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La '''MORPHINE''' (C<sub>55</sub> H<sub>20</sub> Az O<sub>6</sub> + 2 HO) (1)<ref>Il faut noter qu'il existe entre les chimistes de grandes dissidences pour les formules des alcaloïdes de l'opium. Le Codex de 1866 donne la suivante à la morphine, C<sub>34</sub> H<sub>19</sub> Az O<sub>6</sub>, 2 HO, et à la codéine C<sub>36</sub> H<sub>21</sub> Az O<sub>6</sub>, 2 HO. Ces deux équivalents d'eau indiquent que le corps a été obtenu par voie aqueuse ; mais la solution dans l'éther absolu laisse déposer des cristaux anhydres.</ref> est une substance alcaline, blanche, cristallisant en aiguilles à quatre faces, inodore, d'une saveur amère, insoluble dans l'eau froide, soluble dans 92 parties d'eau bouillante, dans 40 d'alcool anhydre ; très-peu soluble dans l'éther, se dissolvant dans les corps gras, les huiles volatiles, les alcalis caustiques formant avec les acides des sels définis, donnant avec les sels de fer peroxydés et l'acide iodique une coloration bleue ou violette ; l'acide azotique la colore en rouge, Cet alcaloïde se rencontre dans l'opium à l'état de méconate de morphine, et s'y trouve dans la proportion de 2 à 10 pour 100 en moyenne.
On peut s'assurer de la richesse de l'opium en morphine en versant de l'ammoniaque faible dans un soluté d'opium. L'opium qui donne le précipité le plus abondant et le moins coloré est le meilleur. On arrive par des procédés qui ressortent de la pharmacie (2)<ref>Voyez ''Annuaire de Bouchardat'', 1858, p. 5.</ref> au dosage rigoureux de cet alcaloïde.
Les sels de morphine employés en médecine sont le chlorhydrate, l'acétate, le sulfate ; le plus usité est le chlorhydrate, lequel est inodore, incolore, d'une saveur extrêmement amère, en poudre fine ou en cristaux très-déliés. Sa solubilité dans 16 parties d'eau froide et à poids égal dans l'eau bouillante, le fait préférer à la morphine. Le sulfate est plus soluble, mais n'est pas aussi universellement usité.
La '''CODÉINE''' (C35Ha°Az05C<sub>35</sub> H<sub>20</sub> Az O<sub>5</sub>), découverte par Robiquet en 1832, est en cristaux volu-mineux volumineux et transparents, octaédriques, solubles dans l'eau, l'alcool et l'élher éther (ce qui ladifférencie de la morphine ; elle est laevogyrelævogyre, amère et franchement alcaline. Elle n'estcolorée ni par l'acide azotique, ni par le perchlorure de fer; elle est insoluble dans lesalcalis. Elle forme avec les acides des sels cristallisables ; c'est en effet du chlorhydrate double de morphine et de codéine (sel de Gregory) qu'on l'extrait. La teinture de noixde galle précipite abondamment les sels de codéine, ce qui a lieu d'une manière inoinsmoins complète pour les sels de morphine. La codéine existe dans l'opium dans une propor-tion proportion de 1/2 à 1 pour 100.
La '''NARCÉINE''' (C32H2*AzO'°C<sub>32</sub> H<sub>24</sub> Az O<sub>16</sub>), découverte par Pelletier en 1832, se présente sousksous la forme d'une matière blanche, neutre, très-amère, soyeuse, en aiguilles fines allongéesformant des prismes à quatre pans ; peu soluble dans l'eau froide, plus dans l'eau bouil-lantebouillante, un peu davantage dans l'alcool, insoluble dans l'éther. Les acides la colorent euen bleu, à l'exception de l'acide nitrique, qui lui donne une teinte jaune. Légèrement tao-gyrelævogyre, elle est fusible à 72 degrés. Les acides étendus se combinent avec la narcéineetnarcéine et donnent, entre autres sels, un chlorhydrate, un sulfate, un nitrate encore peu éiu-diésétudiés.
La '''NARCOTINE''' (C4GH25AZ01'4C<sub>46</sub> H<sub>25</sub> Az O<sub>14</sub>), connue aussi sous le nom de ''sel de Derosne'', du nomdu chimiste qui l'a découverte en 1803, est une matière solide, blanche ou un peu jau-nâtrejaunâtre, inodore et insipide, cristallisant en prismes droits à base rhomboïdale, fusible,insoluble dans l'eau froide, très-soluble dans l'éther, l'alcool et les huiles volati!es;sasolution est neutre aux couleurs végétales. Elle se combine avec les acides, et formeavec eux des sels très-amers. L'opium en contient de 1 à 8 pour 100.
La '''THÉBAÏNE''' (C23H14Az05C<sub>25</sub> H<sub>14</sub> Az O<sub>3</sub>, suivant Kane; C38H2«AzO°C<sub>38</sub> H<sub>21</sub> Az O<sub>6</sub>, suivant d'autres auteurs),découverte par Thiboumery, forme, des cristaux blancs en aiguilles courtes, solublesdans l'eau, l'alcool froids et dans l'éther. Elle est plus acre âcre qu'amère, alcaline, fusible à 130 degrés ; elle ne rougit pas par l'acide nitrique, ne donne pas de coloration bleueavec les sels de fer peroxydesperoxydés. Elle forme avec les acides dilués des combinaisons cris-tallisables cristallisables encore peu connues.
La '''PAPAVERINE''' (C40H2,AzO8C<sub>40</sub> H<sub>21</sub> Az O<sub>8</sub>), découverte en 1848 par Merk, de Darmstadt, res-semble ressemble à la narcotine, et bleuit par l'acide sulfurique concentré.)
''Substances incompatibles avec l'opium''. — L'ammoniaque, les carbonates de soudéesoude et de potasse, le bichlorure de mercure, le nitrate d'argent, l'acétate de plomb, les suiia»sulfates de cuivre, de zinc et de fer, l'infusion de noix de galle, le café.
Les semences de pavot somnifère, qui ne possèdent point les propriétés du P^'f.péricarpe et sont même inusitées en pharmacie, fournissent au commerce l'huile d oeillette 'œillette ( -ration altération du mot olielte ''oliette'' (de l'italien olietlo''olietto'', ou olevetle''olevette'', ou petite huile), dont les quauu».qualités,
(1) Il faut noter qu'il existe entre les chimistes de grandes dissidences P0™,n?/îrlnï1f joalcaloïdes de l'opium. Le Codex de 1866 donne la suivante à,la morphine, C H AZU,- Iot à la codéine C36H 21 AzO 6, 2HO. Ces deux équivalents d'eau indiquent que le corpsi a b«tenu.par voie aqueuse; mais la solution dans l'éther absolu laisse déposer ÛPSanhydres.____________________
(2) Voyez Annuaire de Bouchafdat, 1858, p. 5.<references/>
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r [gg pour les usages alimentaires, se rapprochent de l'huile d'olive. D'une belle couleurblonde , d'une saveur agréable, elle ne rancit pas et se conserve plus longtemps querhuilel'huile d'olive,à. laquelle on la mêle en plus ou moins grande quantité; on l'emploiemême exclusivement dans le Nord, sans s'en douter. Il est très-facile de reconnaître cettefraude. L'huile d'olive se coagule dès que le thermomètre est à 8 ou 10 degrés au-dessus de zéro, tandis que celle d'œillette ne se congèle qu'à 10 degrés au-dessous de zéro.Les traités de chimie indiquent plusieurs moyens de reconnaître ces falsifications.
• même exclusivement dans le Nord, sans s'en douter. Il est très-facile de reconnaître cettefraude. L'huile d'olive se coagule dès que le thermomètre est œillette, étant siccative, ne peut servir à 8 ou 10 degrés au-des-l'éclairage ; mais les peintres s'ensus servent quelquefois et augmentent encore ses propriétés siccatives en la faisant cuire avec un nouet contenant de zéro, tandis que celle dla litharge. Le marc qui reste après l'oeillette ne se congèle quexpression de l'huile sert à 10 degrés aunourrir les vaches, les porcs et les oiseaux de basse-dessous de zéro.Us traites dé'chimie indiquent plusieurs moyens de reconnaître ces falsificationscour.
'■ L'huile d'oeillette, étant siccative, ne peut servir à l'éclairage ; mais les peintres s'enservent quelquefois et augmentent encore ses propriétés siccatives en la faisanl cuireavec un nouet contenant de la litharge. Le marc qui reste après l'expression de l'huilesert à nourrir les vaches, les porcs et les oiseaux de basse-cour.Les anciens rangeaient les semences de payot pavot parmi les substances alimentaires. Ellessont encore employées dans différents mets à Trente, en Pologne, en Hongrie et dans■diverses diverses parties de l'Orient. En Italie, et surtout à Gênes, on en faisait de petites dragéeslie que les 'daines, dames,âu au rapport de Tournefort, aimaient beaucoup. Ces semences, purement
oléagineuses et féculentes, pourraient être employées comme alimentaires. (Cependant,
selon Meuréin Meurein (de Lille), elles contiendraient de la morphine dans l'épisperme.)
'''OPIUM INDIGÈNE'''. — On peut obtenir du pavot de nos contrées tempérées un opiumdont les'qualités ont été constatées par l'analyse chimique et par l'expérimentation thé-rapeutiquethérapeutique.;'Belon a eu la première idée de l'extraction de celte cette substance du pavotsôjnnifere- «Nous somnifère. « Nous sommes persuadé, dit Bodart, qu'il est possible d'extraire de l'opiumdes têtes de pavot cultivé en France, et surtout dans nos départements du Midi..... LaCalabre, certaines parties de l'Italie, la Toscane, où nous avons vu des champsentiers de pavots portant des têtes extrêmement grosses ; l'Espagne, le Portugal, les départements du Midi, et surtout celui de Vaucluse, de la Drome, des Bouches-du-Rhône, sont les lieux où il conviendrait de renouveler les essais avec la précision convenable... Les expériences de Falk, à Stockholm ; d'Alston, à Edimbourg, qui, dans l'espace d'une heure, recueillit 1 gros d'opium ; de Charas, de Dillen, de Haller, à Gottingue ; de Tralles, en Silésie, doivent encourager à tenter de nouveaux essais pour obtenir un véritable opium indigène, soit par le choix du terrain ou du climat, soit par la manière de le préparer et de l'administrer. » Bella ou Ball, comme l'appelle Simpson, présenta des échantillons d'opium récolté en Angleterre, à la Société d'encouragement, en 1796, peu inférieur à l'opium oriental.
.;enliérSde pavots portant des têtes extrêmement grosses; lLoiseleur-Deslongchamps a conclu d'Espagneexpériences nombreuses, le Portugal, lesdépartements du Midi, et surtout celui de Vaucluse, de la Drome, des Bouches-du-Rhône, sont les lieux où il conviendrait de renouveler les essais faites avec la précisionconvenable..... Les expériences autant de Falk, à Stockholm; soin que d'Alston, à Edimbourg, qui, dansexactitude : 1° que l'espace dopium indigène retiré du suc qui s'une heure, recueillit .1 gros découle des têtes de pavot égalait en vertu l'opiumgommeux, et pouvait être donné aux mêmes doses ; 2° que l'extrait retiré du suc provenant de Charas, la contusion et de billen, l'expression des têtes de Haller, pavot vertes et des pédoncules doit être employé à Got-tingue; double dose del' Tralles,. en Silésie, doivent encourager opium gommeux ; 3° que l'extrait obtenu du suc vert des tiges et des feuilles du même pavot doit être employé à tenter dose quadruple de nouveaux essais pour ob-tenir u» véritable opium indigène, soit par le choix l'extrait gommeux du terrain ou du climat, soit commerce ; 4° que l'extrait des têtes de pavot obtenu par lamanière décoction n'a pas plus de vertu que le préparer précédent et de exige une dépense double pour la manipulation ; 5° que l'administrer. » Bella ou Bail, comme l'appelle Simpson,présenta extrait retiré par la décoction des échantillons d'opium récolté têtes sèches offre le même inconvénient et est encore plus faible ; il en Angleterre, faut 8 grains pour équivaloir à la Soeiété 1 grain d'encouragementextrait gommeux ; cependant on peut en préparer pour utiliser les têtes de pavot,qu'on jette après en 1796,.peu inférieur à avoir retiré la graine pour fabriquer l'opium orientalhuile d'œillette.
; Loiselëur-Dësiongchamps a conclu [Malgré les efforts de Petit (de Corbeil), d'expériences nombreusesAubergier (de Clermont), faites avec autant de Bénard et de.sojri, que Descharmes (d'exactitude : 1° que l'opium indigène retiré Amiens), etc., la culture du suc qui' s'écoule des têtes depavot égalait en vertu , au point de vue de la production de l'opium gommeux, n'est pas faite et pouvait être donné aux mêmes doses ;> queest improductive. D'un autre côté, lil est bien démontré aujourd'extrait retiré du suc provenant de hui que le pavot pourpre, auquel Aubergier donne la contusion et de préférence, pas plus que tout autre pavot, ne donne l'expression des têtes depavot vertes opium à un titre fixe, et des pédoncules doit être employé le prétendu opium titré à double dose de l10 pour 100 n'opium gommeux;■fque lest qu'extrait obtenu du suc vert des tiges et des feuilles du même pavot doit être em-ployé un opium fait de toutes pièces par le mélange de divers opiums. Ajoutons enfin que nous ne voyons aucune nécessité à dose quadruple adopter le nom d’''affium'' (nom persan de l'extrait gommeux du commerce; 4° que opium) pour désigner l'extrait des têtesopium indigène.
■ Hardy et d'autres expérimentateurs ont obtenu en Algérie de bons opiums du pavot obtenu par décoction n'a pas plus blanc, titrant 8 à 9 Pour 100 de vertu que le précédent et exige une dé-pense double pour la manipulation; 5° que morphine. Quant à l'extrait retiré par la décoction opium du pavot-œillette, il résulte des têtesMesojTré le même inconvénient et est encore plus faible; recherches de Descharmes, Bénard, Acar, Mialhe, Guibourt, Réveil, etc., qu'il en faut 8 grains contient habituellement de 18 à 26 pour100 de morphine.]
- -PM'0!r'i,1,grain d'extrait gommeux; cependant on peut en préparer pour utiliser les
; ;te<center>PRÉPARATIONS PHARMACEUTIQUES ET DOSES.de pavot, qu'on jette après en avoir retiré la graine pour fabriquer l'huile d'oeil-</center>
. _[Slalgré les efforts de Petit (de Corbeil), d'Aubergier (de Clermont), de Bénard et de
«narines (d'Amiens), etc., la culture du pavot, au point de vue de la production de
; I°P'P,É n'est pas faite et est improductive. D'un autre côté, il est bien démontré au-jourdnurqué le pavot pourpre, auquel Aubergier donne la préférence, pas plus que{|align="center"| style="padding: P'we paVot, ne donne l'opium à un titre fixe, et le prétendu opium titré à 10 pourwnest qd'un0.opium fait de toutes pièces par le mélange de divers opiums. Ajoutons» que nous ne voyons aucune nécessité à adopter le nom d'affium (nom persan de , mm pour désigner l'opium indigène. • blin ri! 1 dautres exPérhnentateurs ont obtenu en Algérie de bons opiums du pavotsiË ■ 8 à9 Pour 10° (îe morphine. Quant à l'opium du pavot5em; width:300px; text-oeillette, il réalign:left; border- • .right: solid 1px black;"',.aesrecherches de Descharmes, Bénard, Acar, Mialhe, Guibourt,Réveil, etc.,.qu'il| «muent habituellement de 18 à 26 pour 100 de morphinePAVOT.] :— A L' ' ,'" PRÉPARATIONS PHARMACEUTIQUES ET DOSESINTÉRIEUR. PAVrw ... ' MML J L-INTERIEDH- — Décoction ou, «itasion infusion des; capsules, 2 à 30 gr. pour 500 gr.d'eau.<br \> , E*aU Extrait alcoolique (i 1 de capsule sur 4 d'al-| style="padding:0.5em; width:300px; text-align:left;" | cool à 22 degrés), de 15 à 20 centigr. (équi-valant équivalant à la dose de 25 milligr. à 5 centigr.d'extrait aqueux d'opium).<br \>
Sirop (sirop diacode) (1 d'extrait alcoolique
downloadModeText.vue.download 779 sur 1308 750 PAVOT. sur 8 d'eau et 100 de sirop bouillant), de15 à 60 gr. (30 de sirop contiennent 30centigr. d'extrait de pavot.On préparait autrefois ce sirop avec descapsules de pavot que l'on faisait digérer dansl'eau ; on ajoutait le sucre et l'on évaporaiten consistance de sirop. Cette préparation fer-mente avec une extrême facilité. On ne peutéviter cet inconvénient qu'en faisant évaporeren consistance d'extrait et en faisant dissou-dre celui-ci dans un peu d'eau froide, pourl'ajouter ensuite au sirop de pucre. Mais lesirop fait avec l'extrait hydroalcoolique, plusactif, doit être préféré. Les pharmaciens substituent quelquefois ausirop diacode le sirop d'extrait d'opium duCodex. Ce sirop, à dose égale, est beaucoupplus actif que le sirop de pavot, et peut cau-ser des accidents mortels, surtout chez les en-fants, auxquels on administre souvent le siropde pavot blanc. Cette dernière dénominationdevrait être adoptée comme plus précise, dansles prescriptions médicales. (Cela est devenud'autant plus nécessaire que, pour des rai-sons que nous ne saurions définir, probable-ment pour avoir un produit à titre fixe, lenouveau Codex de 1866 recommande de fairele sirop diacode avec l'extrait d'opium, enl'employant dans les proportions suivantes :«xtrait d'opium, 50 centigr.; eau distillée,û gr. 50 centigr.; sirop de sucre, 995 gr.; 20gr. de sirop contiennent 1 centigr. d'extraitd'opium.) Huile des graines (huile d'oeillette), de 30 à60 gr., comme adoucissante, laxative, alté-rante.A L'EXTÉRIEUR. — Décoction, pour lavements, lotions, fomentations, cataplasmes, etc.Huile d'oeillette, de 60 à 100 gr., pour lave-ments, liniments, etc. •OPIUM. — A L'INTÉRIEOH. — Opium brut,2 à 10 centigr. et plus, en pilules, en pou-dre, etc. (rarement moitié moins actif quel'extrait). Eau distillée d'opium (opium brut, 1 partie;eau, Q. S.), de 5 à 10 gr. (inusitée). Extrait thébaîque ( opium purifié , extrait . aqueux, muqueux ou gommeux), 1 à 10centigr., eu pilules (mieux en pilules qu'ensolution).,. Extrait alcoolique, mêmes doses. Extrait vineux (laudanum opiatum), opiumbrut épuisé par le vin blanc et évaporé, —préparation ancienne, oubliée, — mêmes• doses que les autres extraits. Extrait acétique ou extrait d'opium de La-louette (opium brut traité par le vinaigreet évaporé), mômes doses. — Peu usité. Extrait d'opium privé de narcotine, mêmesdoses. (Suivant Magendie, l'extrait débar-rassé de narcotine serait sédatif et non ex-citant.) — Inusité. Tablettes d'opium : extrait, 1 partie; sucre,60; mucilage de gomme adragaot, Q. S.;divisez en tablettes de 30 centigr.; chacunecontient 1/2 centigr. d'extrait d'opium;dose : 1, 2, 3 et plus. Vin d'opium composé ou laudanum liquide deSydenham (opium choisi, 64 gr.; safran, 32 ;cannelle, 4; girofle, 4; vin de Malaga, 500.Macérer quinze jours, passer, exprimer for- tement et filtrer) ,20 gouttes repr«ntw5 centagr. d'extrait (un pe„ plus j ™«gouttes dans une potion. " Laudanum de Rousseau ou vin d'opiumfermentation (opium choisi, 125 B.S,blanc, 375 gr.; eau chaude, 1,875 ~Tvûre de bière fraîche, 8 gr. Procéder'*vant le Codex), 1 gr. représente envi» 1 décigr. d extrait gommeux d'opiumGouttes blanches de Rousseau (l'eau distil. qui se produit dans la préparation du bdanum de Rousseau se conserve mieux ml'eau distillée d'opium), 8 gouttes et i— Les formulaires n'en parlent pas. Vinaigre d'opium ou teinture acétique'(opiura32 gr.; vinaigré très-fort, 192 gr.; alcool i80" cent. —31° cart.,125 gr.Diviser l'opiumdans le vinaigre, ajouter l'alcool, laissermacérer pendant huit à dix jours, passeravec expression et filtrer au papier), Cetteformule est celle de la pharmacopée d'Edim-bourg, où elle sert à remplacer les gouttesnoires (black drops, gouttes de Lancasta,gouttes des quakers, essence noire anglaise),remède patenté dont on ne connaissait pisbien la composition. La voici : (Gouttes noires anglaises : opium dur, 100 gr.;vinaigre, 600 gr.; safran, 8 gr.; muscades,25 gr.; sucre, 50 gr. Pulvérisez grossière-ment l'opium, les muscades et le safran;faites macérer huit jours avec les troisquarts du vinaigre; chauffez une demi-heure au bain-marie ; passez, exprime! etajoutez le reste du vinaigre sur le mart;après vingt-quatre heures, exprime! denouveau, réunissez les liqueurs, filtrentajoutez le sucre; faites réduire au bain-marie jusqu'à 200 grammes; le liquide doitmarquer 31° Baume. 1 partie équivaut à 2 de laudanum de Rousseau et à h de lau-danum de Sydenham.) Liqueur de Porter (de Bristol) : opium, 125 gr.;incisez et faites digérer pendant vingt-quatreheures dans : acide nitrique, 64 gr.; eanbouillante, 500 gr.; filtrez. - En grandevogue aux Etats-Unis pour remplacer tegouttes noires. Teinture alcoolique (extrait, 10 gr.; alcool i60 degrés, 120 gr. Faire dissoudre et macé-rer suffisamment), 15 gouttes contiennent5 centigr. d'extrait d'opium. - Peu u«en France; très-usité en Angleterre. Teinture ammoniacale ou élixir parégorique(formule de la pharmacopée d'Edimtouig(opium choisi, 8 gr.; fleurs de benjoin, 12 gr-isafran, 32 gr.; huile volatile d'ams, 2 gammoniaque liquide, 150 gr.; alcool a »centigrades (34 cart.), 350 gr- - »"pendant huit jours, filtrer, 50 centigr." 1 gr. en potion. Teinture d'opium camphrée ou élixir parégo-rique de la pharmacopée de Londresei™Dublin, opium, acide benzoîque et huiiev»latile d'anis, de chaque 3 gr.; camp» 2 gr.; alcool, 650 gr.; 10 gr. «MM**5 centigr. d'opium), 4 à 20 gr. _|}
Sirop d'extrait d'opium : extrait, 2 gr-!
distillée, 8 gr.; sh'op de sucre, W'-^
gr, contiennent 4 centigr. d extrait).
usité. fs.
Sirop do Karabé (sirop d'opium, 100 J-<downloadModeText.vue.download 780 sur 1308[750]
{|align="center"
| style="padding:0.5em; width:300px; text-align:left; border-right: solid 1px black;" |
sur 8 d'eau et 100 de sirop bouillant), de 15 à 60 gr. (30 de sirop contiennent 30
centigr. d'extrait de pavot.<br \>
On préparait autrefois ce sirop avec des capsules de pavot que l'on faisait digérer dans l'eau ; on ajoutait le sucre et l'on évaporait en consistance de sirop. Cette préparation fermente avec une extrême facilité. On ne peut éviter cet inconvénient qu'en faisant évaporer en consistance d'extrait et en faisant dissoudre celui-ci dans un peu d'eau froide, pour l'ajouter ensuite au sirop de pucre. Mais le
sirop fait avec l'extrait hydroalcoolique, plus actif, doit être préféré.<br \>
Les pharmaciens substituent quelquefois au sirop diacode le sirop d'extrait d'opium du Codex. Ce sirop, à dose égale, est beaucoup plus actif que le sirop de pavot, et peut causer des accidents mortels, surtout chez les enfants, auxquels on administre souvent le sirop de pavot blanc. Cette dernière dénomination
devrait être adoptée comme plus précise, dans les prescriptions médicales. (Cela est devenu d'autant plus nécessaire que, pour des raisons que nous ne saurions définir, probablement pour avoir un produit à titre fixe, le nouveau Codex de 1866 recommande de faire le sirop diacode avec l'extrait d'opium, en l'employant dans les proportions suivantes : extrait d'opium, 50 centigr. ; eau distillée, 4 gr. 50 centigr. ; sirop de sucre, 995 gr. ; 20 gr. de sirop contiennent 1 centigr. d'extrait
d'opium.)<br \>
Huile des graines (huile d'œillette), de 30 à 60 gr., comme adoucissante, laxative, altérante.<br \>
A L'EXTÉRIEUR. — Décoction, pour lavements, lotions, fomentations, cataplasmes, etc.<br \>
Huile d'œillette, de 60 à 100 gr., pour lavements, liniments, etc.<br \><br \>
OPIUM. — A L'INTÉRIEUR. — Opium brut, 2 à 10 centigr. et plus, en pilules, en poudre, etc. (rarement moitié moins actif que l'extrait).<br \>
Eau distillée d'opium (opium brut, 1 partie ; eau, ''Q. S.''), de 5 à 10 gr. (inusitée).<br \>
Extrait thébaîque (opium purifié, extrait aqueux, muqueux ou gommeux), 1 à 10 centigr., eu pilules (mieux en pilules qu'en solution).<br \>
Extrait alcoolique, mêmes doses.<br \>
Extrait vineux (laudanum opiatum), opium brut épuisé par le vin blanc et évaporé, — préparation ancienne, oubliée, — mêmes doses que les autres extraits.<br \>
Extrait acétique ou extrait d'opium de Lalouette (opium brut traité par le vinaigre et évaporé), mêmes doses. — Peu usité.<br \>
Extrait d'opium privé de narcotine, mêmes doses. (Suivant Magendie, l'extrait débarrassé de narcotine serait sédatif et non excitant.) — Inusité.<br \>
Tablettes d'opium : extrait, 1 partie ; sucre, 60 ; mucilage de gomme adragant, ''Q. S.'' ; divisez en tablettes de 30 centigr. ; chacune contient 1/2 centigr. d'extrait d'opium ; dose : 1, 2, 3 et plus.<br \>
Vin d'opium composé ou laudanum liquide de Sydenham (opium choisi, 64 gr. ; safran, 32 ; cannelle, 4 ; girofle, 4 ; vin de Malaga, 500. Macérer quinze jours, passer, exprimer for-
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tement et filtrer), 20 gouttes représentent 5 centigr. d'extrait (un peu plus), 10 à 20 gouttes dans une potion.<br \>
Laudanum de Rousseau ou vin d'opium par fermentation (opium choisi, 125 gr. ; miel blanc, 375 gr. ; eau chaude, 1,875 gr., levûre de bière fraîche, 8 gr. Procéder suivant le Codex), 1 gr. représente environ 1 décigr. d extrait gommeux d'opium.<br \>
Gouttes blanches de Rousseau (l'eau distillée qui se produit dans la préparation du laudanum de Rousseau se conserve mieux que l'eau distillée d'opium), 8 gouttes et plus. — Les formulaires n'en parlent pas.<br \>
Vinaigre d'opium ou teinture acétique (opium, 32 gr. ; vinaigre très-fort, 192 gr. ; alcool à 80° cent. — 31° cart., 125 gr. Diviser l'opium dans le vinaigre, ajouter l'alcool, laisser macérer pendant huit à dix jours, passer avec expression et filtrer au papier). Cette formule est celle de la pharmacopée d'Edimbourg, où elle sert à remplacer les gouttes noires (black drops, gouttes de Lancastre, gouttes des quakers, essence noire anglaise), remède patenté dont on ne connaissait pas bien la composition. La voici :<br \>
(Gouttes noires anglaises : opium dur, 100 gr. ; vinaigre, 600 gr. ; safran, 8 gr. ; muscades, 25 gr. ; sucre, 50 gr. Pulvérisez grossièrement l'opium, les muscades et le safran ; faites macérer huit jours avec les trois quarts du vinaigre ; chauffez une demi-heure au bain-marie ; passez, exprimez et ajoutez le reste du vinaigre sur le marc ; après vingt-quatre heures, exprimez de nouveau, réunissez les liqueurs, filtrez et ajoutez le sucre; faites réduire au bain-marie jusqu'à 200 grammes ; le liquide doit
marquer 31° Baumé. 1 partie équivaut à 2 de laudanum de Rousseau et à 4 de laudanum de Sydenham.)<br \>
Liqueur de Porter (de Bristol) : opium, 125 gr. ; incisez et faites digérer pendant vingt-quatre
heures dans : acide nitrique, 64 gr. ; ean bouillante, 500 gr. ; filtrez. - En grande
vogue aux Etats-Unis pour remplacer les gouttes noires.<br \>
Teinture alcoolique (extrait, 10 gr. ; alcool à 60 degrés, 120 gr. Faire dissoudre et macérer suffisamment), 15 gouttes contiennent 5 centigr. d'extrait d'opium. - Peu usité en France ; très-usité en Angleterre.<br \>
Teinture ammoniacale ou élixir parégorique (formule de la pharmacopée d'Edimbourg) (opium choisi, 8 gr. ; fleurs de benjoin, 12 gr. ; safran, 12 gr. ; huile volatile d'anis, 2 gr. ; ammoniaque liquide, 150 gr. ; alcool à 86° centigrades (34 cart.), 350 gr. - Macérer pendant huit jours, filtrer, 50 centigr. à 1 gr. en potion.<br \>
Teinture d'opium camphrée ou élixir parégorique de la pharmacopée de Londres et de Dublin, opium, acide benzoîque et huile volatile d'anis, de chaque 3 gr. ; camphre, 2 gr. ; alcool, 650 gr. ; 10 gr. contiennent 5 centigr. d'opium), 4 à 20 gr.<br \>
Sirop d'extrait d'opium : extrait, 2 gr. ; eau distillée, 8 gr. ; sirop de sucre, 990 gr. (20 gr. contiennent 4 centigr. d extrait). - Très-usité.<br \>
Sirop de Karabé (sirop d'opium, 100 gr. ; es-
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PAVOT.
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