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Fougère (Cazin 1868)

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== Fougère mâle ==
Voir la page Nom accepté : ''[[Dryopteris filix-mas]]''
FOUGÈRE MALE. Polypadpri filix mas. L.
^nonramosadentata<center>FOUGÈRE MALE. BAUH., T. — DryMens. MATTH.—Filix mas. DOD.- Wfrnàs vulgaris. PARK.—Polysticum 0x mas'.B.0TR.— Nephrodiumi , Polypodium filix mas. BICH. — Polypo'diûm câllepteris. BERNHL.</center>
* "'■*■< center></center>''Filix non ramosa dentata''. Bauh., T. — ''Drypteris''. Matth. — ''Filix mas''. Dod. ---■■ Aspidiumfilix''Filix mas vulgaris''.riïasPark. — ''Polysticum filix mas''. Roth.— ''Nephrodium filix mas''. Rich. — ''Polypodium callepteris''. Bernh. ''Aspidium filix mas''.S\vSw.
3wfc'- <center>Aspide fougère mâle, — néphrode' fougère mâle.</center>
; '^PfLï.."... <center>FOUGÈRES. Fam. nat.—CRYPTOGAMÏE— CRYPTOGAMIE. L.,</center>
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Cette fougère (Pl. XIX), placée d'abord parmi les polypodes, ensuite dans les aspidions (''aspidium''), est aujourd'hui rangée dans la tribu des polystics
Û3& FOUGÈRE MALE.
(polys^ehëm) ou nephrodes (nephrodium). On la rencontre partout, dans leslieux incultes, dans les bois, les haies, les lieux montueux, etc.[438]
Description(''polystichum'') ou nephrodes (''nephrodium''). — RhizomeOn la rencontre partout, improprement nommé racinedans les lieux incultes, long de 15 à 20 cenli-dans les bois, les haies, les lieux montueux, etc.
mètres'''Description'''. — Rhizôme, improprement nommé racine, long de 15 à 20 centimètres, de la grosseur du pouce, noueux, écailleux et bran brun à l'extérieur, blanchâtre àl'intérieur; . — Feuilles amples, lisses, d'un beau vert, cassantes, deux fois ailées, à pé-tiole pétiole court, brun et couvert d'écaillés écailles caduques ; folioles alternes, rapprochées, profon-dément profondément pinnatifides, plus longues au milieu et diminuant ' graduellement jusqu'àl'extrémité, qui ne présente plus qu'une pointe ; pinules de ces folioles nombreuses, dentées.— Capsules réunies en paquets réniformes, très-rapprochés, disposées sur deuxrang» rangs à la base des deux tiers supérieurs de la foliole.
'''Parties usitées'''. — Le rhizome ou couche souterraine et les bourgeons.
['''Culture'''. — La fougère mâle est assez commune pour qu'elle puisse suffire airsaux besoins' de Ta la médecine ; on ne la cultive que dans les jardins de botanique et d'agré-mentagrément, on la multiplie par éclats de pieds.]
'''Récolte, Kéjçïiïte.,. choix, conservation''', etc. — Bien que l'on puisse se servir dela l racine fraîche en tout temps, il vaut mieux l'arracher dans l'été. Frais, ce rhizomerhizôme est plus actif que desséché. Quant on veut le conserver, il faut, selon Soubeiran, tele récolter en hiver. Malgré l'opinion de cet auteur, je pense que l'on doit plutôt le re-cueillir recueillir en été que dans les autres saisons, parce qu'à cette époque il est dans toute savigueur, ce que l'on reconnaît à sa cassure verte. Bien l'émonder avant de le porter aau séchoir. Celui qui a une teinte pâle, suivant Mayor, a peu d'effet. Il perd une grandepartie de ses- qualités physiques et de ses propriétés médicales en vieillissant. Le défautde saveur annonce sa vétusté : il faut alors le considérer comme nul et le rejeter.
Il résulte des recherches de Timbal-Lagrave que l'on vend dans le commerce, sousle nom de fougère mâle, les rhizomes rhizômes de toutes les fougères qui croissent dans DOSnos campagnes, telles que Yaspidium l’''aspidium angulare'',Yaspidium l’''aspidium aculeatum'', Yathyrium filisfte-minal’''athyrium filix fœmina'', etc. « Sans doute, dit Timbal, l'analogie des caractères botaniques peut fa« bien faire supposer l'analogie des propriétés thérapeutiques ; mais cela n'est vrai que dans« un certain' nombre de cas. Les exceptions sont nombreuses et concluantes. »
Le principe médicamenteux des plantes varie, de quantité au moins, d'individu à in-dividuindividu, suivant qu'il a poussé dans un endroit sec ou humide, qu'il a été cueilli danstelle ou telle circonstance d'âge ou de saison. Souvent même toutes les parties du mêmevégétal ne contiennent pas la même quantité du principe actif qui le caractérise. Com-ment Comment donc en serait-il autrement dans des échantillons pris parmi des espèces voisines?
Timbal, connaissant les difficultés qu'éprouve le pharmacien ordinaire à bien choisirparmi les fougères du commerce la véritable fougère mâle, trace ainsi qu'il suit leurdiagnose différentielle:
« Le rhizome rhizôme de la fougère mâle est de moyenne grosseur ; les racines qui l'accom-« pagnent accompagnent sont très-noires, fines ; les restes des pétioles sont assez ramassés, un peu« striés, munis d'écaillés écailles pellucides, lancéolées, sétacées, toutes ramassées au sommet« du rhizome.
« Les ''aspidium angulare '' et ''aculeatum '' offrent des rhizomes rhizômes très-gros, très-allongés,« à racines dures et grosses. Le reste des pétioles a aussi des écailles grandes, ovales.« aiguës, dispersées sur toute la longueur de ces derniers.
« Il serait à désirer, dit Timbal, que le Codex prescrivît de laisser à la fougère n*mâle,« telle qu'elle doit être vendue, les feuilles ou au moins les pétioles, afin de miens U« mieux la distinguer de ses congénères. .Ce. moyen rendrait toute substitution impossible. En« effet, outre qu'on la distinguerait très-bien de Yaspidium l’''aspidium angulare'', il ne serait pas« possible de la confondre avec les ''polystichum oreopteris, dilatalum tlieliftnP« dilatatum thelipteris'', qui ont les pétioles lisses et dépourvues d'écaillés écailles parce que celles-ci tombent après« l'épanouissement des bourgeons. ' .'.,;. .
« LL’''aspidium ftlix foemina filix fœmina'' se distingué distingue aussi passes par ses pétioles lisses, sans écailles, f-« tuleuxfistuleux, très^-gros, noir foncé, et qui sb'nt sont encore dépourvus de masses charnues a tu-« térieur. . ..à l'intérieur.
« Les ''polypodium dryopteris, pliëgopierisphægopteris, rkoeticumrhæticum'', sont peu employés à la suis * (« tution substitution dont nous parlons, quoique les deux premiers soient très-répandus dans a-« taines certaines contrées, parce que leurs souches grêles et rampantes ne produiraient p« pas assez en poids à celui qui fait la récolte. » - 5
Du travail de Timbal l'on doit tirer cette conclusion pratique : qu'il ne faut Fpas abandonner l'emploi de la fougère mâle, très-commune en France, pour lui sunsudownloadModeText.vue.download 468 sur 1308substituer
FOUGÈRE MALE. [439]
des substances-, exotiques très-coûteuses, avant que des expériences comparatives, aientétabli sa valeur exacte (1)<ref>''Compte rendu des travaux de la Société impériale de médecine de Toulouse'', 1856, p. 63 et suivantes.</ref>.
'''Propriétés physiques et chimiques; usages économiques'''. — La souche de la fougère mâle est d'une odeur un peu nauséeuse, d'une saveur d'abord douceâtre, puis un peu astringente et amère. D'après l'analyse de Morin, ce rhizôme contient de l'huile volatile, une matière grasse composée d'élaïne et de stéarine, de l'acide gallique, de l'acide acétique, du sucre incristallisable, du tannin, de l'amidon, une matière gélatineuse insoluble dans l'eau et dans l'alcool, du ligneux.
— La souche Trommsdorff avait trouvé dans l'extrait éthéré de la racine de Ta fougère mâle est d'une odeur un peu nauséeuse, dcorps cristallisé qu'il avait appelé ''filicine'une saveur: d'abord douceâtre, puis un peu astringente et amère. D'après Lucke a repris l'analyse étude de Morin, cecomposé qu'■ rhizome contient il nomme ''acide filicique''. Il se dépose sous la forme de croûtes jaunes dans l'huile volatileextrait éthéré. On peut le purifier en le lavant avec de l'alcool éthéré, une matière grasse composée et en dissolvant le résidu dans l'éther bouillant, qui le laisse déposer par le refroidissement sous la forme d'élaïne une poudre blanc jaunâtre et de stéarine,^ de cristalline. Cet acide est insoluble dans l'acide gâlliqueeau, de l'alcool faible et l'acide acétique. Il se dissout dans l'alcool absolu bouillant et dans l'éther. Il fond à 161 degrés et se prend par le refroidissement en une masse transparente et d'un vert jaunâtre ; à une température plus élevée, du sucre incristallisable, du tanninil se décompose en dégageant une odeur d'acide butyrique. La dissolution éthérée possède une réaction acide. L'extrait éthéré de la racine de fougère mâle renferme, indépendamment de l'ami-i don acide filicique, une matière gélatineuse insoluble huile verte qu'on en extrait en le délayant dans un peu d'alcool et d'éther, et en précipitant par l'eau . Cette huile verte est saponiflable et dans fournit un acide gras liquide, que l'alcoolauteur appelle ''acide filixoïde''<ref>''Archive der Pharmacie'' et ''Journal de pharmacie et de chimie'', du ligneux1852.</ref>.
Trbmmsdorff avait trouvé dans l[Toutes ces recherches auraient besoin d'extrait éthéré être confirmées ; d'après Deschamps (d'Avallon) et Collas, le principe actif de la racine de fougère mâle un corpsserait une matière résineuse qui est extraite par l'alcool et représentée par l'extrait alcoolique ; quant à l'extrait éthéré ou huile éthérée, elle est inactive ou à peu près.]
* cristallisé qu'il avait appelé filicineAllard, pharmacien<ref>Journal de pharmacie, 1829, t. Lucke XV, p. 292.</ref>, a repris l'étude trouvé dans le rhizôme de ce composé qu'il'nommefougère mâle un produit astringent qui lui parut propre à remplacer le cachou, le ratanhia, etc.
K ecule Micique. Il se dépose sous la forme Les bourgeons frais, suivant l'analyse de Peschier, de Genève, contiennent une huile volatile, une résine brune, une huile grasse, une matière grasse solide, des principes colorants verts et vert-brun rougeâtre, de croûtes jaunes dans l'extrait éthéréextractif. On
peut lé purifier en C'est le lavant avec mélange des corps gras et de la résine avec l'alcool éthéré, et en dissolvant le résidu danshuile volatile qui donne à la souche de fougère mâle la propriété vermifuge.
■ Féther bouillant4 kilogr. 1/2 de feuilles sèches de cette plante ont donné, qui le laisse déposer par le refroidissement sous la forme d'une poudrecombustion, 380 gr. de cendres, qui ont produit 60 gr. de carbonate de potasse. La cendre de fougère entre dans la composition de la porcelaine de la Chine : elle sert aussi à la verrerie et à la fabrication du savon.
7 blanc jaunâtre En Norvège et cristalline. Cet acide est insoluble dans les contrées septentrionales de l'eauEurope, on mange les jeunes pousses de fougère mâle comme les asperges. Les habitants de la Sibérie font bouillir la racine dans la bière, ce qui donne à cette dernière, suivant Plenck, une odeur agréable et un goût de framboise. (''Unde gratus odor saporque rubi''.) Cette racine a, dit-on, servi à faire du pain en 1694 dans les montagnes de l'alcool faible et Auvergne. Dans quelques contrées, on la donne aux porcs pour les engraisser. Pendant les grandes sécheresses de l'acideété, quand les pâturages manquent, on peut aussi donner aux vaches et aux boeufs la fougère verte et tendre. Mêlée à la paille, elle offre une bonne nourriture pour les troupeaux.
; acétique. H se dissout Les feuilles de fougère servent, dans l'alcool absolu bouillant nos campagnes, à composer la couche des enfants. Les coussins et dans lles matelas qu'élheron en fait sont beaucoup plus sains que ceux qui sont faits avec la plume. On les recommande surtout aux scrofuleux et aux rachitiques. Il fond à 161 degrés
et se prend par le refroidissement en une masse transparente et d'un vert jaunâtre ; à
-. une température plus élevée, il se décompose en dégageant une odeur d'acide butyrique<center>PRÉPARATIONS PHARMACEUTIQUES ET DOSES.</center>
*{|align="center"| style="padding:0.5em; width:300px; text-align:left; border-right: solid 1px black;" | A L'INTÉRIEUR. la dissolution éthérée possède une réaction acide— Décoction (à vase clos), 30 à 60 gr. Lpour 1 kilogr. à réduire à 500 gr.<br \>Poudre, 12 à 16 gr. en deux ou trois fois (mêler le résidu avec le premier produit).<br \>Extrait résineux [obtenu par l'extrait éthéré alcool), 50 centigr. à 2 gr. 50 centigr., en pilules, en deux fois, le matin et le soir.<br \>Huile éthérée (souches réduites en poudre, que l'on épuise par l'éther avec l'entonnoir de | style="padding:0.5em; width:300px; text-align:left;" | Robiquet ; on distille et on obtient une huile dans la racine proportion de l50 gr. pour 500 gr. de fougère. — Peschier (de Genève), la prépare avec les bourgeons. Cette préparation, à laquelle il donne le nom d’'ou'oléo-résine'', est, d'après l'auteur, le ténifuge le plus énergique), 2 à S gr., en électuaire, émulsion, etc.|}
' gère mâle .renferme, indépendamment de l'acide filicique, une huile verte qu'on en
extrait en le délayant dans un peu d'alcool et d'éther, et en précipitant par l'eau. Cette[440]
v huilé verte est saponiflable et fournit un acide gras liquide, que l'auteur appelle acide
\. /îtoii<te(2). , .{|align="center" . | style="padding:0.[Toutes ces recherches auraient besoin d'être confirmées5em; d'après Deschamps (d'Aval-width:' Ion) et Collas, le principe actif de la fougère mâle.iserait une matière résineuse qui esti- ' extraite par l'alcool et représentée par l'extrait alcoolique 300px; quant à l'extrait éthéré ou,; huile éthérée, elle est inaclive ou à peu près.] Mard, pharmacien (3), a trouvé dans le rhizome de fougère mâle un produit aslrintext-j géht qui lui parut propre à remplacer le cachou, le ratanhia, etc."v Les bourgeons frais, suivant l'analyse de Peschier, de Genève, contiennent une huilei volatile,,une résine brune, une huile grasse, une matière grasse solide, des principesalign:left; colorants verts.et vertborder-brun fougeâtre, de l'extractif. C'est lé mélange des corps gras et de la résine avec l'huile volatile qui donne à lai souche dé fougère mâle la propriété vermifuge. ï 'Jft'ïïlpgr. 1/2 de feuilles sèches de cette plante ont donné, par la combustion, 380 gr.;' dècendres, qui ont produit 60 gr. de carbonate de potasse. La cendre de fougère entre.- dans la composition de la porcelaine de la Chine right: elle sert aussi à la verrerie el à la■fabrication du savon. ? En Norvège et dans les contrées septentrionales de l'Europe, on mange les jeunespousses de fougère mâle comme les asperges. Les habitants de la Sibérie font bouillir la•: racine dans la bière, ce qui donne à cette dernière, suivant Plënck, une odeur agréable..,. et un goût de framboise. (Undè gratus odor saporque rubi.) Cette racine a, dit-on, serviv-à.faire dû pain en 1694 dans les montagnes de l'Auvergne. Dans quelques contrées, onv la donne aux porcs pour les engraisser. Pendant les grandes sécheresses de l'été, quandj tes pâturages manquent, on peut aussi donner aux vaches et aux boeufs la fougère verteï :eVtendre. Mêlée à la paille, elle offre une bonne nourriture pour les troupeaux.V. LES feuilles de fougère servent, dans nos campagnes, à composer la couche des en-: tantssolid 1px black; Les coussins et les matelas qu'on en fait sont beaucoup plus sains que ceux qui" | j sont faits ayee la plume. On les recommande surtout aux scrofuleux et aux rachiliques. ;'.'■•. , % PRÉPARATIONS PHARMACEUTIQUES ET DOSES. A irniEMElmr—Décoction (à v.ase clos), 30 à; D™jP<br \>'JES.to'V*il(>gr. à, réduire à 500 gr.: roKMjW-à 16 gr. en deux ou trois fois (me- .W-Je résidu avec le premier produit).t Ktat résineux ([obtenu par l'alcool), 50 cen-i „î?,.*2'Br- 5| style="'centigr., en pilules, en deux•JC™, le matin et le soir.padding:'a*éthéree'*(souches réduites en poudre, que0. 5em; width:300px; text-J%epwse par l'éther.'avec l'entonnoir de Robiquetalign:left; on distille et on obtient une huiledans la proportion de 50 gr. pour 500 gr.de fougère. — Peschier (de Genève), la pré-pare avec les bourgeons. Cette préparation,à laquelle il donne le nom à'oléo-rèsine, est,d'après l'auteur, le ténifuge le plus éner-gique), 2 à S gr., en électuaire, émul-sion, etc. ' ^i\hiTternniu des travaux de la Société impériale de médecine de Toulouse, 1856, p. 63 m W*iw,der Pharmacie et Journal de pharmacie et de chimie, 1852./■ l '■ '"""M» de pharmacie, 1829, t. XV, p. 292.| downloadModeText.vue.download 469 sur 1308  440 FOUGÈRE MALE.|}
DIVERS MODES D'ADMINISTRATION.
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