== Genêt d'Espagne ==
Nom accepté : ''[[Spartium junceum]]''
GENÊT D'ESPAGNE (''Spartium junceum'', L.; ''Genista juncea'', Desf.). - Arbrisseau qui croît naturellement dans le midi de la France, dans les lieux incultes, sur les coteaux. On le cultive dans les jardins pour l'odeur suave de ses belles fleurs.
== Genêt des teinturiers ==
Nom accepté : ''[[Genista tinctoria]]''
GENET DES TEINTURIERS (Genistrole, spargeïle, herbe à jaunir, herbe
fy GENET DES TEINTURIERS (''Genistrole, spargelle, herbe à jaunir, herbe de pâturage''. — ''Genista tinctoria '', L. ; ''Genista tinctoria germanica '', Bauh.;''Spartium tinctorium'', Roth. ; ''Genistella'', Riv. ; ''Flos tinctorius'', Fuchs). — Cette variété, dont Peyrilhe a fait l'histoire, en n'indiquant le genêt à balai que pour la suppléer, ressemble beaucoup à ce dernier. I1 croît dans toute la France et habite les pâturages secs, le bord des bois, les collines. On le cultive dans les jardins comme plante d'agrément.
i Spartium tinctorium, Roth'''Description'''.; Genistella— Rameaux droits, Rivstriés.— Feuilles alternes, lancéolées, linéaires, éparses, glabres ou velues ; Flos tinctorius— Fleurs également jaunes, Fuchsmais en épis droits plus garnis et terminaux, s'épanouissant un peu plus tard (juin-juillet). — Cette
' variété, dont Peyrilhe a fait l'histoire, en.n'indiquant le genêt Il doit être cueilli au mois de mai ; il peut se conserver plusieurs années ; ses sommités fournissent à balai quela teinture une belle couleur jaune vif.
pdur laCette espèce de genêt a les mêmes propriétés que les précédentes. D'après Ettmuller,suppléer, ressemble beaucoup à les fleurs de ce derniergenêt sont purgatives, si on les donne en décoction ; prises en substance, elles agissent comme vomitives ; les semences sont éméto-cathartiques. 11 croît dans toute Peyrilhe indique le suc des fleurs comme purgatif à ladose de 15 à 30 gr. Les racines et les feuilles ont, selon lui, les mêmes vertus.
France et habite les pâturages secs, Il y a soixante ans que le bord des boisgouvernement fit publier, les collinescomme un spécifique contre l'hydropisie, un remède qui n'était autre chose que la semence de genêt des teinturiers réduite en poudre. On la donnait tous les deux jours à la dose de 4 gr. dans 6 onces de vin blanc, avec l'attention d'en adoucir l'effet par 60 gr. d'huile d'olive, pris une heure après la poudre. Ce remède, devenu tout à fait populaire, et que j'ai vu réussir quand beaucoup d'autres avaient échoué, doit prendre place parmi les moyens thérapeutiques que le cùl-médecin de campagne se procure le plus facilement.
On a attribué au ''genista tinctoria'', dans quelques provinces russes, la vertu d'empêcher le développement de la rage. tiyedans les jardins comme Marochetti a lu un mémoire à ce sujet à la Société médico-physique de Moscou, le 4 octobre 1820. On administre pendant six semaines une forte décoction de cette plante , associée au ''rhus coriaria'' ; on en lave aussi les plaies, on s'en sert en gargarisme, etc. Mais il faut, en même temps, examiner le dessous de la langue, où, dit-on, il se développe, du troisième au neuvième jour après la morsure, des pustules que l'on doit cautériser dans les vingt-quatre heures. Salvatori<ref>''Bulletin de la Société médicale d'agrémentémulation'', 1823, p.122.</ref> attribue tout l'effet obtenu à cette dernière opération. La cautérisation des pustules sublinguales suffit, suivant lui, pour préserver de la rage, et l'on doit se borner, après l'avoir pratiquée, à des lotions d'eau salée sur les parties cautérisées. Chabanon, d'Asès, d'après une note insérée dans le ''Moniteur'' du 15 juillet 1823, affirme pourtant avoir guéri plusieurs en-
Descipïpiion.— Rameaux droits, striés.— Feuilles alternes, lancéolées, linéaires,»: épàrses'j-'glabfes ou Velues; — Fleurs également jaunes, mais en épis droits plus garnis; jet terminaux, s'épanouissant un peu plus tard (juin-juillet).____________________
';.'À4ojtêtfé cu,eilli'aû mois de mai; il peut se conserver plusieurs années; ses som-;) i'mitës'fôurhissènt a la teinture une belle couleur jaune vif. ; /; ;;Çette espèce de genêt a les mêmes propriétés que les précédentes. D'après; EJtauileryles fleurs de ce genêt sont purgatives, si on les donne en décoc-tion; prises en substance, elles agissent comme vomitives; les semences ■ ^Qnt.éméto-cathartiques. Peyrilhe indique le suc des fleurs comme purgatif, i'ia close de 15 à 30 gr. Lés racines et les feuilles ont, selon lui, les mêmess#tms;. <:- ...;, i ,;: Il y a soixante ans,que le gouvernement fit publier, comme un spécifique Contre l'hydropisie, un remède qui n'était autre chose que la semence de. •éliêt-de'stèinturiers réduite en poudre. On la donnait tous les deux jours à |àioêe dé 4 gr: dans 6 onces de vin blanc, avec l'attention d'en adoucir y Met pai? '60' gr. d'huile d'olive, pris une heure après la poudre. Ce remède, J ,;|e^enùtoAt à fait populaire, et que j'ai vu réussir quand beaucoup d'autres ; ,|Vâiépt échoué,"doit prendre place parmi les moyens thérapeutiques que le \ '■^âéçin de campagne se procure le plus facilement. .V:'^!f:ft.:ft';attriï)iié-.àu^cKwfo tinctoria, dans quelques provinces russes, la C vertu d'empêcher le développement de la rage. Marochetti a lu un mémoire r ice_sujetala Société médico-physique de Moscou, le 4 octobre 1820. On ?;. llîDfflistre.pendant six semaines une forte décoction de cette plante, as- • $$$e|aurhusçoriaria ; on en lave aussi les plaies, on s'en sert en garga- ^'■■^i'^e^.'JM^i^ il faut, en même temps, examiner le dessous de la langue, » ou, dit-6ri, il se développe, du troisième au neuvième jour après la mor- ;' jËfiÇ'i des pustules que l'on doit cautériser dans les vingt-quatre heures. ? Mvàtori (1) attribue tout l'effet obtenu à cette dernière opération. L'a cau- T wflsation.des;;pustules sublinguales suffit, suivant lui, pour préserver de la #ge, et.FniudoitiSe borner, après l'avoir pratiquée, à des lotions d'eau salée '^jjesparties cautérisées. Chabanon, d'Asès, d'après une note insérée dans ,^*ôil:%»^'du 15 juillet 1823, affirme pourtant avoir guéri plusieurs en- (1) Bulletin de la Société médicale d'émulation, 1823, p. 122.references/>
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rages ragés par le genêt des teinturiers ; mais de nombreux essais semblentprouver que l'on ne peut en retirer aucun secours en pareil cas. En atten-dant attendant que l'expérience ait prononcé sur la valeur de ces moyens, on ferabien de ne compter que sur l'emploi de la cautérisation prompte de laplaie, comme pouvant seule préserver de l'infection rabique.
== Genêt purgatif ==
Nom accepté : ''[[Cytisus oromediterraneus]]'', plutôt que ''[[Genista scorpius]]''
GENET PURGATIF. — GENÊT GRIOT. — SPARTIER PURGATIF (''Spartium purgans'', L.). — Cette espèce croît dans les montagnes de l'est et du midi de la France. Son nom lui vient probablement de ce qu'elle est employée de temps immémorial comme évacuante par les villageois.
GENET PURGATIFDescription. — GENÊT GRIOTTiges dressées, très-rameuses ; rameaux presque nus, les plus jeunes soyeux. — SPARTIER PURGATIF (Spartium fV.gansFeuilles petites, L.)lancéolées, alternes. — Cette espèce croît dans les montagnes de l'est Fleurs jaunes, latérales et du midi delàFrance. Son nom lui vient probablement de ce qu'elle est employée detemps immémorial comme évacuante par les villageoissolitaires.
DescriptionCet arbuste jouit de propriétés purgatives plus énergiques que celles du genêt à balai et du genêt des teinturiers.— Tiges dressées, très-rameuses; rameaux presque mis, les pinsjeunes soyeux. — Feuilles petites, lancéolées, alternes. — Fleurs jaunes, latérales elsolitairesCependant il n'est guère employé que dans la médecine populaire des campagnes où il croît.
Cet arbuste jouit de propriétés purgatives plus énergiques que celles du
genêt à balai et du genêt des teinturiers. Cependant il n'est guère employé
que dans la médecine populaire des campagnes où il croît.
[[Catégorie:Cazin 1868]]