|nomcourtsuivant=Gremil
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== Gratiole ==Nom accepté : ''[[Gratiola officinalis]]''
Voir la page ''[[]]''
<center>GRATIOLE. Gratiola officinalis. L.
''Gratiola centauroïde,scentauroïdes''. C. BAUHBauh. —Digitalis mini7na— ''Digitalis minima, gratiola dklidicta''. Morris, Tourn.
MORRISGratiole officinale, TOURN— grâce de Dieu, — petite digitale, — herbe à pauvre homme, - centauroïde, — séné des prés, — herbe à la fièvre.
Gratiole officinale, — grâce de Dieu, — petite digitale, — herbe à pauvre homme,centauroïde, — séné des prés, — herbe à la fièvre.PERSONNÉES.— GRATIOLÉES. Fam. nat. — DIANURIE MONOGYNK. t.La gratiole (PI. XXI), plante vivace, se trouve dans les "euxhum*au bord des ruisseaux, sur les chaussées des étangs et des moulins. W 'assez rare dans nos départements du nordDIANDRIE MONOGYNIE. On la rencontre plus Wment aux environs de Paris (Ville-d'Avray, Gentilly, Melun)L. ,</center>
(1) Tomo I, p. 130, 1739.
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La gratiole (Pl. XXI), plante vivace, se trouve dans les lieux humides, au bord des ruisseaux, sur les chaussées des étangs et des moulins. Elle est assez rare dans nos départements du nord. On la rencontre plus fréquemment aux environs de Paris (Ville-d'Avray, Gentilly, Melun).
GRATIOLE. 493
Description.— Racines blanchâtres, horizontales, garnies de fibres perpendicu-laires — Tiges droites, simples, glabres, noueuses, d'environ 30 centimètres et plus,nrésé'ntanl entre chaque paire de feuilles deux sillons opposés alternativement. —Feuilles sessïles, opposées, glabres, plus ou moins dentées, ovales, lancéolées, d'un vertjaunâtre, marquées de trois nervures.— Fleurs axillaires et solitaires, pédonculées,d'un blanc jaunâtre, ou rosé (juin-septembre). — Calice à cinq divisions linéaires. —Corolle tubuleuse, plus longue que le calice, irrégulièrement bilabiée. La lèvre supé-rieure relevée et échancrée; l'inférieure à trois lobes arrondis. — Quatre étamines,[493]
■ '''Description'''. — Racines blanchâtres, horizontales, garnies de fibres perpendiculaires — Tiges droites, simples, glabres, noueuses, d'environ 30 centimètres et plus, présentant entre chaque paire de feuilles deux sillons opposés alternativement. — Feuilles sessïles, opposées, glabres, plus ou moins dentées, ovales, lancéolées, d'un vert jaunâtre, marquées de trois nervures. — Fleurs axillaires et solitaires, pédonculées, d'un blanc jaunâtre, ou rosé (juin-septembre). — Calice à cinq divisions linéaires. — Corolle tubuleuse, plus longue que le calice, irrégulièrement bilabiée. La lèvre supérieure relevée et échancrée ; l'inférieure à trois lobes arrondis. — Quatre étamines, dont deux supérieures fertiles et deux inférieures presque toujours avortées. — Ovairesimple.-,— Style oblique, épaissi en haut. — Capsule à deux lobes, polysperme.'''Parties usitées'''. — L'herbe et la racine.
'-.. ''Récolte'''. — Se fait peu de temps avant ou pendant la floraison. Elle perd peude ses qualités par la dessiccation. On préfère même l'employer sèche, parce qu'alors son énergie est un peu mitigée.
ide['sës'qualités par la dessiccation. On préfère même l'employer sèche, parce quCulture'alors''. — La gratiole pousse dans tous les terrains ; on la propage par graines.]
l son énergie '''Propriétés physiques et chimiques'''. — La gratiole est inodore ; mais sa saveur est amère, nauséeuse, désagréable. Elle contient, d'après Vauquelin<ref>''Annales de chimie'', 1809, t. LXXII, p. 191.</ref>, une matière résïnoïde d'une forte amertume, éméto-cathartique violent et principe actif de la plante (auquel Alibert a proposé de donner le nom de ''gratioline''), une gomme brune, un peu mitigéeacide, du malate de chaux et de soude, du phosphate et de l'oxalate de chaux, de la silice, du ligneux. — Marchand, de Fécamp, y a trouvé une substance neutre particulière qu'ii a nommée ''gratiolin'', auquel il attribue les propriétés de la plante.
tlCuitùre.— La gratiole pousse dans tous les terrains; on la propage par graines.]
<center>PRÉPARATIONS PHARMACEUTIQUES ET DOSES.' Propriétés physiques et chimiques. — La gratiole est inodore ; maisïsasaveur est amère, nauséeuse, désagréable. Elle contient, d'après Vauquelin (1), unei'Mière résïnoïde d'une forte amertume, éméto-cathartique violent et principe actif de? làTplante (auquel Alibert a proposé de donner le nom de gratioline), une gomme brune,-un acide, du malate de chaux et de soude, du phosphate et de l'oxalate de chaux, dela-silice, du ligneux. — Marchand, de Fécamp, y a trouvé une substance neutre parti-bcièïe qa'ii a nommée gratiolin, auquel il attribue les propriétés de la plante.</center>
f PRÉPARATIONS PHARMACEUTIQUES ET DOSES{|align="center"| style="padding:0.5em; width:300px; text-align:left; border-right: solid 1px black;" | A L'INTÉRIEUR. — Décoction ou infusion, de 4 à 12 gr. pour 120 gr. d'eau ou de vin par cuillerées.<br \>Poudre, de 50 centigr. à 2 gr., en pilules, potion, etc.<br \>Extrait (1 fraîche sur 1 d'eau par décoction), de 10 centigr. à 1 gr.<br \>Vin (l sur 30 de vin), de 50 à 100 gr.| style="padding:0.5em; width:300px; text-align:left;" | Teinture (1 sèche sur 8 d'eau-de-vie), de 50 centigr. à 2 gr., seule ou en potion.<br \><br \>A L'EXTÉRIEUR. — En lavement, 2 à 4 gr., comme vermifuge ; 10 à 15 gr., comme purgatif.<br \>On suppose que la gratiole fait la base de l'eau de Meunier contre les hydropisies.|}
vit'ffliÉitiEDR. — Décoction ou infusion, de 4
' ï'12 gr. pour 120 gr. d'eau ou de vin par
^...cuillerées;
PoudreA trop grande dose, de 50 centigr. la gratiole est un irritant qui produit l'empoisonnement à 2 grla manière des drastiques.A dose modérée, en pilules,;c'est un éméto-cathartique énergique trop négligé de nos jours. potionIl a été utile contre certaines hydropisies non accompagnées de phlegmasie, dans l'hypochondrie, la manie, l'anaphrodisie, le rhumatisme chronique, la goutte, quelques affections vermineuses, le tænia, etc.. Extrait (1 fraîche sur 1 d'eau par décoction)A faible dose et fractionnée,la gratiole peut être employée comme altérante dans plusieurs maladies chroniques de la peau.
■« Sept fois, disent Coste et Wilmet, nous nous en sommes servis pour purger des œdématiques, et l'dé 10 centigreffet hydragogue s'en est suivi sans irritation et sans fatigue. Nous avons administré cette infusion aqueuse à 1 douze personnes (4 à 12 gr.de feuilles pour un verre d'eau), de différents âges, sexes, constitutions, attaquées de saburre pituiteuse, de fièvre erratique, d'hydropisie et de vers. Nous nous sommes bien trouvés de l'addition d'un gramme jusqu'à quatre de racine de la même plante, dans cette infusion, pour les hydropiques. Mais nous nous sommes abstenus de prescrire cette racine en poudre, à raison de l'état d'anxiété et de malaise qu'elle communique aux malades, par de fausses envies de vomir. »
:Vin.(l sûr 30 J ai administré plusieurs fois la poudre de vin)gratiole comme vomitive, de 50 à 100 grla même dose que celle d'ipécacuanha : ses effets ne sont pas constants, car elle purge quelquefois énergiquement sans faire vomir.Wauters a fait la même remarque et en parle ainsi : ''Pessimum sane, si remedium aliquod adhibentes, ignoramus an emeticam an drasticam, an nimiam an vero nullam vim sit exerturum''. Comme émétique, l'asaret est bien préférable à la gratiole, dont 1'administration, d'ailleurs, n'est pas sans danger dans le cas d'irri-
Teinture (1 sèche sur 8 d'eau-de-vie), de 50centigr. à 2 gr., seule ou en potion.____________________
A L'EXTÉRIEUR. — En lavement, 2 à 4 gr.,comme vermifuge; 30 à 15 gr., comme pur-gatif.On suppose que la gratiole fait la base de<references/>
l'eau de Meunier contre les bydropisies.
•Atrop grande dose, la gratiole est un irritant qui produit l'empoisonne-•|ent à la manière des drastiques. A dose modérée, c'est un éméto-cathar-[494]
tujue énergique trop négligé tation gastro-intestinale, de nos jours. Il a été utile contre certainesJlydropisies non accompagnées diarrhée ou de phlegmasiedysenterie, dans malgré l'hypochondrie, la ma-■;ijiej opinion de Boulduc <ref>''Mémoires de l'anaphrodisieAcadémie des sciences'', le rhumatisme chronique1707, p. 188.</ref>, qui considère la gouttegratiole comme aussi efficace que l'ipécacuanha, quelques affections-?ermineusesau commencement de cette dernière maladie. Il n'y a aucune parité entre l'ipécacuanha, le taeniaqui agit principalement sur l'estomac comme vomitif, etc. A faible dose et fractionnée, la gratiole peut être, dont, l'effet, comme purgatif violent, se produit sur tout le tube digestif.
employée comme altérante dans plusieurs maladies chroniques de la peau.v.'fd Sept fois, disent Coste et Wilmet, nous nous en sommes servis pour purger des oedématiques, et l'effet hydragogue s'en est suivi sans irritation,|sans fatigue. Nous avons administré cette infusion aqueuse à douze per-sonnes (4 à 12 gr. de feuilles pour un verre d'eau), de différents âges, sexes, constitutions, attaquées de saburre pituiteuse, de fièvre erratique, d'hydro-:Pisieetde vers. Nous nous sommes bien trouvés de l'addition d'un gramme•jusqu'à quatre de racine de la même plante, dans cette infusion, pour les: hydropiques. Mais nous nous sommes abstenus de prescrire cette racine en.poudre, à raison de l'état d'anxiété et de malaise qu'elle communique aux malades, par de fausses envies de vomir. »■J ai administré plusieurs fois la poudre de gratiole comme vomitive, à la même dose que celle d'ipécacuanha : ses effets ne sont pas constants, car■«.purge quelquefois énergiquement sans faire vomir. Wauters a fait la"\,wme remarqué et en parle ainsi : Pessimum sane, si remedium aliquod ad- j «witM, ignoramus an emeticam an drasticam, an nimiam an vero nullamvim#^«wwn. Comme émétique, l'asaret est bien préférable à la gratiole,■ oat 1 administration, d'ailleurs, n'est pas sans danger dans le cas d'irri- W Annales de chimie, 1809, t. LXXII, p. 191.downloadModeText.vue.download 523 sur 1308 49â GRATIOLE. tation gastro-intestinale,, de diarrhée ou de dysenterie, malgré' l'opinioadpBoulduc (!'), qui considère la gratiole comme aussi efficace que |wcuanha, au commencement de cette dernière maladie. Il n'y a aucune pariuentre lïpécacuanha, qui agit principalement sur l'estomac comme vomitifet la gratiole, dont, l'effet,, comme purgatif violent, se produit sur tout létube digestif. Comme purgatif, la gratiole est le meilleur succédané du jalap et du séné. J'ai souvent remplacé ce dernier par les feuilles^ de gratiole à la dose kde 8 gr., infusées dans 120 gr. d'eau, avec addition de 30 gr. de sirop de ner-prunnerprun. Wendt fait beaucoup de cas de ces feuilles, réduites en poudre, pour
purger les scrofuleux (Hufeland).
J'ai employé, d'après B'ergiusBergius, dans les fièvres intermittentes automnalesavec cachexie, le mélange de 30 centigr. de gratiole en poudre avec 25cen-tigr a m m e s 25centigrammes de gentiane. Après quelques jours de l'usage de ce mélange, jefaisais prendre l'écorce de saule unie à l'absinthe et à la racine d'angéliquedans le vin blanc ou dans la bière. J'ai presque toujours réussi à me rendremaître de la fièvre par ces moyens simples, et à obtenir ainsi, par nos végé-taux végétaux indigènes, des résultats aussi satisfaisants qu'avec les substances exo-tiques exotiques d'un prix élevé. Beaucoup de médecins ont recommandé la gratiole dans l'hydropisie.Heurtius,. professeur de clinique à Leyde, l'a beaucoup'vantée dans ces affee-tions, parce qu'il a eu probablement affaire à. des hydropisies passives.Ettmuller, Hartmann, "Wilmet, l'ont conseillée dans ces mêmes cas. Elagit alors comme tous les drastiques qu'on emploie en pareille circon-stance, tels que la gomme gutte, l'élaterium, la bryone, etc. Elle amène,comme ces derniers, l'évacuation des collections et des infiltrations sé-reuses, en provoquant d'abondantes évacuations. J'ai donné avec succès, dans quelques hydropisies exemptes de phlegmasieet accompagnées de flaccidité, d'atonie générale, soit l'infusion aqueuse, ■soit l'infusion vineuse de feuilles et de racine de gratiole, à la dose deSOà100 gr., selon l'âge, le tempérament et les forces. Elle m'a paru agir awcertitude et sans inconvénient quand la prudence a présidé à son usage. 11faut toujours commencer par une dose modérée, afin de juger du degrédesusceptibilité des organes digestifs. A la campagne, où l'on fait un fréquentusage de cette plante pour se purger, elle agit doucement chez les uns, et :cause chez les autres des superpurgations, à cause du défaut, deprudenceil ;de discernement dans son administration. J'ai vu, dans deux cas d'hydro-thorax avec tuberculisation, la gratiole produire une diarrhée opiniàlretlhâter la mort. On doit toujours, quand cette complication existe, s'abstenirde l'usage des purgatifs.. Peyrilhe, qui donne à la gratiole la qualification d'héroïque, conseille del'employer avec du petit-lait, afin d'empêcher les nausées et les vomisse-ments. Boulduc prescrit l'infusion des feuilles dans du lait, dont on donneun verre par jour dans l'ascite. Je l'ai administrée aussi dans du lait, com»purgative et vermifuge, avec succès.. L'extrait, associé aune poudre aromatique et. mis en pilules, est,det»les modes d'administration de la gratiole, celui qui mérite la préférence. ■Administré ainsi ou avec des feuilles de rue ou 1 de la semence de tanaisie,»m'a complètement réussi comme anthelminlhique. . , C'est, comme tous les purgatifs, à titre de dérivatif et non en raison im-propriétés, spéciales, que la gratiole a été utile dans les affections cérébralenon fébriles, telles que l'apoplexie, la manie ; et contre la goutte, le rluioetisme chronique, les écoulements hlennorrhagiques et leuc0"''ie'Kl'orchite,. etc. On l'a vantée dans le delirium tremens. Mukebek (2) P1* (1) Mémoires de l'Académie des sciences, 1707, p. 188-..(1) Journal de Hufeland, 1830.downloadModeText.vue.download 524 sur 1308 GRATIOLE. 495 l'extrait de gratiole à l'opium dans cette maladie quand elle est violente et
ouBeaucoup de médecins ont recommandé la gratiole dans l'elle s'accompagne hydropisie. Heurtius, professeur de clinique à Leyde, l'a beaucoup vantée dans ces affections, parce qu'il a eu probablement affaire à des hydropisies passives. Ettmuller, Hartmann, Wilmet, l'ont conseillée dans ces mêmes cas. Elle agit alors comme tous les drastiques qu'on emploie en pareille circonstance, tels que la gomme gutte, l'élaterium, la bryone, etc. Elle amène, comme ces derniers, l'évacuation des collections et des infiltrations séreuses, en provoquant d'irritationabondantes évacuations.
J'Woli'(;f). ayant observé ai donné avec succès, dans lagoutte les bons effets quelques hydropisies exemptes de phlegmasie et accompagnées de flaccidité, d'atonie générale, soit l'eau médicinalef dttudsoninfusion aqueuse, dans laquelle il soupçonnait la présence soit l'infusion vineuse de feuilles et de racine de la gratiole, fit macé-* rér 30 gr- à la dose de feuilles, 16 50 à 100 gr. , selon l'âge, le tempérament et les forces. Elle m'a paru agir avec certitude et sans inconvénient quand la prudence a présidé à son usage. I1faut toujours commencer par une dose modérée, afin de juger du degré de susceptibilité des organes digestifs. A la racine campagne, où l'on fait un fréquent usage de cette plante pour se purger, elle agit doucement chez les uns, et cause chez les autres des superpurgations, à cause du défaut de prudence et de discernement dans 1 kilogrson administration. J'ai vu, dans deux cas d'hydrothorax avec tuberculisation, la gratiole produire une diarrhée opiniâtre et hâter la mort. On doit toujours, quand cette complication existe, s'abstenir del'usage des purgatifs.
Peyrilhe, qui donne à la gratiole la qualification d’'vïn 'héroïque'', conseille de l'employer avec du petit-lait, afin d'Espagne. Il donna ce vin àempêcher les nausées et les vomissements. Boulduc prescrit l'infusion des goutteux qui sfeuilles dans du lait, dont on donne un verre par jour dans l'en trouvèrent très-bienascite.; Sciïdamore nJe l'en a retiré aucun avantage ai administrée aussi dans cette maladie.: .-■&! petite-dose et du lait, comme altérant, la gratiole a été utile dans les engorge-i ments froids des viscères, la cachexie, les maladies chroniques de la peaupurgative et vermifuge,avec succès.
^syphilisL'extrait,associé aune poudre aromatique et mis en pilules, etcest, de tous les modes d'administration de la gratiole, celui qui mérite la préférence. Dans ces casAdministré ainsi ou avec des feuilles de rue ou de la semence de tanaisie, cil m'est surtout son extrait qu'on emploie : on lea complètement réussi comme anthelminthique.
faitprendreà la dose de 10.centigr.C'est, matin comme tous les purgatifs, à titre de dérivatif et soir dnon en raison de propriétés spéciales, que la gratiole a été utile dans les affections cérébrales non fébriles, telles que l'abordapoplexie, la manie ; et contre la goutte, le rhumatisme chronique, les écoulements blennorrhagiques et leucorrhéiques, en augmentant-ensuitel'peu à peu la quantitéorchite, jusquetc. On l'a vantée dans le ''delirium tremens'à ce qu'il survienne des évacuations.r viëWeplante, au rapport Mukebek<ref>''Journal de Rostreski (in Desruelles)Hufeland'', a été très-utile dans1830.</ref> préfère
lèsulfeères vénériens,, les nécroses, les caries, les tuméfactions chroniques•" des testicules, dès' douleurs ostéocopes.____________________
On prescrit la gratiole en lavement pour combattre la constipation par"inertieintestinale, pour détruire les ascarides vermiculaires , pour agir ré-; ralsivement dans les affections cérébrales, soporeuses, dans le delirium tre-<references/>
ttm, etc. Administrée par cette voie, elle a une action spéciale sur les or-
jganesde la génération. Employée de cette manière chez les femmes, elle a
; anèlquefbîs donné lieu à* une sorte de nymphomanie. Bouvier a rapporté
dans lé Journal général de médecine (2), quatre observations qui constatent.cette action singulière, et un exemple semblable a encore été publié-depuis dans la Bibliothèque médicale. Le praticien devra donc en tenir note■: pbiirles cas oh il jugerait nécessaire l'injection de gratiole dans le rectum.; ■Stblï, et après lui Swediaur, employaient la formule suivante contre les[495]
dartres et la syphilis invétérée : Rob de sureau, 90 gr.; l'extrait de gratiole,à l'opium dans cette maladie quand elle est violente et qu'elle s'accompagne de beaucoup d'irritation.
ÉgrWolff<ref>''Dictionnaire des sciences médicales'', t.; sublimé corrosifXIX, 15 centigrp.324.</ref>, pour un électuaire dont ayant observé dans la dose est de?lgr; tous.goutte les matins.; ;Ébons effets de l' est impossible eau médicinale d'admettreHudson, en dans laquelle il soupçonnait la présence du sublimé corrosifde la gratiole, que fit macérer 30 gr. de feuilles, 16 gr. de laracine de cette plante dans 1 kilogr. de vïn d'Espagne. Il donna ce vin à des goutteux qui s'en trouvèrent très-bien. Scudamore n'en a retiré aucun avantage dans cette maladie.
* gratioPe puisseA petite-dose et comme altérant,avoir une part active la gratiole a été utile dans les engorgements froids des viscères, la cachexie, les maladies chroniques de la peau, la syphilis, etc. Dans ces cas, c'est surtout son extrait qu'on emploie : on le fait prendre à la guérisondose de 10 centigr. On peut , matin et soir d'abord, en dire autant deaugmentant ensuite peu à peu la quantité, jusqu'à ce qu'il survienne des évacuations.
/ffigiiérison delà galeCette plante, obtenue, suivant Delavigne au rapport de Kostreski (3''in'' Desruelles), par l'usage internea été très-utile dans les ulcères vénériens, les nécroses, les caries, les tuméfactions chroniques des testicules, des douleurs ostéocopes.
:d|On prescrit lagratiole en lavement pour combattre la constipation par inertie intestinale, pour détruire les ascarides vermiculaires, pour agir révulsivement dans les affections cérébrales, soporeuses, dans le ''delirium tremens'', etc.décoction Administrée par cette voie, elle a une action spéciale sur les organes de gratiolela génération. Employée de cette manière chez les femmes, joint elle a quelquefois donné lieu à des onctions dune sorte de nymphomanie. Bouvier a rapporté dans le 'onguent citrin 'Journal général de médecine''<ref>Tome LIV.</ref>, quatre observations qui constatent cette action singulière, et un exemple semblable a encore été publié depuis dans la ''Bibliothèque médicale''. Le praticien devra donc en tenir note pour les cas où il jugerait nécessaire l'injection de gratiole dans lerectum.
fplMiér casStohl, etaprès lui Swediaur, dans le secondemployaient la formule suivante contre les dartres et la syphilis invétérée : Rob de sureau, à des lotions 90 gr. ; extrait de gratiole, 12 gr.; sublimé dissous danscorrosif, 15 centigr., pour un électuaire dont la dose est de 4 gr. tous les matins.
ïreairIl est impossible d'admettre, en présence du sublimé corrosif, que la gratiole puisse avoir une part active à la guérison. On peut en dire autant de la guérison de la gale, obtenue, suivant Delavigne<ref>''Dissertatio de gratiola officinale ejusque usu in morbis cutaneis''. Erlangæ, 1799, in-4°. </ref>, par l'usage interne de la décoction de gratiole, joint à des onctions d'onguent citrin dans le premier cas, et, dans le second, à des lotions de sublimé dissous dans l'eau. ■■■■■■■
^fliï'i'On a vanté' les applications extérieures de la gratiole contre la goutte etfÉurnatisme le rhumatisme chronique.
;;'j(3ïï On conçoit facilement que Matthiole et Césalpin aient pu croire crue' que les|e;uilles feuilles de cette plante guérissent promptement les plaies sur lesquelles on%*PPU(nieles applique ; mais n'est-on pas surpris de voir Murray adopter, avec lesprogrès de la chirurgie, une semblable opinion ?
^grès de La gratiole est à peine employée par les thérapeutistes modernes. Trousseau et Pidoux n'en font pas mention, et ils consacrent cependant un article à la chirurgiegomme gutte,à la scammonée, une semblable opinion?au croton tiglium, substances plus énergiques que notre plante indigène, et dont l'emploi n'exige pas moins de précautions. Que l'on soumette à l'observatiop clinique les effets de la gratiole, et elle reprendra bientôt le rang qu'elle a si injustement perdu dans la matière médicale.
ifsïfcgratiale est à peine employée par les thérapeutistes modernes. Trous-'WoeetPidoux n'en:font pas mention, et ils consacrent cependant un article«la gomme gutte, à la scammonée, au croton tiglium, substances plustegiques que notre plante indigène, et dont l'emploi n'exige pas moins deïPfeGaùtions. Que l'on: soumette à l'observatiop clinique les effets de la gra-cie; et elle reprendra, bientôt le rang qu'elle a si injustement perdu dansitananère médicale,.____________________
: S-ES'a(l0""?ire des sciences médicales, t. XIX, p. 324.<references/>
, \)msertalio de gratiola officinall ejusque usu in morbis eutaneis. Erlangoe, 1799, in-4".
[[Catégorie:Cazin 1868]]