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Eugène Rolland, Flore populaire. Introduction

4 octets ajoutés, 3 juillet 2013 à 10:11
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Eugène Rolland publia lui-même les sept premiers tomes de cette flore, mais sa mort le 24 juillet 1909 laissa son œuvre inachevée. C’est l’éditeur Henri Gaidoz qui se chargea de la continuer, d’après son manuscrit et ses notes, et avec le concours de ses principaux correspondants. Il acheva l’impression du onzième volume en septembre 1914. Malgré sa volonté de terminer l’ouvrage par un douze et un treizième tomes et un index général, ceux-ci ne seront jamais publiés. Le Première Guerre mondiale et la vieillesse de Gaidoz ont eu raison de ses efforts.
Rolland a suivi l'ordre des familles d'Augustin-Pyramus de Candolle dans sa ''Théorie de la botanique'' (1819, pp. 243-250). Le XIe tome se conclut sur les Conifères. Cela explique l'absence des Monocotylédones. Il manque ainsi des familles aussi importantes que les ''Gramineae'', ''Liliaceae'', ''Amaryllidaceae'', ''[[Orchidaceae]]''.
La ''Flore populaire'' a été dépouillée par le ''Französisches Etymologisches Wörterbuch (FEW)'' de Walter von Wartburg, le monument de l'histoire de la langue française. Par ailleurs, la ''Flore populaire'' est contemporaine d'une autre œuvre linguistique fondamentale, l'''Atlas linguistique de la France'' (ALF) de Gilliéron et Edmont. L'ALF est paru de 1902 à 1910. Autrement dit, les trois premiers tomes de Rolland sont antérieurs. Il est probable que le Edmond Edmont qui a fourni de nombreuses données à Rolland les a extraites de ses enquêtes pour l'ALF. Ce n'est qu'à partir du tome VI (1906), Rolland commence à renvoyer systématiquement aux données dialectales de l'ALF quand ce dernier présente une carte correspondante.
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