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<center>GNAPHALIE. Gnaphalium dioïcum. L. ''Elychrisum montanum flore rotundiore''. C. BAUHBauh.-—Gnaphalium monkmn''Gnaphalium montanum album''. GERGer. — ''Gnaphalium sive pes cati''. PARKPark. — Antennark''Antennaria dioïca''. GASSINI. — ''Hispidula vel pes caticuti''. OFFICOffic.

Cette plante vivace, petite et cotonneuse, dont les fleurs représentent,quand elles sont bien épanouies, le dessous de la patte d'un chat, croît dansles lieux secs et sur les collinesSYNANTHERÉES. Elle est commune dans presque toutelaFranceFam. Elle abonde à Senart et à Montmorencynal.— SYNGÉNÉSIE POLYGAMIE SUPERFLUE. L.</center>

 Cette plante vivace, petite et cotonneuse, dont les fleurs représentent, quand elles sont bien épanouies, le dessous de la patte d'un chat, croît dans les lieux secs et sur les collines. Elle est commune dans presque toute la France. Elle abonde à Senart et à Montmorency. '''Description'''.— Racines rampantes, fibreuses.— Tiges simples, petites, dressées,formant gazon, cotonneuses. — Feuilles sessiles, étroites, lancéolées, obtuses au som-metsommet, rétrécies à la base, blanches ou velues en dessous ; les feuilles radicales, étaléesen rosette, spatulées.— Fleurs dioïques, blanches ou rougeâtres, disposées en corymbesserrés, terminaux (mai-juin). — Fleurs mâles plus larges que les fleurs femelles, qaiqui sont munies d'un involucre cylindrique. —: Calice imbriqué d'écaillés écailles ovales, inégales,souvent colorées sur les bords. — Fleurs fertiles, oblongues, à calice commun, renfer-mant renfermant des fleurons hermaphrodites, à cinq étamines. — Fruit : semences oblongues,

'''Parties usitées'''. — Les sommités et les fleurs.

'''Récolte'''. — On la récolte pendant la floraison. On monde les fleurs et on les lait

Les sommités et les fleurs du pied-de-chat sont employées comme ta-chiquesbéchiques, adoucissantes, en infusion théiforme (15 à 30 gr. par kilogr. d'eau)ou en sirop, dans les affections catarrhales bronchiques. Elles font partiedes espèces pectorales, des quatre fleurs pectorales.

manicaGNAPHALIE GERMANIQUE, — HERBE A COTON, — HERBE VELUE. — ''Filago germanica'', L. — ''Filago, seu gnaphalium vulgare majus'', C. Bauh. — Gnapldu*''Gnaphalium germanicum'', J. Bauh. — ''Filago sive herba impia'', Ger. — Plante molle, *tanneusecotonneuse, qui croît aux lieux stériles, sablonneux, dans les champs négligesnégligés où elle est très-commune.

'''Description'''.— Tige assez.forte, simple ou rameuse intérieurement, diclioWdichotome vers'lë le haut; rameaux plus ou moins ouverts, mais un peu flexueux.— Feuilles la"^ce-léeslancéolées, un peu spatulées, presque obtuses et couvertes d'un duvet court, blanchâtreou

hunâtrejaunâtre. — Fleurs au nombre de huit, dix à quinze composant une tête terminale. —Involucr'e Involucre peu cotonneux ou presque glabre vers le sommet des écailles. Cette plante est regardée dans la médecine populaire comme astringente. On l'emploie en gargarisme dans les maux de gorge, en décoction dans le vin rouge contre la diarrhée et la dysenterie chronique. Ray dit qu'on se sert de son eau distillée en fomentation pour empêcher le cancer occulte des mamelles de s'ouvrir. L'huile, dans laquelle on a fait macérer et ensuite bouillir l'herbe écrasée, est appliquée sur les contusions. Je ne parle de cette plante que parce qu'elle est encore dans le commerce de l'herboristerie.