|nomcourtsuivant=Lierre terrestre
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== Lierre grimpant ==Nom accepté : [[Hedera helix]]
Voir la page [[<center>LIERRE GRIMPANT. Hedera helix]]. L.
LIERRE GRIMPANT. Hedera helix. L.''Hedera arborea''. — ''Hedera''. PHARMPharm.
Lierre commun, — lierre des poëtes, — lierre en arbre, — lierre à cautère.
ARALIACÉES. Fam. nat. — PENTANDRIE MONOGYNIE.</center>
Cet arbrisseau, connu de tout le monde, se trouve partout, autour des
arbres, sur les murs, sur la terre, etc. Il acquiert dans le Midi un volume
Beaucoup plus considérable que dans le Nord. Les plus gros se trouvent en
Espagne, en Italie et dans quelques parties du midi de la France.
J?es«**l»tionCet arbrisseau, connu de tout le monde, se trouve partout, autour des arbres, sur les murs, sur la terre, etc. Il acquiert dans le Midi un volume beaucoup plus considérable que dans le Nord. Les plus gros se trouvent en Espagne, en Italie et dans quelques parties du midi de la France. Description. — Tiges rameuses, sarmenteuses, grimpantes ou quelquefois ram-:«S evant rampantes, s'élevant à une gran(ie grande hauteur, à rameaux tortueux et flexibles. — FeuillesSIM7v'pétiolées, entières> , persistantes, coriaces, épaisses, glabres et luisantes. — Fleurs pe-I«M» k petites, d'un vert ïaunâtrejaunâtre, réunies au sommet des rameaux en corymbes subglobuleuxWiemore(septembre-octobre). — Calice très-court à cinq dents.— Corolle à cinq pétales ouverts._JT?. «aminés - Cinq étamines alternant avec les pétales. — Un ovaire infère. — Un style très-court.raits - Fruits : baies globuleuses, noirâtres, de la grosseur d'un pois.
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'''Parties usitées'''. — Les feuilles, les baies et la gomme qui découle de sontronc. Récolte. — Les feuilles, toujours vertes, se cueillent en toute saison ; les fruits ne-sont en maturité qu'en janvier et mars. [Culture. — Le lierre, qui est multiplié de graines semées aussitôt après leur ma-turité, de boutures ou de rejetons enracinés, croît dans tous les sols et à toutes lesexpositions ; il préfère l'ombre. Propriétés physiques et chimiques. — Les feuilles et les baies ouiune saveur amère, austère, nauséeuse. Il découle du tronc des vieux lierres en arbredans le midi de l'Europe et le nord de l'Afrique, une gomme-résine connue sous le nomvulgaire et impropre de gomme de lierre, et qu'on désigne sous celui plus convenableiïhédéréeou d'hédérine. Elle est noirâtre, en morceaux irréguliers; composée de gru-meaux ou fragments luisants, brun grisâtre ou rougeâtre foncé, non transparents, à cas-sure nette et brillante, se misant sous la dent, sans saveur marquée, ne blanchissantpas la salive et ne s'y dissolvant pas, d'une odeur résineuse, brûlant en répandant «neodeur d'encens. Elle contient beaucoup de corps étrangers. Pelletier (1) l'a trouvée com-posée de gomme, de résine, d'acide malique et de ligneux. Fraîche, elle laisse échapperde l'huile volatile. Celte gomme-résine, qui nous vient du Levant et même de l'Inde.est souvent falsifiée, mêlée à une substance insoluble, analogue à la gomme de Bassora.(Guibourt.) — On dit que quelques pharmaciens se servent des feuilles de lierre pourcolorer certaines préparations. PRÉPARATIONS PHARMACEUTIQUES ET DOSES.
A L'INTÉRIEUR''Récolte'''. — Infusion ou décoction desLes feuilles, 2 à 6 gr. pour 1/2 kilogr. dtoujours vertes, se cueillent en toute saison ; les fruits ne sont en maturité qu'eauen janvier et mars.
Infusion ['''Culture'''. — Le lierre, qui est multiplié de graines semées aussitôt après leur maturité, de boutures ou décoction des baies concasséesde rejetons enracinés, 2croît dans tous les sols et à h gr. pour 1/2 kilogr. dtoutes les expositions ; il préfère l'eauombre.
Poudre des '''Propriétés physiques et chimiques'''. — Les feuilleset les baies ont une saveur amère, là 2 graustère, nauséeuse.Il découle du tronc des vieux lierres en arbre dans le midi de l'Europe et le nord de l'Afrique, une gomme-résine connue sous le nom vulgaire et impropre de gomme de lierre, et qu'on désigne sous celui plus convenabled’''hédérée'' ou d’''hédérine''. Elle est noirâtre, en pilules morceaux irréguliers ; composée de grumeaux oudans un liquide appropriéfragments luisants, brun grisâtre ou rougeâtre foncé, non transparents, à cassure nette et brillante, se brisant sous la dent, sans saveur marquée, ne blanchissant pas la salive et ne s'y dissolvant pas, d'une odeur résineuse, brûlant en répandant une odeur d'encens. Elle contient beaucoup de corps étrangers. Pelletier<ref>''Bulletin de pharmacie'', t. IV, p. 504.</ref> l'a trouvée composée de gomme, de résine, d'acide malique et de ligneux. Fraîche, elle laisse échapper de l'huile volatile. Cette gomme-résine, qui nous vient du Levant et même de l'Inde, est souvent falsifiée, mêlée à une substance insoluble, analogue à la gomme de Bassora. (Guibourt.) — On dit que quelques pharmaciens se servent des feuilles de lierre pour colorer certaines préparations.
Poudre des baies, 50 centigr. à 1 gr. 50 centigr.
dans un liquide approprié, électuaire, bols,
pilules, etc.
A L'EXTÉRIEUR. .— Décoction, pour fomenta-tions, lotions, cataplasmes, etc<center>PRÉPARATIONS PHARMACEUTIQUES ET DOSES.</center>
Les feuilles de lierre ont été employées comme excitantes, emménago-
gues, résolutives et détersives. On prétend en avoir obtenu d'heureux effets
dans la tuberculisation mésentérique, à dose altérante. Ce remède est re-
co"mmandé clans les Ephémèrides d'Allemagne (2). Baillou (3) rapporte qu'un
malade qui souffrait d'une douleur habituelle à la partie convexe du foie,
et qu'aucun remède n'avait pu soulager, fut guéri, par le conseil d'un
paysan, au moyen de la poudre de racine de lierre prise à la dose de 4 à
8 gr. dans de l'eau de poulet.
Celse conseille de lotionner l{|align="center"| style="padding:0.5em; width:300px; text-align:left; border-right: solid 1px black;" | A L'érysipèle avec la INTÉRIEUR. — Infusion ou décoction vineuse de des feuillesde lierre. Cette décoction est regardée comme efficace contre les ulcèresatoniques, fongueux, sanieux, etc2 à 6 gr. On lpour 1/2 kilogr. d'a aussi employée contre la teigneeau.<br \>la gale et autres affections cutanées chroniquesInfusion ou décoction des baies concassées, 2 à 4 gr. pour 1/2 kilogr. Haller dit qud'un de ses pa-eau.<br \>rents s'est guéri d'un ulcère à la jambePoudre des feuilles, qui pénétrait jusqu'1 à l'os et avaitrésisté à une foule de remèdes2 gr., en appliquant des feuilles de lierre sur apilules ou dans un liquide approprié.plaie| style="padding:0. Un serrurier, au rapport de Dubois, de Tournay, s'est guéri d'un ul5em; width:300px; text-align:left;" | cère atonique rebellePoudre des baies, qu'il portait 50 centigr. à la jambe gauche1 gr. 50 centigr. dans un liquide approprié, en appliquant defeuillesélectuaire, de lierre sur la partie maladebols, et en y pratiquant des lotions Ire-quentes avec leur décoction concentréepilules, etc. J'ai vu des paysans employer avec<br \>avantage sur les brûlures du premier et du second degré, les feuilles*lierre bouillies dans lA L'eau, appliquées sur la partie malade et recouvertes»compresses trempées dans la même décoction tiède et souvent renouveléesEXTÉRIEUR.; Ces mêmes feuilles— Décoction, réduites en cataplasmepour fomentations, sont résolutives et convienne»dans les engorgements froidslotions, surtout dans ceux des mamellescataplasmes, etc. Haller|}
■ qu'on s'en sert sous cette forme pour arrêter la sécrétion du lait. Avec ■
bois mou et spongieux du lierre, on fait dans les campagnes de peiii-
■ boules ou pois Les feuilles de lierre ont été employées comme excitantes, emménagogues, résolutives et détersives. On prétend en avoir obtenu d'heureux effets dans la tuberculisation mésentérique, à dose altérante. Ce remède est recommandé dans les Ephémèrides d'Allemagne (2)<ref>Vol. V, ann. 1740, obs. 149, p. 503.</ref>. Baillou<ref>''In'' Durande, ''Flore de Bourgogne''.</ref> rapporte qu'un malade qui servent souffrait d'une douleur habituelle à entretenir lla partie convexe du foie, et qu'ouverture des cautèresaucun remède n'avait pu soulager, commefeuilles fut guéri, par le conseil d'un paysan, au moyen de la poudre de racine de lierre prise à tenir frais ces exutoiresla dose de 4 à 8 gr. dans de l'eau de poulet.
- (1) Bulletin Celse conseille de pharmacielotionner l'érysipèle avec la décoction vineuse de feuilles de lierre. Cette décoction est regardée comme efficace contre les ulcères atoniques, tfongueux, sanieux, etc. IVOn l'a aussi employée contre la teigne, pla gale et autres affections cutanées chroniques. 50/iHaller dit qu'un de ses parents s'est guéri d'un ulcère à la jambe, qui pénétrait jusqu'à l'os et avait résisté à une foule de remèdes, en appliquant des feuilles de lierre sur la plaie. Un serrurier, au rapport de Dubois, de Tournay, s'est guéri d'un ulcère atonique rebelle, qu'il portait à la jambe gauche, en appliquant des feuilles de lierre sur la partie malade, et en y pratiquant des lotions fréquentes avec leur décoction concentrée. J'ai vu des paysans employer avec avantage sur les brûlures du premier et du second degré, les feuilles de lierre bouillies dans l'eau, appliquées sur la partie malade et recouvertes de compresses trempées dans la même décoction tiède et souvent renouvelées. Ces mêmes feuilles, réduites en cataplasme, sont résolutives et conviennent dans les engorgements froids, surtout dans ceux des mamelles. Haller dit qu'on s'en sert sous cette forme pour arrêter la sécrétion du lait. Avec le bois mou et spongieux du lierre, on fait dans les campagnes de petites boules ou pois qui servent à entretenir l'ouverture des cautères, comme ses feuilles à tenir frais ces exutoires.
(2) Vol. V, ann. 1740, obs. 149, p. 503.____________________
(3) In Durande, Flore de Bourgogne.<references/>
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J'avais employé une fois, sans succès, la décoction aqueuse de feuilles delierre contre la gale. Depuis, j'ai vu réussir contre cette affection les lotionsfaites, matin et soir, avec une forte infusion à froid (une poignée de feuillesfraîches pour un litre) de ces feuilles dans le vinaigre, pendant cinq ou sixjours. La guérison a lieu du cinquième au dixième jour. On se sert desfeuilles de lierre pour détruire les cors. Pour cela, on met les pieds tous lesjours dans l'eau de son chaude, pendant vingt minutes au moins. Au boutde huit jours, le cor étant ramolli, est arraché avec les doigts jusqu'à ceque la racine tombe. On applique ensuite dessus une feuille de lierre macé-rée macérée a l'avance dans le vinaigre.
Les fruits ou baies de lierre sont éméto-cathartiques. Simon Pauli, Hoff-mann Hoffmann et plusieurs autres auteurs les regardent comme dangereux. Cepen-dant Cependant les paysans les avalent, au nombre de dix ou douze, pour se purger se-lon selon leur désir, c'est-à-dire abondamment. C'est surtout pour combattre lesfièvres intermittentes qu'on les met vulgairement en usage. Boile les don-nait donnait à haute dose comme sudorifiques. On les a employés comme tels dansla peste de Londres : on les donnait en poudre et délayés dans le vinaigre.Spigel les a administrés comme fébrifuges. Je les ai employés comme telsen 1847, d'abord à dose éméto-cathartique, et ensuite à dose nauséeuse etaltérante ; ils ont réussi dans deux cas de fièvre tierce vernale, et dans uncas de fièvre quotidienne automnale qui durait depuis six semaines et contrelaquelle le malade n'avait employé aucun traitement. Les accès disparurentaprès les trois premières doses chez les deux premiers malades. La fièvrequotidienne céda peu à peu et ne fut entièrement dissipée qu'après la cin-quième cinquième dose (2 gr. en poudre dans du vin). Dans deux cas de fièvre quarte,je n'ai obtenu qu'une diminution dans l'intensité et dans la durée des pa-roxysmesparoxysmes. Ce médicament cause des nausées, un état de malaise suivi d'uneexcitation manifeste et quelquefois d'un-peu de transpiration favorisée parla chaleur du lit. La décoction vineuse des feuilles produit le môme effet.
L'action énergique de cette plante sur nos organes mérite l'attention desmédecins praticiens ; des observations cliniques bien faites et déterminantavec précision ses propriétés, lui assigneraient indubitablement une placedistinguée dans la matière médicale indigène. Je me propose de la soumettreà de nouveaux essais, tant pour en étudier les effets immédiats et secon-daires secondaires sur-l'organisme que pour en apprécier l'application thérapeutique.
LA RÉSINE, OU ou ''Gomme de lierre, Gomme hédérée'', d'une odeur résineuseagréable lorsqu'on la brûle, paraît être la partie la plus active de cetteplante. Stahl employait cette substance comme excitante, emménagogue etfondante. Ne pourrait-on pas, d'après ces propriétés, la substituer à lamyrrhe? On l'a employée comme topique dans le traitement de la teigne, eton lui attribue aussi la propriété de tuer les poux et de faire tomber lescheveux . On dit, enfin, qu'introduite dans les cavités des dents cariées, elle Jcalme la douleur et combat la carie.
[[Catégorie:Cazin 1868]]