Les témoins (cookies) nous aident à fournir nos services. En utilisant nos services, vous acceptez notre utilisation des témoins.

Modifications

Aller à : navigation, rechercher

Passerage (Cazin 1868)

351 octets ajoutés, 18 octobre 2016 à 14:37
aucun résumé de modification
== Passerage ==
Voir la page Nom accepté : ''[[Lepidium latifolium]]''
PASSERAGE (GRANDE). Lepidium latifoliuiii. L.
<center>PASSERAGE (GRANDE). Lepidium latifolium. G. BAUH., TOURN. — Lepidium vulgare sivepeperitis. PARICL.
Passerage 1 à''Lepidium latifolium''. larges feuilles, — grande passerage, — moutarde des AnglaisC.CRUCIFÈRESBauh. — LÉPIDINÉES. Fam. nat, Tourn. — TÉTRADYNAMIE SILICULEOSE''Lepidium vulgare sive peperitis''. LPark.
Cette plante vivace (PI. XXIX) croît aux lieux ombragés et humidesPasserage à larges feuilles, — grande passerage, auxflords — moutarde des rivièresAnglais. On la cultive dans les jardins potagers pour l'usage de la
.j^^rïptionCRUCIFÈRES. — Racine de la grosseur du doigt, blanchâtre, rampanteLÉPIDINÉES. — Tigee,~'lron ' inèhe de hauteur, moelleuse, dressée, simple et arrondie en bas, anguleuseovale eKiSe'en ^auit' couverte d'une poussière d'un vert glauqueFam. — Feuilles glabres,smS ^es' d'un vert glauque, les inférieures pétiolées et dentées en scie, lestefmi i r P s Petftes, entières et sessilesnat. — Fleurs petites, blanches, en paniculeManrf 6 ()ullletraoût)- — Calice' à quatre sépales caducsTÉTRADYNAMIE SILICULEUSE. — Corolle à quatre pétalestsL.</center> ^nux, disposés en croix. — Six étamines .tétradynames, à peu près égales. —
47
downloadModeText.vue.download 767 sur 1308
Cette plante vivace (Pl. XXIX) croît aux lieux ombragés et humides, aux bords des rivières. On la cultive dans les jardins potagers pour l'usage de la table.
738'''Description'''. — Racine de la grosseur du doigt, blanchâtre, rampante. — Tige d'environ 1 mètre de hauteur, moelleuse, dressée, simple et arrondie en bas, anguleuse et rameuse en haut, couverte d'une poussière d'un vert glauque. — Feuilles glabres, ovales-oblongues, d'un vert glauque, les inférieures pétiolées et dentées en scie, les supérieures plus petites, entières et sessiles. — Fleurs petites, blanches, en panicule terminale (juillet-août). — Calice à quatre sépales caducs. — Corolle à quatre pétales blancs, égaux, disposés en croix. — Six étamines tétradynames, à peu près égales. —
PASSERAGE.
Un style très-court. — Un stigmate. — Fruit : silicule aplatie, partagée en deux lo»remplies de petites graines rougeàtres. °e![738]
Parties usitéesUn style très-court. — Toute la planteUn stigmate. — Fruit : silicule aplatie, partagée en deux loges remplies de petites graines rougeâtres.
!Ré«olte'''Parties usitées'''.— Elle doit toujours être employée fraîche ; Toute la dessiccation lui fait M,(irtoutes ses propriétésplante. Elle a cela de commun avec toutes les crucifères. Il faut s'en «enquand elle est en pleine vigueur, et qu'elle a encore toutes ses feuilles. La racine flaitvivace, peut être employée fraîche en toute saison. ' '
[CwlàMire'''Récolte'''. — La grande passerage se propage par semis Elle doit toujours être employée fraîche ; la dessiccation lui fait perdre toutes ses propriétés. Elle a cela de commun avec toutes les crucifères. Il faut s'en servir quand elle demande une in»légère est en pleine vigueur, et substantiellequ'elle a encore toutes ses feuilles. La racine, étant vivace, peut être employée fraîche en toute saison.] m
Propriétés physiques et chimiques['''Culture'''. — La grande passerage a l'odeurse propage par semis ; elle demande une terre légère et substantielle.]
'''Propriétés physiques et chimiques'''. — La grande passerage a l'odeur et la saveur des crucifères. La saveur est plus prononcée clans dans les feuilles que danslrdans les fleurs ; elle est piquante et très-acre âcre dans la racine. Lorsqu'on mâclie mâche cette dernière*, elle stimule les glandes salivaires et provoque leur excrétion comme la racine demirèthrede pyrèthre. Comme la plupart des crucifères, elle contient de l'ammoniaque et de ilièl'huile volatile.
On sert'les feuilles de cette plante sur la table comme la moutarde et le raifort, aprèsles avoir arrosées d'un peu de vinaigre. On mange également les jeunes feuilles 'ensa-ladeen salade, ou bien on les mêle avec le boeufbœuf, comme assaisonnement.
PRÉPARATIONS PHARMACEUTIQUES ET DOSES.
A L'INTÉRIEUR. — Infusion des feuilles, de 30 à60 gr. par kilogramme d'eau ou de vin, en3 ou 4 prises-<center>PRÉPARATIONS PHARMACEUTIQUES ET DOSES.</center>
Suc, 60 à 120 gr.
{|align="center"| style="padding:0.5em; width:300px; text-align:left; border-right: solid 1px black;" | A L'INTÉRIEUR. — Infusion des feuilles, de 30 à 60 gr. par kilogramme d'eau ou de vin, en 3 ou 4 prises.<br \>Suc, 60 à 120 gr.<br \>Décoction des racines, de 16 à 32 gr. par kilokilogramme d'eau.| style="padding:0.5em; width:300px; text-align:left;" | gramme Eau distillée (1 sur 1 d'eau), de 30 à 100 gr., en potion.<br \><br \>A L'EXTÉRIEUR. — Fomentations, lotions, cataplasmes.|}
Eau distillée (1 sur 1 d'eau), de 30 à 100 «i.
en potion. e '
A LCette plante est stimulante, tonique, antiscorbutique, résolutive, rubéfiante. On l'EXTÉRIEURemploie à l'extérieur contre le scorbut comme le cresson, le cochléaria, le raifort. — FomentationsOn l'a mise aussi en usage dans l'hypochondrie, l'hystérie, l'hydropisie, lotirasles scrofules, *plasmesetc.
Cette plante est stimulanteLa passerage, toniquequoique rarement employée, antiscorbutique, résolutive, rubé-fianteest d'une grande énergie. C'est un de nos antiscorbutiques les plus puissants. On l'emploie pourrait avec avantage la joindre au cresson de fontaine ou à l'extérieur contre le scorbut comme le cressonla cardamine,lecochléaria, le raifort. On l'a mise aussi soit pour être mangée en usage dans Phypochondriesalade, lsoit pour servir à la préparation des sucs d'hysté-rie, l'hydropisie, les scrofules, etcherbe.
La passOn reconnaissait autrefois à cette plante des propriétés diurétiques très-énergiques.erageSes feuilles, quoique rarement employéeréduites en poudre, est détaient données avec succès dans l'une grande énergie.Chydrothorax et l'est un anasarque, à la dose de nos antiscorbutiques les plus puissants45 gr. On pourrait avec avan-tage la joindre au cresson chaque matin. L'abbé Rousseau (''in'' Ferrein) faisait distiller de fontaine ou à la cardaminel'eau miellée, soit pour èlrefermentée sur cettemangée en saladeplante, soit pour servir à la préparation des sucs det en obtenait une liqueur alcoolique qu'herbeil administrait dans les névroses.
On reconnaissait autrefois à cette plante des propriétés diurétiques très-énergiques. Ses feuilles, réduites en poudre, étaient données avec succèsdans l'hydrothorax et A l'anasarqueextérieur, à la dose de 45 grgrande passerage est résolutive, détersive et excitante. chaque malin. L'abbéRousseau (in Ferrein) faisait distiller On a employé le suc ou la décoction de l'eau miellée, fermentée sur cellecette plantedans la gale, les dartres et en obtenait une liqueur alcoolique ququelques autres maladies cutanées. Je l'il administrait ai vu employer dans lesnévrosesnévralgies et les rhumatismes comme rubéfiante.
A l'extérieur, Les anciens appliquaient contre la grande sciatique la racine de passerage est résolutive, détersive fraîchement récoltée et excitante ;On a employé pilée avec du beurre. Ce mélange restait sur tout le suc ou membre et particulièrement sur la décoction de cette plante cuisse pendant quatre heures. On mettai ensuite l'extrémité malade dans le bain ; on la galefrictionnait avec du vin, les dartreset quelques autres maladies cutanées. Je on l'ai vu employer clans les névralgiesessuyait et les rhumatismes comme rubéfianteon l'enveloppait de flanelle. La rubéfaction de la peau était le résultat de cette application.
Les anciens appliquaient contre la sciatique la racine de passerage fraî-
chement récoltée et pilée avec du beurre. Ce mélange restait sur tout le
membre et particulièrement sur la cuisse pendant quatre heures. On menai
ensuite l'extrémité malade dans le bain ; on la frictionnait avec du vin, on
l'essuyait et on l'enveloppait de flanelle. La rubéfaction de la peau était
résultat de cette application.
PETITE PASSERAGE, PASSERAGE IBÉRIDE, CHASSERAGE (''lepidium ikrisiberis'', UL.). — Croît le long des chemins, aux lieux arides. On la confond souvent aavec la grande passerage.
ÎBeseription'''Description'''.— Tiges dressées, arrondies, glabres, à rameaux ™j«'^ écartés.Ji'euilles - Feuilles sessiles, petites, étroites, surtout au haut de la tige, entières, les raai • ^tioléesradicales pétiolées, en rosette,- découpées, caduques. — Fleurs blanches, petites, en pamcpanicule très-écartée. — Deux ou six étamines, etc. (juin-septembre-octobre).downloadModeText.vue.download 768 sur 1308
FASSERAGE. [739]
Cette espèce jquitàun jouit à un moindre degré des mêmes propriétés que h la grandenasseragepasserage. Elle à été annoncée en France, dit Wilmet, comme propre àbroyer la pierre et à évacuer les graviers. En Espagne, suivant Peyrilhe, onjoint souvent l'infusion de la passerage ibéride au quinquina, ou on la donneseule comme fébrifuge.
/Williams, médecin à l'hôpital SamtSaint-Thomas, a constaté les bons effets de.dette cette plante contre l'asthme, la bronchite, l'hydropisie, et surtout l'hyper-trophie hypertrophie du coeur. Elle ne diminue pas le nombre des pulsations comme ladigitale;'mais elle modère leur violence, ce qui la rend très-recommandabledans l'hypertrophie avec hydropisie. Un autre médecin anglais, Sylvestre,M lui attribue des propriétés spécifiques analogues à celles de la digitale et dela-beliadonebelladone ; il la considère également comme un des moyens les pluspropres à régulariser les battements du coeur. Ces deux praticiens prescri-■yentlprescrivent l’'îfen's iberis amara '' en poudre, associée à la crème de tartre, dans le but dedissimuler son goût nauséeux, et en même temps de faciliter sa trituration.Elle détermine quelquefois des nausées, des étourdissements. et delà diar->rhéede la diarrhée ; mais on fait rapidement cesser ces accidents en suspendant son em-ploi emploi pour quelques jours . Il y aurait donc utilité à se livrer à de nouveauxessais sur les propriétés de la passerage, qui a été rayée, on ne sait trop pourquoi, de la liste des médicaments, après y avoir figuré avec honneurpendant vingt siècles<ref>''Journal des connaissances médico-chirurgicales'', mars 1849, p. 114 et 115.</ref>.
essais sur les propriétés de la passerage, qui a été rayée, on ne sait troppourquoi, de la liste des médicaments, après y avoir figuré avec honneurpendant yingtsiècles (1).____________________
- ■ PASSERAGE DES DÉCOMBRES, CRESSON BES RUINES , HJETTE (Lepidium««fefafe, L.). — Petite plante annuelle, qui croît dans les décombres, leslieux stériles et froids.<references/>
Description.— Tige plus petite (10 à 30 centimètres), dressée, rameuse, rameaux
■étalés. — Feuilles radicales étalées en rosette, pétiolées, pinnatiséquées, les inférieures
de même forme, les supérieures sessiles, linéaires ; pétales très-courts, souvent nuls
(mai-septembre).
.Cette plantePASSERAGE DES DÉCOMBRES, qui a une forte odeur de cressonCRESSON BES RUINES, a fourni à lPUETTE 'analyse, faite par Cagnonet Leroux, -un principe qu'ils nomment lépidine et auquel ils attribuent la propriété fé-,Muge (2Lepidium ruderale'', L.).— Petite plante annuelle, qui croît dans les décombres, les lieux stériles et froids.
kpasserage des décombres est stimulante et antiscorbutique comme '''Description'''. — Tige plus petite (10 à 30 centimètres), dressée, rameuse, rameaux étalés. — Feuilles radicales étalées en rosette, pétiolées, pinnatiséquées, les•espèces précédentesinférieures de même forme, les supérieures sessiles, linéaires ; pétales très-courts, souvent nuls (mai-septembre).
'• Lé bas peuple, en RussieCette plante, au rapport qui a une forte odeur de Rulhcresson, se sert de a fourni à l'infusion théi-'.forme de la passerage des décombresanalyse, appelée di koy kressfaite par Cagnon et Leroux, un principe qu'on administrependant le froid ils nomment ''lépidine'' et auquel ils attribuent la propriété fébrifuge<ref>''Compte-rendu hebdomadaire des fièvres intermittentesséances de l'Académie des sciences'', décembre 1836, p. 725.</ref>.
:Eïii812, il régna beaucoup de fièvres intermittentes, ' La passerage des décombres est stimulante et la cherté du■quinquina fit employer cette plante. Rulh, Rittsneister, Trinius et Blums en servirent. L'herbe entière avait été recueillie aux mois de juin et dejuillet dé l'année précédente, et l'on en faisait bouillir une demi-once dansi-livred'éau que l'on réduisait à 8 onces. Les malades attaqués de la fièvretierce ou quotidienne en prenaient, pendant l'intermission, deux cuillerées■a bouche de deux heures en deux heures. De quarante qui prirent ce médi-cament, il n'y en eut que deux qui ne furent pas guéris, quoiqu'on l'eûtemployé sans autre préparation. Son usage, pendant une seule intermis-sion, suffisait déjà pour empêcher les accès. Hahnemann croit que cetteplante est l'iberis des anciens, qui en connaissaient déjà l'utilité (3). Monin(wMeratetDèlens) a donné cette plante avec avantage à Saint-Pétersbourg,«adosedetà 8 gr., pendant quelques jours, surtout dans antiscorbutique comme les fièvres inter-Vtn ^es ac6ompagnées de symptômes scorbutiques. Il assure qu'elle réus-wia-ouile quinquina a échouéespèces précédentes.
■ 2) fw?Le bas peuple, en Russie, au rapport de Rulh, se sert de l' infusion théiforme de la passerage des aonnaissances médico-chirurgicalesdécombres, mars 1849appelée ''di koy kress'', p. Uli et 115qu'on administre pendant le froid des fièvres intermittentes.
PEn 1812, il régna beaucoup de fièvres intermittentes, et la cherté du quinquina fit employer cette plante.T25 ■^te^miu hebdomadaire des séances Rulh, Rittsneister, Trinius et Blum s'en servirent. L'herbe entière avait été recueillie aux mois de juin et de juillet de l'Académie année précédente, et l'on en faisait bouillir une demi-once dans 1 livre d'eau que l'on réduisait à 8 onces. Les malades attaqués de la fièvre tierce ou quotidienne en prenaient, pendant l'intermission, deux cuillerées à bouche de deux heures en deux heures. De quarante qui prirent ce médicament, il n'y en eut que deux qui ne furent pas guéris, quoiqu'on l'eût employé sans autre préparation. Son usage, pendant une seule intermission, suffisait déjà pour empêcher les accès. Hahnemann croit que cette plante est l'iberis des sciencesanciens, décembre 1S3Squi en connaissaient déjà l'utilité<ref>''Extrait du Bulletin de la Société médicale d'émulation,dans le Journal de médecine de Leroux'', octobre 1815, vol. LXXIV, p. 289.</ref>. Monin (''in'' Mérat et Delens) a donné cette plante avec avantage à Saint-Pétersbourg, à la dose de 4 à 8 gr., pendant quelques jours, surtout dans les fièvres intermittentes accompagnées de symptômes scorbutiques. Il assure qu'elle réussit là où le quinquina a échoué.
IcrLvJftd* Bulletin de la Société médicale d'émulation, dans h Journal de médecine denw> °Mobre 1815, vol. LXXIV, p. 289.downloadModeText.vue.download 769 sur 1308____________________
<references/>
740 PASTEL.
CRESSON ALÉNOIS. — PASSERAGE, CRESSON ALÉNOIS, CRESSON DES MM ■NASITORT (Lepidium sativum, L.). — Croît naturellement dans les lieux sf*'riles. On le cultive dans les jardins potagers; «a saveur est chaude un»acre, piquante et très-agréable. On le mêle comme l'estragon et la caniicià la salade de laitue pour en relever le goût. * "'[740]
DescriptionCRESSON ALÉNOIS.— Tige dresséePASSERAGE, rameuseCRESSON ALÉNOIS, glabreCRESSON DES JARDINS, glauqueNASITORT (''Lepidium sativum'', haute de3 à6dfo-mètresL.). — Feuilles, Croît naturellement dans les radicales étalées en rosette, pétiolées, pinnatipartites lieux stériles. On le cultive dans les soi!rieures sessilesjardins potagers ; sa saveur est chaude, linéairesun peu âcre, indivisespiquante et très-agréable. — Pédicelles fructifères serrés contre On le mêle comme l'estragon et la capucine à la tigesalade de laitue pour en relever le goût.
[Culture'''Description'''.— Le cresson alénois se multiplie par semis faits tous les quinze jomTige dressée, rameuse, glabre, glauque, haute de 3 à 1 ombre 6 décimètres. — Feuilles, les radicales étalées en été et en terre légère ; on doit arroser souventrosette, pétiolées, pinnatipartites les supérieures sessiles, linéaires, indivises. — Pédicelles fructifères serrés contre la tige.] ' '
La germination du ['''Culture'''.— Le cresson alénois est si prompte que se multiplie par semis faits tous les quinze jours, à l'on peut se procurer celteplante fraîche ombre en tout temps été et en tout lieu. Semée sur du coton ou sur de la laine imlj.bée d'eau, elle pousse comme en pleine terre, dans un appartement, même en hiverJ'en ai fait germer et croître au mois de janvier sur une planche recouverte d'unecouche légère de mousse entretenue humide; on doit arroser souvent.]
Les passeragesLa germination du cresson alénois est si prompte que l'on peut se procurer cette plante fraîche en tout temps et en tout lieu. Semée sur du coton ou sur de la laine imbibée d'eau, elle pousse comme toutes les plantes du même genreen pleine terre, ndans un appartement, même en hiver. J'ont en ai fait germer et croître au mois de janvier sur une grande entraquplanche recouverte d'à l'état fraisune couche légère de mousse entretenue humide.
Le cresson alénois est antiscorbutique Les passerages, comme le cresson de fontaine elpeut comme ce dernier être mangé cru ou administré en décoction,™mieux sous forme de suc ou en infusion vineuse. Cette plante a éléem-ployée avec avantage dans certaines affections atoniques, telles que l'hydro-pisie, la dyscrasie qui suit toutes les fièvres intermittentesplantes du même genre, ln'engorgement chro-nique des viscères abdominaux quand un état phlegmasique douloureux nesont une grande énergie qu'y joint pas. J'ai fait disparaître en peu de jours une anasarque causée parune suppression de transpiration, survenue chez un ouvrier de cinquanteans après un sommeil de deux heures sur à l'herbe humide, en lui faisaotprendre le suc de cresson alénois dans le vin blanc, à la dose de 100gr.,matin et soirétat frais.
Le cresson alénois est antiscorbutique comme le cresson de fontaine, et peut comme ce dernier être mangé cru ou administré en décoction, ou mieux sous forme de suc ou en infusion vineuse. Cette plante a été employée avec avantage dans certaines affections atoniques, telles que l'hydropisie, la dyscrasie qui suit les fièvres intermittentes, l'engorgement chronique des viscères abdominaux quand un état phlegmasique douloureux ne s'y joint pas. J'ai fait disparaître en peu de jours une anasarque causée parune suppression de transpiration, survenue chez un ouvrier de cinquante ans après un sommeil de deux heures sur l'herbe humide, en lui faisant prendre le suc de cresson alénois dans le vin blanc, à la dose de 100 gr., matin et soir. Roques rapporte que, sous forme de salade, les feuilles de cette plante,avec le cresson de fontaine et la chicorée sauvage, ont dissipé une affectionscorbutique rebelle jusqu'alors à des moyens plus compliqués. — AmbroiseParé (1) <ref>''Pélag.'', p. 678.</ref> prescrit cette plante pilée ou frite dans l'axonge de porc sur la. croûte laiteuse des enfants. Il est prudent d'employer préalablement, daisdans ce cas, un traitement dépuratif convenable. La suppression subite de celtecette affection cutanée peut amener des dangers, surtout lorsqu'il existe surisur un organe principal, comme le cerveau ou le poumon, une irritation prédispo-sante prédisposante ou attractive. Bodart a proposé de substituer le cresson alénois à l'écorces de Winter, comme tonique et antiscorbutique. « Nous pouvons, dit ce médecin, très-bien nous dispenser de faire venir des îles du détroit de Magellan l'écorce de Winter, que les étrangers nous vendent à la frontière 12 francs la livre.L'importation de cette drogue, en 1806, a été de 1,652 kilogr. Nous eussions donc évité, relativement à ce seul médicament, l'émission de plus de 39,646 livres, argent de France, si nous nous fussions contentés de nos antiscorbutiques indigènes. »  ____________________  <references/>
Bodart a proposé de substituer le cresson alénois à l'écorces de Winfer,
comme tonique et antiscorbutique. « Nous pouvons, dit ce médecin, très-
bien nous dispenser de faire venir des îles du détroit de Magellan l'écorce
de Winter, que les étrangers nous vendent à la frontière 12 francs la livre.
L'importation de cette drogue, en 1806, a été de 1,652 kilogr. Nous eussions
donc évité, relativement à ce seul médicament, l'émission de plus «
39,646 livres, argent de France, si nous nous fussions contentés de nos ai-
scorbutiques indigènes. »
[[Catégorie:Cazin 1868]]
146 870
modifications

Menu de navigation