Pour le Moyen-Âge et le début de la Renaissance, Rolland reprend des noms savants (par exemple ceux de Bauhin et de Dodoens). Mais ces dépouillements sont très lacunaires.
Eugène Rolland publia lui-même les sept premiers tomes de cette flore, mais sa mort le 24 juillet 1909 laissa son œuvre inachevée. C’est l’éditeur H. Henri Gaidoz qui se chargea de la continuer, d’après son manuscrit et ses notes, et avec le concours de ses principaux correspondants. Il acheva l’impression du onzième volume en septembre 1914. Malgré sa volonté de terminer l’ouvrage par un douze et un treizième tomes et un index général, ceux-ci ne seront jamais publiés. Le Première Guerre mondiale et la vieillesse de Gaidoz ont eu raison de ses efforts.
Rolland a suivi l'ordre des familles d'Augustin-Pyramus de Candolle dans sa ''Théorie de la botanique'' (1819, pp. 243-250). Le XIe tome se conclut sur les Conifères. Cela explique l'absence des Monocotylédones. Il manque ainsi des familles aussi importantes que les ''Gramineae'', ''Liliaceae'', ''Amaryllidaceae'', ''Orchidaceae''.