== Oranger ==
Nom accepté : ''[[Citrus sinensis]]''
'''Parties usitées'''. — Les feuilles, les fleurs, les fruits (oranges), l'écorce des fruits.
('''Culture'''. — Elle est du domaine exclusif de l'horticulture et réclame des soinsspéciaux, qui ont valu aux bâtiments où on les remise l'hiver le nom dd’''orangeries''.)
'''Récolte, choix''', etc.— On fait sécher à l'ombre les feuilles que l'on cueillesur les orangers et non celles qui, étant tombées, ont perdu une partie de leurs qualités. On les fait sécher avec précaution, promptement, et de manière qu'elles conservent leur couleur verte, une partie de leur odeur et toute leur saveur ; on les conserve dans un lieu sec, à l'abri de la lumière. Il faut rejeter les feuilles jaunies ou tachetées. Dans le commerce on ne les choisit pas toujours assez bien. Celles que l'on cueille sur des arbres venus en pleine terre, dans le Midi, ont beaucoup plus de vertus que les feuilles de nos orangers élevés en caisse, et qui, souvent, sont recueillies lorsqu'elles tombent des arbres pendant leur transport des orangeries dans les jardins ; ces dernières ne contiennent plus de principes actifs. On peut employer les feuilles d'oranger fraîches ; le plus souvent on les emploie séchées et telles qu'on les trouve en abondance dans le commerce.
sur lès.orangers Les fleurs se recueillent dans le climat de Paris vers la fin de juillet et non celles quien août, étant tombéespourêtre employées fraîches, ont perdu en faire de l'eau distillée, des conserves, en préparer des liqueurs de table, etc. Dans les pays chauds, la récolte des fleurs peut se faire pendant la plus grande partie de l'année, parce que l'arbre porte toujours. Les fleurs de l'oranger amer, ayant une odeur plus suave, sont préférées à celles de l'oranger doux. C'est l'espèce que l'on emploie à Paris, et c'est pourquoi l'eau de fleurs d'oranger qui y est préparée est préférable a celle qui nous vient du Midi. Les fleurs séchées perdent une grande partie de leurs qua-leur arôme et sont à peine reconnaissables. On les prescrit pourtant en poudre, mais c'est une mauvaise préparation. Avant de les porter au séchoir, elles doivent être dépouillées de leur calice ; elles demandent beaucoup de soins pour leur conservation.
lilés. On D'après Rouelle, on peut conserver les fait sécher avec précautionfleurs d'oranger pour en préparer en tout temps l'eau distillée, promptementen les réduisant en pâte dans un quart de leur poids de sel, lorsqu'on les récolte, et en renfermant ce mélange dans un flacon. Au bout de manière ququelques années, on peut distiller ces fleurs, et l'elles conser-eau est aussi suave que si on la préparait avec des fleurs fraîches, ainsi que l'a vérifié Chevallier<ref>''Journal de chimie médicale'', 1828, t. IV, p. 546.</ref>.
VA la fin de l'hiver, les oranges mûres nous arrivent de Nice, de Portugal, de Malte, etc.ênt; avant cette époque, elles sont aigres et mauvaises.leur couleur verte— L'écorce d'orange mûre s'emploie fraîche ou se conserve pour servir à l'état de dessiccation. Plus elle est fine, une partie plus elle est estimée, et plus l'orange qu'elle recouvre est recherchée. Il faut la débarrasser autant que possible de leur odeur la matière blanche et toute leur saveur; on les conservespongieuse qui, à l'intérieur, la sépare du paren-
dans un lieu sec, à l'abri de la lumière. Il faut rejeter les feuilles jaunies ou tachetées.____________________
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nières ne contiennent plus On nomme ''petits grains et orangettes'', les oranges tombées de principes actifsl'arbre étant petites. On peut employer Sèches, elles sont très-dures et servent à faire les feuilles dmêmes pois à cautère dits d’'oranger'oranges''. — L'orange amère se nomme aussi ''bigarade''. Les écorces vertes sont appelées ''curaçao'' et servent à préparer le ''ratafia'' dit ''curaçao de Hollande''. C'est une variété petite de bigarade que l'on confit dans l'eau-de-vie et au sucre sous le nom de ''chinois''. - Risso a fait une espèce distincte du ''bigaradier'' (''citrus vulgaris'').
: fraîches; le plus souvent on les emploie séchées et telles qu'on les trouve en abondance tas le commerce., -. Lesfieurs se recueillent dans le climat de Paris vers la fin de juillet et en août, pourêtre employées fraîches, en faire de l'eau distillée, des conserves, en préparer des li-meurs de table, etc. Dans les pays chauds, la récolte des fleurs peut se faire pendant;fiplùs,grande partie de l'année, parce que lPropriétés chimiques'arbre porte toujours. Les fleurs de l'oran-«amer, ayant une odeur plus suave, sont préférées à celles de l'oranger doux. C'est..-«ce que Ton emploie à Paris, et c'est pourquoi l'eau de fleurs d'oranger qui y est■•'S S- Préférame a ceUe qui nous vient du Midi. Les fleurs séchées perdent une:?We partie de leur arôme et sont à peine inconnaissables. On les prescrit pourtant enjïW^'.Wais c'est une mauvaise préparation. Avant de les porter au séchoir, elles;:. cirent être dépouillées de leur calice; elles demandent beaucoup de soins pour leurconservation. j.^,^ 3 Quelle, on peut conserver les fleurs d'oranger pour en préparer en tout•atfdn11 • sl''^e> en 'es réduisant en pâte dans un quart de leur poids de sel, lors-'; annéw leC0lte' -et en renfermant ce mélange dans un flacon. Au bout de quelques fc n. °Veut distiller ces fleurs, et l'eau est aussi suave que si on la préparait avec:■• Alfr'S a ?u-es' ainsi 4ue l'a vérifié Chevallier (1).■ avant rp?ii r'les oraD8es mûres nous arrivent de Nice, de Portugal, de Malte, etc.; fraîche éPoclue! elles sont aigres et mauvaises. — L'écorce d'orange mûre s'emploie «st esLîm4 se,co,nsei've pour servir à l'état de dessiccation. Plus elle est fine, plus elle ; me MS JP ,s l'orange qu'elle recouvre est recherchée. I Ifaut la débarrasser autant v ssime de la matière blanche et spongieuse qui, à l'intérieur, la sépare du paren- V) Journal ie chimie médicale, 1828, t. IV, p. 546.downloadModeText.vue.download 735 sur 1308 706 ORANGER. chyme succulent. Cette précaution est souvent négligée dans le commerce. H en ny*que les préparations d'écorce d'orange, contenant beaucoup de cette substance blanelsont plus amères sans être plus actives. Dépouillée de la matière blanche, l'écorce p-itrès-facile à sécher, et conserve son odeur et sa saveur aromatiques, sans une gm?amertume. s M On nomme petits grains et orangettes, les oranges tombées de l'arbre élant nelitrSèches, elles sont très-dures et servent à faire les mêmes pois à cautère dits i'ormm— L'orange amère se nomme aussi bigarade. Les écorces vertes sont appelées curniet servent à préparer le ratafia dit curaçao de Hollande. C'est une variété petite deligarade que l'on confit dans l'eau-de-vie et au sucre sous le nom de chinois.-Km]fait une espèce distincte du bigaradier (cilrus vulgaris). Propriétés chimiques. — Les feuilles d'oranger ont une saveur chaudee!
amère ; elles exhalent, quand on les presse, une odeur fragrante, agréable, qui est fc
à l'huile volatile contenue dans de petites vésicules dont elles sont parsemées. C'est à k