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|titre=[[Cazin, Traité des plantes médicinales|Cazin, ''Traité des plantes médicinales'', 1868]]
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|titrepagesuivante=Goémons (Cazin 1868)
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}}
__TOC__
[488]
== Gnaphalie ==
Voir la page ''[[]]''
GNAPHALIE. Gnaphalium dioïeum. L.
Elychrisum montanum flore rotundiore. C. BAUH.-—Gnaphalium monkmn
album. GER. — Gnaphalium sive pes cati. PARK. — Antennark
dioïca. GASSINI. — Hispidula vel pes cati. OFFIC.
Immortelle dioïque, — pied de chat.
SYNAKTHERÉES. Fam. nal. — SYNGÉNÉSIE POLYGAMIE SUPERFLUE. L.
Cette plante vivace, petite et cotonneuse, dont les fleurs représentent,
quand elles sont bien épanouies, le dessous de la patte d'un chat, croît dans
les lieux secs et sur les collines. Elle est commune dans presque toutela
France. Elle abonde à Senart et à Montmorency.
Description.— Racines rampantes, fibreuses.— Tiges simples, petites, dressées,
formant gazon, cotonneuses. — Feuilles sessiles, étroites, lancéolées, obtuses au som-
met, rétrécies à la base, blanches ou velues en dessous ; les feuilles radicales, étalées
en rosette, spatulées.— Fleurs dioïques, blanches ou rougeâtres, disposées en corymbes
serrés, terminaux (mai-juin). — Fleurs mâles plus larges que les fleurs femelles, qai
sont munies d'un involucre cylindrique. —: Calice imbriqué d'écaillés ovales, inégales,
souvent colorées sur les bords. — Fleurs fertiles, oblongues, à calice commun, renfer-
mant des fleurons hermaphrodites, à cinq étamines. — Fruit : semences oblongues,
couronnées d'une aigrette plumeuse plus longue que le calice.
Parties usitées. — Les sommités et les fleurs.
Récolte. — On la récolte pendant la floraison. On monde les fleurs et on les lait
sécher.
Les sommités et les fleurs du pied-de-chat sont employées comme ta-
chiques, adoucissantes, en infusion théiforme (15 à 30 gr. par kilogr. d'eau)
ou en sirop, dans les affections catarrhales bronchiques. Elles font partie
des espèces pectorales, des quatre fleurs pectorales.
== Gnaphalie germanique ==
GNAPHALIE GERMANIQUE, —HERBE A COTON, — HERBE VELUE. — FilajjO f •
manica, L. — Filago, seu gnaphalium vulgare majus, C. Bauh. — Gnapldu*
germanicum, J. Bauh. — Filago sive herba impia, Ger. — Plante molle, *
tanneuse, qui croît aux lieux stériles, sablonneux, dans les champs négliges
où elle est très-commune.
Description.— Tige assez.forte, simple ou rameuse intérieurement, diclioW
vers'lë haut; rameaux plus ou moins ouverts, mais un peu flexueux.— Feuilles la"^ce-
lées, un peu spatulées, presque obtuses et couvertes d'un duvet court, blanchâtre
[489]
hunâtre. — Fleurs au nombre de huit, dix à quinze composant une tête terminale. —
Involucr'e peu cotonneux ou presque glabre vers le sommet des écailles.
Cette plante est regardée dans la médecine populaire comme astringente.
Onl'emploie en gargarisme dans les maux de gorge, en décoction dans le
vin rouge contre la diarrhée et la dysenterie chronique. Ray dit qu'on se
sert de son eau distillée en fomentation pour empêcher le cancer occulte
des mamelles de s'ouvrir. L'huile, dans laquelle on a fait macérer et ensuite
bouillir l'herbe écrasée, est appliquée sur les contusions. Je ne parle de
: cette plante que parce qu'elle est encore dans le commerce de l'herboristerie.
[[Catégorie:Cazin 1868]]
|titre=[[Cazin, Traité des plantes médicinales|Cazin, ''Traité des plantes médicinales'', 1868]]
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}}
__TOC__
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== Gnaphalie ==
Voir la page ''[[]]''
GNAPHALIE. Gnaphalium dioïeum. L.
Elychrisum montanum flore rotundiore. C. BAUH.-—Gnaphalium monkmn
album. GER. — Gnaphalium sive pes cati. PARK. — Antennark
dioïca. GASSINI. — Hispidula vel pes cati. OFFIC.
Immortelle dioïque, — pied de chat.
SYNAKTHERÉES. Fam. nal. — SYNGÉNÉSIE POLYGAMIE SUPERFLUE. L.
Cette plante vivace, petite et cotonneuse, dont les fleurs représentent,
quand elles sont bien épanouies, le dessous de la patte d'un chat, croît dans
les lieux secs et sur les collines. Elle est commune dans presque toutela
France. Elle abonde à Senart et à Montmorency.
Description.— Racines rampantes, fibreuses.— Tiges simples, petites, dressées,
formant gazon, cotonneuses. — Feuilles sessiles, étroites, lancéolées, obtuses au som-
met, rétrécies à la base, blanches ou velues en dessous ; les feuilles radicales, étalées
en rosette, spatulées.— Fleurs dioïques, blanches ou rougeâtres, disposées en corymbes
serrés, terminaux (mai-juin). — Fleurs mâles plus larges que les fleurs femelles, qai
sont munies d'un involucre cylindrique. —: Calice imbriqué d'écaillés ovales, inégales,
souvent colorées sur les bords. — Fleurs fertiles, oblongues, à calice commun, renfer-
mant des fleurons hermaphrodites, à cinq étamines. — Fruit : semences oblongues,
couronnées d'une aigrette plumeuse plus longue que le calice.
Parties usitées. — Les sommités et les fleurs.
Récolte. — On la récolte pendant la floraison. On monde les fleurs et on les lait
sécher.
Les sommités et les fleurs du pied-de-chat sont employées comme ta-
chiques, adoucissantes, en infusion théiforme (15 à 30 gr. par kilogr. d'eau)
ou en sirop, dans les affections catarrhales bronchiques. Elles font partie
des espèces pectorales, des quatre fleurs pectorales.
== Gnaphalie germanique ==
GNAPHALIE GERMANIQUE, —HERBE A COTON, — HERBE VELUE. — FilajjO f •
manica, L. — Filago, seu gnaphalium vulgare majus, C. Bauh. — Gnapldu*
germanicum, J. Bauh. — Filago sive herba impia, Ger. — Plante molle, *
tanneuse, qui croît aux lieux stériles, sablonneux, dans les champs négliges
où elle est très-commune.
Description.— Tige assez.forte, simple ou rameuse intérieurement, diclioW
vers'lë haut; rameaux plus ou moins ouverts, mais un peu flexueux.— Feuilles la"^ce-
lées, un peu spatulées, presque obtuses et couvertes d'un duvet court, blanchâtre
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hunâtre. — Fleurs au nombre de huit, dix à quinze composant une tête terminale. —
Involucr'e peu cotonneux ou presque glabre vers le sommet des écailles.
Cette plante est regardée dans la médecine populaire comme astringente.
Onl'emploie en gargarisme dans les maux de gorge, en décoction dans le
vin rouge contre la diarrhée et la dysenterie chronique. Ray dit qu'on se
sert de son eau distillée en fomentation pour empêcher le cancer occulte
des mamelles de s'ouvrir. L'huile, dans laquelle on a fait macérer et ensuite
bouillir l'herbe écrasée, est appliquée sur les contusions. Je ne parle de
: cette plante que parce qu'elle est encore dans le commerce de l'herboristerie.
[[Catégorie:Cazin 1868]]