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Fougère (Cazin 1868)

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DIVERS MODES D'ADMINISTRATION.<br \>''Remède de Mme Nouffer''. — Panade la veille au soir. Le matin, 12 gr. de poudre de racine de fougère mâle ; deux heures après, un des bols suivants : calomel et racine de scammonée, de chaque 50 centigr. ; gomme gutte, 30 centigr. ;,confection d'hyacinthe, ''Q.S.'' pour trois bols, dont un pour les enfants, deux pour les personnes délicates, trois pour les adultes vigoureux, à un quart d'heure d'intervalle. Immédiatement après, on prend une ou deux tasses de thé vert, et on continue cette boisson pendant les évacuations, jusqu'à ce que le ver soit expulsé. Si le bol ne purge pas suffisamment, on prend 8 à 15 gr. de sulfate de magnésie dans un verre d'eau. Pour faciliter l'expulsion du ténia, le malade doit rester sur le bassin, continuer l'usage du thé, et prendre, s'il le faut, une nouvelle dose de sulfate de magnésie.<br \>''Méthode de Bourdier''. — Donner le matin, à jeun, 4 gr.. d'éther sulfurique dans une décoction saturëe de racine de fougère mâle ; au bout d'une heure, le malade éprouve du trouble dans le bas-ventre ; alors 60 gr. d'huile de
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ricin édulcorée avec du sirop de limon sont administrés. Continuer ce traitement pendant deux ou trois jours. Quand le ténia persiste donner un lavement avec une forte décoction de fougère et 8 gr. d'éther.<br \>
''Méthode de Rouzel''. — Ce médecin fait réduire en poudre le rhizôme récemment récolté, en fait des bols avec du sirop de fleurs de pêcher, et administre 30 à 36, et plus, de ces bols, d'environ 1 gr., dans un quart d'heure. Deux heures après, il purge avec l'huile de ricin.<br \><br \>
Trousseau et Pidoux conseillent le traitement empirique suivant :<br \>
Premier jour, diète lactée très-sévère.<br \>
Deuxième jour, le matin, à jeun, 4 gr. d'extrait éthéré de racine de fougère mâle en quatre
doses, avec un quart d'heure d'intervalle.<br \>
Troisième et dernier jour, 4 gr. d'extrait éthéré, comme la veille ; un quart d'heure après la dernière dose, 50 gr. de sirop d'éther pris en une seule fois ; une demi-heure plus tard, un looch blanc avec addition de 3 gouttes d'huile de croton tiglium.
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DIVERS MODES D'ADMINISTRATION.
Remède [Nous avons parlé ailleurs de M"" Nouffer. — Panade la veilleau.:soiî|fifE,e. matin, 12 gr. de poudre de racinede fôjijgëïe mâle ; deux heures après, un l'association desbols suivants : calomel et racine graines de scammo-née, de chaque 50 centigr.; gomme gutte, 30centigr.;,confection dcitrouille avec l'hyacinthe, Q. S. pourtrois bols-^dont un pour les enfants, deux pourles personnes délicates, trois pour les adultesvigoureux, à un quart d'heure d'intervalle.Immédiatement après, on prend une ou deuxtasses extrait alcoolique de thé vert, et on continue cette bois-son pendant les évacuations, jusqu'à ce quele ver soit expulséfougère mâle. Si le bol ne purge pas suf-fisamment,'on prend 8 à 15 gr. de sulfate demagnésie dans un verre d'eau. Pour faciliterl'expulsion du. ténia, le malade doit rester surle bassin, continuer l'usage du thé, et pren-dre, s'il le faut, une nouvelle dose de sulfatede magnésie(Voyez CITROUILLE.)]
Méthode de RourdierLa fougère était connue dès la plus haute antiquité comme plante médicinale, et notamment comme vermifuge. — Donner le matinDioscoride,à jeunGalien, k gr.. dPline et Aëtius la signalent comme ténifuge, et Avicenne ajoute qu'éther sulfurique dans une dé-coction saturëeelle provoque l'de racine de fougère mâle ; aubout d'une heure, le malade éprouve du trou-ble dans le bas-ventre ;' alors 60 gravortement. d'huile de
ricin édulcôrée avec du sirop de limon sontadministrés. Continuer ce traitement pendantdeux ou trois jours. Quand le ténia persistedonner un lavement avec A une forte décoctionépoque plus rapprochée de fougère nous, on a en outre préconisé la souche de cette plante comme adoucissante, tonique et 8 grastringente ; elle a été employée contre la goutte, le rachitisme, le scorbut, les embarras viscéraux. On a été jusqu'à lui attribuer la propriété d'étheractiver la sécrétion du lait, de rappeler l'écoulement des règles, et de provoquer, ainsi que l'avait dit Avicenne, l'expulsion du fœtus.
Méthode Les auteurs des siècles derniers, à l'exception de RounelSimon-Pauli, F. — Ce médecin fait iiHoffmann, N.duire Andry et Marchand, ont révoqué en poudre le rhizome récemment tidoute la vertu ténifuge de la fougère mâle. Cullen la regarde comme inerte, parce que, dit-coltéil, l'estomac en fait supporte des bols avec du sirop de fleursde pêcherquantités considérables sans malaise, comme si cette substance ne pouvait agir d'une manière spéciale et administre 30 à 36toxique sur les entozoaires en général et en particulier sur le tænia, sans porter sérieusement atteinte à la muqueuse gastro-intestinale. Alibert et plus Guersent disent n'avoir retiré aucun avantage deces bolscette racine employée seule, det attribuent aux drastiques, à la gomme gutte, à la scammonée, les effets du remède de Mme Nouffer (Voyez 'environ 'Préparations pharmaceutiques et doses''), remède que Louis XV acheta 1 gr., dans un quartd'heure800 fr. Deux heures après, il purge ajeeet dont l'huile de ricinimportance diminua dès qu'il fut connu.
Trousseau Cependant des observateurs judicieux tels que Gmelin, Hufeland, Went, Kroll, attestent que le rhizôme de cette plante a pu seul, et Pidoux conseillent sans l'association d'aucune substance, tuer et expulser le traitetænia. Rouzel<ref>''Revue médicale'', octobre 1840.</ref>, de Saint-ment empirique suivant :Etienne-aux-Claux (Corrèze), dit avoir administré ce ténifuge avec succès plus de cent cinquante fois pendant une pratique de quarante ans (Voyez ''Préparations pharmaceutiques'' ci-dessus). Ce praticien cite deux cas de réussite où la racine de grenadier avait échoué. Daumerie, de Bruxelles<ref>''Archives de la médecine belge'', septembre 1841.</ref> a rapporté quatre cas de succès, dont deux dans lesquels le ver a été expulsé en entier sans le secours d'aucun autre médicament. — Un de mes amis
Premier jour, diète lactée très-sévère.____________________
Deuxième jour, le matin, à jeun, 4 gr. d'es-trait éthéré de racine de fougère mâle en quatredoses, avec un quart d'heure d'intervalle, ' .<references/>
Troisième et dernier jour, k gr. d'extrait
éthéré, comme la veille ; un quart d'heure
après la. dernière dose, 50 gr. de sirop d'éther
pris en une seule fois ; une demi-heure plis
tard, un looch blanc avec addition de3gouttes
d'huile de croton tiglium.
[Nous "avons parlé railleurs de l'association des graines de citrouille avec l'extrait al-coolique de.fougère mâle. (Voyez CITROUILLE.)441]
La âgé de trente-neuf ans, avait inutilement employé trois fois la racine de fougère était connue dès mâle en poudre jusqu'à la plus haute antiquité comme plante médici-naledose de 50 gr., et notamment comme vermifugeen ayant soin de prendre ensuite 60 gr. Dioscorided'huile de ricin en une seule dose. La quatrième fois, Galienil fit précéder l'emploi du même remède de l'usage abondant de la carotte crue pour toute nourriture pendant six jours. Le ver, Pline qui le tourmentait depuis près de six ans, fut alors expulsé tout entier. Un cultivateur âgé de trente et Aëtiusla signalent comme ténifugeun ans, d'une constitution délicate, d'un tempérament lymphatique, atteint du tænia depuis plusieurs années, en fut délivré en prenant pendant trois jours à jeun 30 gr. de racine (rhizôme) de fougère mâle pilée avec autant de miel et Avicenne ajoute quréduite en pulpe. C'elle provoque lest le mode d'avorte-mentadministration le plus simple et probablement le plus efficace.
A une époque plus rapprochée L'extrait résineux de nousfougère mâle s'est montré d'une efficacité incontestable contre le tænia. Ebers, on a en outre préconisé la souchede cette plante comme adoucissanteBreslau<ref>''Revue médicale'', tonique et astringente; elle 1828. t. III, p. 237.</ref>, rapporte huit observations qui constatent que l'administration de ce médicament a été em-ployée contre la goutteproduit un prompt et heureux résultat. Suivant ce médecin, il tue le rachitismetænia et il expulse aussi les lombrics, le scorbutmais vivants. La dose prescrite était de 1 gr. 25 centig., les embarras viscérauxen deux fois,On a été jusqusous forme de pilules. Comme ce remède paraît avoir pour propriété de tuer le ver plutôt que celle de l'à lui attribuer expulser, un purgatif était administré le lendemain. Huit autres observations<ref>''Gazette de santé'', septembre 1828.</ref> attestent également la propriété ténifuge de cet extrait, que d'activer la sécrétion du laitautres médecins tels que Radius, derappeler lTott, Kierser, etc., ont aussi employé avec succès. Il m'écoulement des-règlesa procuré un résultat aussi heureux que prompt chez une femme de chambre anglaise qui, et depuis un séjour de provoquersix années consécutives en Suisse, ainsi que létait attaquée d'un tænia contre lequel elle avait §Avicenneinutilement employé l'écorce de racine de grenadier, la racine de fougère en poudre, l'expulsion du foetushuile essentielle de térébenthine, etc.
Les auteurs des siècles derniersD'après Peschier<ref>''Bibliothèque universelle'', avril 1828.</ref>, à l'exception de Simonoléo-Paulirésine de bourgeons de fougère mâle a provoqué, Fdans l'espace de neuf mois, l'expulsion de plus de cent cinquante tænias. Hoff-mannPatin<ref>''Gazette des hôpitaux'', Nnovembre 1840. Ândry</ref>,et Marchanddans un voyage qu'il fit à Genève, ont révoqué en doute la vertu ténifuge delàfougère mâlev ;Cullen?!ïa regarde comme inerteeut occasion de voir administrer ce médicament par Peschier, parce queet, dit-ilà son retour à Paris, il l'estomacen supporte dès quantités considérables sans malaise, comme si cette sub-stance ne pouvait agir d'une manière spéciale et toxique sur les entozoatresen général et en particulier sur le tsenia, sans porter sérieusement atteinte ala muqueuse gastro-intestinaleemploya avec succès dans deux cas. Alibert et Guersent disent nL'avoir retire auoléo-cun avantage de cette racine employée seulerésine, et attribuent aux drastiques, apréparée selon la gomme gutteméthode de Peschier, à la scammonéeest, les effets du remède de Mme Nouffer |VoWPréparations pharmaceutiques suivant Trousseau et doses)Pidoux, un remède que Louis XV acheta 1plus puissant encore,800If.et dont comme tænifuge, que l'importance diminua dès qu'il fut connuécorce de grenadier.
Cependant des observateurs judicieux tels que GmelinChristison<ref>''Monthly Journ. of med.'', Hufelana\ ""Went1853,Kroll, attestent que le rhizome et ''Bulletin de cette plante a pu seulthérapeutique'', et sans t. XLV, p. 477.</ref> a fait connaître les résultats obtenus de l'associa-tion demploi de l'aucune substanceextrait éthéré de fougère mâle, tuer et expulser le taenia. ïtouzel (1)soit par lui, dff aaint-Etienne-aux-Claux (Corrèze)soit par quelques-uns de ses confrères, dit avoir administré ce ténifuge avec succèsplus dans vingt cas de cent cinquante fois tænias bien constatés. Dans tous ces cas, le tænia fut rendu après une seule dose du médicament, et ordinairement en une seule masse. Quelquefois même il fut expulsé sans aucun purgatif. Le plus souvent le remède ne causa aucune douleur pendant son action, ce que les malades qui avaient déjà pris d'autres vermifuges d'un effet plus ou moins désagréable faisaient remarquer. Chez quelques individus, toutefois, il y eut des coliques, des nausées, une pratique de quarante ans1 OrPréparations pharmaceutiques cisensation pénible dans le bas-dessus)ventre, et même des vomissements. Ce praticien cite Dans deux cas de re seulement, il y eut récidive après six mois environ.site où la racine de grenadier avait échoué. DaumerieChristison pense qu'il est prudent d'administrer le médicament une fois par mois, de Bruxelles U-rapporté quatre cas de succèspendant un certain temps, dont deux attendu que des œufs restés dans lesquels l'intestin peuvent reproduire le ver a été expu, comme la tête elle-même, en entier sans reproduisant de nouveaux anneaux. Ce médecin cite le secours cas d'aucun autre médicamentun malade qui avait pris un grand nombre de fois l'huile essentielle de térébenthine, et chez lequel depuis vingt ans le tænia se reproduisait à des intervalles de quelques mois. Une dose d'extrait éthéré de fougère mâle fit expulser un très-long tænia ; Depuis, huit mois s'étaient écoulés sans récidive. — Un demesaoe 1Christison
(1) Revue médicale, octobre 1840.____________________
(2) Archives de la médecine belge, septembre 1841.downloadModeText.vue.download 470 sur 1308<references/>
FOUGÈRE MALE. Ml[442]
âgé donnait d'abord l'extrait de trente-neuf ansfougère mâle à la dose de 1 gr. ; mais on peut, avait inutilement employé trois fois selon lui, le donner à la racine dose de 1 gr. 25 centigr. La dose prescrite par Peschier, de Genève, est de2 à 4 gr.
Les résultats obtenus par le professeur d'Edimbourg sont de nature à appeler l'attention des praticiens et à leur faire préférer, à mérite égal, la fougère mâle eu poudre jusqu, plante indigène que l'à on trouve partout, au kousso, substance exotique d'un prix élevé, et qui, comme tant d'autres, nous arrivera tôt ou tard altérée par le temps, ou falsifiée par la dose de 50 grcupidité., en ayant soin de pren-
dre ensuite 60 gv. d'huile (Pour le cheval, on emploie la poudre de ricin rhizôme de fougère mâle, en une seule décoction, dans l'eau, à dosede 250 gr. La quatrième fois; pour les boeufs et les vaches, à celle de 130 gr. ; et à celle de 32 à 64 gr. pour le mouton, le veau et le chien, il fit)
précéder l'emploi du même remède de l'usage abondant de la carotte crue
pour toute nourriture pendant six jours. Le ver, qui le tourmentait depuis== Fougère femelle ==
! mes de six ans, fut alors expulsé tout entier. Un cultivateur âgé de trenteNom accepté : ''[[Pteridium aquilinum]]'' (d'après la description et quelques noms)
'Confusion probable avec : éttiii.ans, d'une constitution délicate, d'un tempérament lymphatique,[[Athyrium filix-femina]]''
atteiut'du taenia depuis plusieurs années, en fut délivré en prenant pendant
FOUGÈRE FEMELLE. — PTÉRIDE, — PORTE-AIGLE, — GRANDE FOUGÈBE FEMELLE, — FOUGÈRE COMMUNE. — 'trois jours à jeun 30 gr'Polypodium filix fœmina'', L. de racine (rhizome) de — ''Pteris aquilina''. — ''Filix ramosa major'', Bauh., T. — Cette fougère mâle pilée avecest abondante dans les terres légères, sablonneuses et humides.
;■ autant de miel et réduite en pulpe. C'est le mode d'administration le plus ' simple et probablement le plus efficace. \ LDescription'extrait résineux de fougère mâle s'est montré d'une efficacité incontes-' table contre le taenia. Ebers— Souche perpendiculaire, deBreslau (1)fusiforme, rapporte huit observations quil constatent que l'administration de ce médicament a produit un prompt etheureux résultat. Suivant ce médecinsimple, il tue le taenia et il expulse aussi les; lombricsnoire, mais vivants. La dose prescrite était de 1 gr. 25 centig., en; deux fois, sous forme de pilules. Comme ce remède paraît avoir pour;, propriété de tuer le ver plutôt que celle de l'expulserblanchâtre intérieurement, offrant sur sa coupe transversale une figure noirâtre formée par la section des faisceaux vasculaires et représentant un purgatif était ad-; ministre le lendemain. Huit autres observations double aigle héraldique (2) attestent également aigle de lapropriété ténifuge de cet extrait, que maison d'autres médecins tels que Radius,■ Toft, Kierser, etc., ont aussi employé avec succès. Il m'a procuré un résul-J tàt aussi heureux que prompt chez une femme de chambre anglaisé qui,• depuis un séjour de six années consécutives en Suisse, était attaquée d'unf toia contre lequel elle avait inutilement employé l'écorce de racine de" grenadier, la racine de fougère en poudre, l'huile essentielle de térében-V thine, etc. J D'après Peschier (3Autriche), l'oléo-résine de bourgeons de fougère mâle a provo-;. que,— Frondes très-dans l'espace de neuf moisgrandes, l'expulsion hautes quelquefois de plus de cent cinquante tae-\ nias. Patin (4), dans un voyage qu'il fit 1 à Genève, eut occasion de voir admi-nistrer Ce médicament par Peschier, et, à son retour à Paris, il l'employa2 mètres ; avec, succès dans deux cas. L'oléo-résine, préparée selon la méthode deEescbier, est, suivant Trousseau et Pidoux, un remède plus puissant encore,cnmmë tenifuge, que l'écorce de grenadier.: a(!hristison (5) a fait connaître les résultats obtenus de l'emploi de l'extrait.•, éthéré de fougère mâle, soit par lui, soit par quelques-uns de ses confrères,trois ou quatre fois ailées ; dans vingt cas de taenias bien constatés. Dans tous ces cas, le taenia fut renduaprès une_seule dose du médicament, et ordinairement en une seule masse.j Quelquefois même il fut expulsé sans aucun .purgatif. Le plus souvent leremède ne causa aucune douleur pendant son action, ce que les maladesf ^.avaient déjà pris d'autres vermifuges d'un effet plus ou moins désa-■ gréable faisaient remarquer. Chez quelques individuspinnules fort nombreuses, toutefois,'il y eut des><Wùespetites,ovales-dés nauséesallongées, une sensation pénible dans le bas-ventre, et mêmel fevomissements. Dans deux cas seulement, il y eut récidive après six mois• environ. Christison pense qu'il est prudent d'administrer le médicament unev»par mois, pendant un certain temps, attendu que des oeufs restés.dansifintestinpeuvent reproduire le ver, comme la tête elle-même, en reproduis-pldesnouveaux anneaux. Ce médecin cite le cas d'un malade peu aiguës ; celles qui.avait*f^Snr$'£5d nombre de fois l'huile essentielle de térébenthine, et chezIpiebdepuis vingt ans le taenia se reproduisait à-terminent chacune des intervalles divisions principales de quel-»^im01?-Une dose d'extrait éthéré de fougère mâle fit expulser un très-f°ngy taenia; Depuis,, huit mois s'étaient écoulés sans récidive. Christison VÎfe"1?**' 1828. *• HI, p. 237. ilSï^' septembre 1828.•-, . M. mothem universelle, avril 1828. ; 5 Sf.e W hôpitaux, novembre 1840. : :• ' ' mmy Journ- ofmed., 1853, et Rulletin de thérapeutique, t. XLV, p. 477.  donnait d'abord l'extrait de fougère mâle à la dose de 1 gr. ; mais on peutselon luifronde lancéolées, le donner à la dose de 1 grtoutes entières. 25 centigr. La dose prescrite parPeschier, de Genève, est de 2 à 4 gr. Les résultats obtenus par le professeur d'Edimbourg sont de nature iappeler l'attention — Fruits formant une ligne continue bordant toutes les divisions des praticiens et à leur faire préférerfrondes, à mérite égal |jfougère mâle, plante indigène que l'on trouve partout, au kousso, substanceexotique d'un prix élevé, et qui, comme tant d'autres, nous arrivera tôt outard altérée par dont le temps, ou falsifiée tégument est formé par la cupidité. (Pour le cheval, on emploie la poudre de rhizome de fougère mâle, bord même replié endécoction, dans l'eau, à dose de 250 grdessous (Richard).; pour les boeufs et les vaches, à cellede 130 gr.; et à celle de 32 à 64 gr. pour le mouton, le veau et le chien,)  == Fougère femelle ==
.Cette fougère est d'une saveur âpre, peu agréable.FOUGÈRE FEMELLE. — PIÉRIDEElle contient, — PORTE-AIGLEoutre divers principes, — GRANDE FOTJGÈBEFEMELLE, — FOUGÈRE COMMUNEune certaine quantité de fécule. Elle fournit beaucoup de potasse. — Polypodium filix foeminaOn la brûle comme la fougère mâle et d'autres espèces de fougères, Lpour en faire de la cendre qui sert aux verreries. — Pteris ap-linaBosc dit qu'on pourrait en extraire toute la potasse dont la France a besoin. — Filix ramosa major, BauhOn peut aussi s'en servir au tannage des cuirs., T. — Cette fougère est abondante dansOn la brûle sur les terres légères, sablonneuses et humidespour les fertiliser.
'''Description'''La fougère femelle a été aussi préconisée comme ténifuge. — Souche perpendiculaireMalgré les assertions de Haller, fusiforme, simple, noire, blanchâtre intérieurement, offrant sur sa coupe transversale une figure noirâtre formée par la section des faisceaux vasculaires d'Alston et représentant un double aigle héraldique (aigle de la maison d'Autriche). — Frondes très-grandesAndry, hautes quelquefois qui ont élevé sa vertu anthelminthique au-dessus de i à 2 mètres; trois ou quatre fois ailées; les pinnules fort nombreuses, petites, ovales-allongées, un peu aiguës; celles qui terminent chacune des divisions principales celle de la fronde lancéoléesfougère mâle, toutes entières. — Fruits formant une ligne continue bordant toutes les divisions des frondeseffets réels de ce médicament sont encore à constater, dont le tégument est formé par le bord même replié en dessous (liichard), -attendu qu'on l'a presque toujours associé à diverses substances résineuses et purgatives plus ou moins énergiques..j-Cette fougère est dLa vertu abortive qu'une saveur âpre, peu agréable. Elle contient, outre divers principeson lui a attribuée de temps immémorial mérite, une certaine quantité comme celle de fécule. Elle fournit beaucoup de potasse. On la Mie ■jcotnme la fougère mâle et d'autres espèces de fougères, pour en faire de la cendre qui sert aux verreries. Bosc dit qul'on pourrait en extraire toute la potasse dont la France a besoin. On peut aussi s'en servir au tannage examen attentif des cuirs. On la brûle sur les terres pour les fertiliserpraticiens.
La fougère femelle a été aussi préconisée comme ténifuge. Malgré les assertions de Haller, d'Alslon et d'Andry, qui ont élevé sa vertu anthelminthique au-dessus de celle de la fougère mâle, les effets réels de ce médicament sont encore à constater, attendu qu'on l'a presque toujours associé à diverses substances résineuses et purgatives plus ou moins énergiques, La vertu abortive qu'on lui a attribuée de temps immémorial mérite, comme celle de la fougère mâle, l'examen attentif des praticiens.
[[Catégorie:Cazin 1868]]
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