== Pastel ==
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<center>PASTEL. Isatis tinctoria. L.
Pastel des teinturiers, — vouède, — guède, — herbe de saint Philippe.
CRUCIFÈRES. — ISATIDÉES. Fam. nat. — TÉTRADTNAMIE SILIQUEDSE. L
Cette plante bisannuelle se trouve dans les lieux arides, Pierreuxjin^
vieux murs, les carrières, les décombres. Elle est cultivée comme P'
tinctoriale. Elle est excellente comme plante fourragère et de paturag.
Description. — Racine longue et fusiforme. - Tige deMJJ*^
(1) PétagCRUCIFÈRES.— ISATIDÉES. Fam. nat. — TÉTRADYNAMIE SILIQUEUSE. L.</center> Cette plante bisannuelle se trouve dans les lieux arides, ppierreux, les vieux murs, les carrières, les décombres. 678Elle est cultivée comme plante tinctoriale. Elle est excellente comme plante fourragère et de pâturage.downloadModeText'''Description'''.vue— Racine longue et fusiforme.download 770 sur 1308- Tige de 4 à 8 décimètres,
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PATIENCEdressée, raide, rameuse en haut, glabre, hérissée à sa base ; rameaux disposés. — Feuilles radicales oblongues, atténuées en pétioles, entières, ordinairement velues, les caulinaires lancéolées-sagittées, sessiles-embrassantes, à peu près glabres. — Fleurs jaunes, petites, en grappes terminales (mai-juin). — Calice à sépales étalés, réfléchis. — Pétales crucifères. — Six étamines dépourvues d'appendices. — Fruit : silicule oblongue-obtuse, atténuée à la base, presque pendante à l'extrémité de pédicules allongées-filiformes. 741
dressée raide, rameuse en haut, glabre, hérissée à sa base; rameaux disposés.—Feuillesradicales ôblongûes, atténuées en pétioles, entières, ordinairement velues, les cauli-naires lancéolées-sagittées, sessiles-embrassantes, à peu près glabres. — Fleurs jaunes,nettes en grappes terminales (mai-juin). — Calice à sépales étalés, réfléchis. — Pétalescrucifères. — Six étamines dépourvues d'appendices''Parties usitées'''. — Fruit : silicule oblongue-obtuse,atténuée à la base, presque pendante à l'extrémité de pédicules allongées-filiformesLes feuilles.
parties usitées'''Récolte'''. — Les feuillesSa récolte pour la teinture, de même que sa culture, est du ressort de l'agriculture. Comme la plupart des crucifères, elle perd la plus grande partie de ses propriétés médicinales par la dessiccation.
. Récolte['''Culture'''.— Sa récolte pour la teintureLe pastel est bisannuel et il dure quelquefois trois ans, de il peut être semé depuis mars jusqu'à juillet et même que sa cultureen automne ; pour le fourrage, est du ressort del'àgïiciilture. Comme on le sème à la plupart des crucifèresvolée, elle perd la plus grande partie à raison de sespropriétés médicinales 10 kilogr. de graine par hectare ; cultivé pour la dessiccationteinture, il demande un sol plus riche, bien préparé et bien amendé ; on sème clair en rayon et on bine.]
[Culture'''Propriétés physiques et chimiques'''.— Le.pastel est bisannuel piquant et il dure quelquefois trois ansâcre comme le cresson. Il fournit, il peut êtresemé depuis mars jusqu'au moyen de préparations particulières, une couleur bleue, analogue à juillet et même en automne ; pour le fourragel'indigo, que l'on emploie dans les arts, où elle est connue sous le sème àlâyoléejà raisonnom de ''pastel''deiOkilogr. Chevallier (1)<ref></ref> a donné l'analyse de graine par hectare ; cultivé pour la teinturecette plante, il de-mande',un sol plus riche, bien préparé et bien amendé ; on sème clair en rayon et onUnetinctoriale que médicale.}
Propriétés physiques et chimiques. — Le Les feuilles de pastel est piquant et acreont été regardées comme le cressonantiscorbutiques. Il fournitElles ont été employées avec succès, au moyen de préparations particulièresen teinture, une couleur bleuecontre le scorbut,analogue par Aymen, médecin à l'indigoCastillonès (2)<ref></ref>. « Il y, que l'on emploie dans les artsa, dit Desbois, où elle est connue sous le nom deRochefort, des observations sûres de caries et de douleurs ostéocopes scorbutiques, qui ont cédé à cep«Wseul moyen. Chevallier La dose est d'une demi-once (116 gr.) a donné l'analyse à une once (32 gr.) en légère décoction à vaisseau fermé. » Le suc est préférable ; on sait que la décoction diminue les propriétés des crucifères. Les paysans provençaux se servent de cette plante, plus tinctoriale dans la jaunisse. « Lémery dit que médicaleses feuilles pilées,appliquées sur les poignets, guérissent les fièvres intermittentes ; ce qui pourrait être vrai dans quelques cas, si elles causent de la rubéfaction ; on les présente aussi comme résolutives.» (Mérat et Delens.)
■Les feuilles de pastel ont été regardées comme antiscorbutiques. Elles ont
été employées avec succès, en teinture, contre le scorbut, par Aymen, mé-
decin à Castillonès (2). « Il y, a, dit Desbois, de Rochefort, des observations
sûres -de caries et de douleurs ostéocopes scorbutiques, qui ont cédé à ce
seul.moyen. La dose est d'une demi-once (16 gr.) à une once (32 gr.) en
légère décoction à'vaisseau fermé. » Le suc est préférable; on sait que la
décoction diminue les propriétés des crucifères. Les paysans provençaux se
.servent de cette plante dans la jaunisse. «Lémery dit que ses feuilles pilées,
appliquéessur les poignets, guérissent les fièvres intermittentes; ce qui
pourrait être vrai dans quelques cas, si elles causent de la rubéfaction; on
feprésente aussi comme résolutives. » (Mérat et Delens.)
[[Catégorie:Cazin 1868]]