte avoir prescrit plusieurs fois à une femme de la campagne atteinte de constipation, 4onces d'huile de semences de pavot obtenue par expression à froid, et avoir provoqué chaque fois deux ou trois selles.Le ricin, que l'on cultive maintenant en France, nous fournit une huile efficace,
(2) Bulletin des sciences médicales de Férussac, 182/j, p. Iii8 et 231.____________________
(3) Bruxelles, 1788, p. 6.downloadModeText.vue.download 782 sur 1308<references/>
PAVOT. [753]
tant comme laxative que comme vermifuge; mais, à défaut de celle-ci,l'huile douce de moutarde, celles d'oeilletteœillette, de navette ou de lin, peuventêtre employées.
^Dubois,.de Tournai, a substitué l'huile d'oeillette, dont la saveur est douce