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== Ledon ==Nom accepté : ''[[Ledum palustre]]''
Voir la page ''[[]]''
<center>LEDON DES MARAIS. Ledum palustre. L. ''Rosmarinus sylvestris''. OFFOff., MURRMurr.
Romarin sauvage.
ERICÉES. — RHODORÉES. Fam. nat. — DÉCANDRIE JIONOGYKIE. L.
lieuf >f1)U-S!;e' quon cuItive dans les jardins pour ses fleurs , croît dans les™mides du nord de l'Europe, dans les hautes montagnes des Vos-downloadModeTextERICÉES.vue— RHODORÉES.download 605 sur 1308Fam. nat. — DÉCANDRIE MONOGYNIE. L.</center>
Cet arbuste, qu'on cultive dans les jardins pour ses fleurs, croît dans les lieux humides du nord de l'Europe, dans les hautes montagnes des Vos-
576 LENTILLE.
ges, etc. Les animaux, à l'exception de la chèvre, ne le broutent pas à causede l'odeur forte de ses feuilles.[576]
Description. — Tige haute de 30 à 40 centimètresges, rameuse, et recouverted'une écorce brune et un peu endurcieetc. Les jeunes rameaux sont velusanimaux, roussâtres. -Feuilles alternes, presque sessiles, oblongues, repliées sur les cotés, vertes au-dessus etchargées dans toute la surface inférieure dà l'une espèce exception de coton roux et ferrugineux -Fleurs pédonculées, blanches, disposées en ombelles sessiles. — Calice très-petitla chèvre, ne le broutent pas à cinqdents. — Corolle divisée jusqu'à la base en cinq pétales. — Etamines insérées à'ta basedu calice au nombre cause de cinq à dix. — Capsule terminée par un style persistant, à cinqloges, à cinq valves sl'ouvrant odeur forte de bas en haut, et à cinq placentas filiformes auxquelsadhèrent les grainesses feuilles.
Parties usitées'''Description'''. — Tige haute de 30 à 40 centimètres, rameuse, et recouverte d'une écorce brune et un peu endurcie. Les feuilles jeunes rameaux sont velus, roussâtres. - Feuilles alternes, presque sessiles, oblongues, repliées sur les côtés, vertes au-dessus et chargées dans toute la surface inférieure d'une espèce de coton roux et ferrugineux - Fleurs pédonculées, blanches, disposées en ombelles sessiles. — Calice très-petit, à cinq dents. — Corolle divisée jusqu'à la base en cinq pétales. — Etamines insérées à la base du calice au nombre de cinq à dix. — Capsule terminée par un style persistant, à cinq loges, à cinq valves s'ouvrant de bas en haut, et à cinq placentas filiformes auxquels adhèrent les sommitésgraines.
Récolte'''Parties usitées'''. — Doit être faite pendant la floraisonLes feuilles et les sommités.
' [Culture''Récolte'''. — Ces plantes exigent Doit être faite pendant la terre de bruyère fraîche et une expositionombragée ; on les multiplie de graines semées en terrines, de rejetons ou de marcottesfaites au printempsfloraison.]
Propriétés physiques ['''Culture'''. — Ces plantes exigent la terre de bruyère fraîche et chimiquesune exposition ombragée ; usages économiqueson les multiplie de graines semées en terrines,de rejetons ou de marcottes faites au printemps.]
^'''Propriétés physiques et chimiques ; usages économiques'''. - Les feuilles de cet arbrisseau ont une odeur forte, résineuse, une saveur chaude,piquante et amère. Meisner, de Halle, en a donné une analyse ; il y a trouvé de l'huilevolatile, de la chlorophylle, de la résine, du tannin, du sucre incristallisable, une ma-tière matière odorante brune, etc. (1)<ref>''Bulletin des sciences médicales''. Férussac, t. XII, p. 179.</ref>. (L'essen'ce essence de ledon contient un stéaroptène connu sousle nom de ''camphre de ledum'' ; elle possède une réaction acide, due à des acides gra>gras libres, tels que les acides acétique, butyrique et valérique, ainsi qu'un acide Imitashuileux très-odorant, l'acide ''ledumique'', de la formule probable CIGH,0OsC<sub>16</sub> H<sub>10</sub> O<sub>8</sub> ; enfin elle conta-contient encore de l'éricinol (C20H,6O C<sub>20</sub> H<sub>16</sub> O<sub>2</sub>) et une huile essentielle se rapprochant de celle de téré-benthinetérébenthine.) (2)<ref>Frochde, ''Journal de pharmacie et de chimie'', mars 1862.</ref>.
L'odeur du ledon des marais éloigne les teignes, les blattes, empêche les moisissuresdes planches, donne au cuir de Russie l'odeur particulière qu'on lui connaît, si on lemêle à l'écorce de bouleau et qu'on le distille pour en obtenir l'huile. Les Allemandsl'emploient par fraude dans la fabrication de la bière, ce qui la rend plus enivrante et
même narcotique.
On attribue au ledon des marais des propriétés narcotiques, antispasmo-diquesantispasmodiques, sudoriflquessudorifiques, etc. Linné a signalé le premier l'usage qu'on en faiten Westro-Gothie contre la coqueluche. Hufeland le recommande dans laseconde période de cette affection. Bojoerland (3) Bojœrland<ref>''Mémoires de l'Académie de Suède'', 1782, p. 75.</ref> assure qu'il guérit la dy-senteriedysenterie, maladie dont il attribue la cause à un insecte. On l'a considérécomme propre, par ses principes narcotiques, à calmer les fièvres exanthe-matiquesexanthématiques. Odhelius (4) <ref>''Ibid''., 1774, p. 267 ; 1779, p. 218 ; 1783, p. 224.</ref> en recommande la décoction dans la lèpre du Nord.Cette plante active, dont l'emploi thérapeutique n'est pas suffisamment dé-terminédéterminé, est très-peu employée en France.
(1) Bulletin des sciences médicales. FiSrussac, t. XII, p. 179.____________________
(2) Frochde, Journal de pharmacie et de chimie, mars 1862.<references/>
(3) Mémoires de l'Académie de Suède, 1782, p. 75. '
(4) Ibid., 1774, p- 267; 1779, p. 218; 1783, p. 224.
[[Catégorie:Cazin 1868]]