== Genêt d'Espagne ==
GENÊT D'ESPAGNE (''Spartium junceum'', L.; ''Genista juncea'', Desf.).-Ar-';hrisseau Arbrisseau qui croît naturellement dans le midi de la France, dans les lienslieux incultes, sur les coteaux. On le cultive dans les jardins pour l'odeur suaresuave de ses belles fleurs.
'''Description'''. — Feuilles lancéolées , rameaux opposés, effilés et florifères nau bout. — Fleurs également jaunes et odorantes.
On peut retirer de son écorce préparée une espèce de filasse infiniment supérieure àcelle que fournit le genêt à balai.
Cette espèce, dont les fleurs ont une saveur sucrée, recherchée desabeilles, possède les mêmes propriétés que le genêt à balai, mais à unp»un plus haut degré. Des enfants, trompés par le goût des fleurs, en mêlèrent uneassez grande quantité dans une omelette, et la mangèrent. Quelques heuraheures après, ils éprouvèrent des nausées, des vomissements, de la faiblesse, »<.de l'anxiété, avec mal de tête;, un d'eux en fut purgé. L'eau chaude donnéeabondamment, puis Foxicratl'oxicrat, les guérirent<ref>''Gazette de santé'', n° 38, 1776.</ref>. L'infusion de 8 gr.de ïei"?fleurs de cet arbrisseau purge très-bien; on en fait un fréquent usage à la cam-pagnecampagne. Cette même infusion, donnée par cuillerée dans la journée, ag .agit comme diurétique. Levrat aîné<ref>''Journal de médecine de Lyon'', 1846.</ref> a prescrit avec avantage, dans une-un cas
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d'àsciteïohez ascite chez une jeune femme atteinte d'aménorrhée et affaiblie par quel-mies quelques troubles des fonctions digestives, l'infusion de fleurs de genêt d'Es-pagne Espagne dans ,1/2 litre, dans laquelle on ajoutait 1 gr. de nitrate de potasse et60 srgr. de sirop dès des cinq racines. La malade prenait chaque jour cette quan- ; tité quantité dé boisson.;, à jeun et à midi, on lui donnait, tantôt seule, tantôt .mêlée ' à sa tisane, une cuillerée à bouche d'un mélange de parties égales de robideshréaude sureau, de rob de genièvre, de sirop des cinq racines et de sirop de ca- '-■' biliairecapillaire, au bout de quarante-cinq jours. Ce traitement m'a parfaitementréussi' en 1848, chez une fille de dix-sept ans, affectée d'albuminurie avec i anasar'que anasarque portée au plus haut degré, suite de la scarlatine. Mais j'ajoutais à.l'infusion 1 gr- . de nitrate de potasse en plus, et des fumigations de baiesjdèige|névrierde genévrier. Il est très-important, en pareil cas, d'exciter les fonctions de ■ la beau ; c'est parce qu'elles ont été interrompues par Faction l'action du froid que(la maladie se produit.
== Genêt des teinturiers ==