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== Citronnier ==
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particulièrement du citron qu'on le retire. Cet acide est solide, en cristaux prismatiques,transparents, d'une saveur excessivement acide, mais agréable ; il est inodore. Il se dissout dans trois quarts de son poids d'eau froide, et dans beaucoup moins d'eau bouillante. Il est soluble dans l'alcool. Chauffé, il se fond d'abord, puis, par une élévation de température, il se décompose eu donnant naissance à trois acides pyrogénés qui sont les acides citraconique, itaconique et aconitique.
■ transparents, d'une saveur excessivement acide, mais agréable ; il est inodore. Il se dis-
sout dans trois quarts de son poids d'eau froide, et dans beaucoup moins d'eau,bouil-
lante. Il est soluble dans l'alcool. Chauffé, il se fond d'abord, puis, par une élévation de
température, il se décompose eu donnant naissance à trois acides pyrogénés qui sont
les acides citraconique, itaconique el aconitique.
[L'acide citrique qui est tribasique peut être représenté par C <sup>12 H5 O1 ' </sup> H<sup>5</sup> O<sup>11</sup> 3 HO, les troiséquivalents d'eau peuvent être remplacés par trois équivalents d'une même base ou detrois bases différentes ; le citrate de magnésie neutre employé comme purgatif est représenté par C<sup>12</sup> H<sup>5</sup> O<sup>11</sup> 3 MgO, il cristallise en prismes rhomboïdaux.]
■ troisbases différentes; le citrate de magnésie neutre employé comme purgatif est re-
présenté par C 12 Hs O" 3 MgO, il cristallise en prismes rhomboïdaux.]
L'huile volatile de citron, que l'on fait avec les zestes, où des glandes spéciales la sé-crètentsécrètent, est, d'après l'analyse de Dumas et celles de Blanchet et Sell, composée de 88.5de carbone, et de 11.5 d'hydrogène. [Elle est représentée par C <sup>10 Hs </sup> H<sup>8</sup> pour le volume;elle dévie le plan de polarisation delà de la lumière de 80 degrés vers la droite.] Elle se com-bine combine avec l'acide chlorhydrique, en formant deux combinaisons différentes, l'une solide,l'autre liquide.
(On obtient, par la distillation de 6 parties en poids d'alcool à 80° centésimaux sur
1 partie d'écorce fraîche, l'esprit ou alcoolat de citron.
Lebreton a trouvé dans (On obtient, par la distillation de 6 parties en poids d'alcool à 80° centésimaux sur 1 partie d'écorce fraîche, l'enveloppe blanche et spongieuse du esprit ou alcoolat de citron un principeamer, Yhesperidine. Les pépins contiennent aussi un principe amer que Bernays a dé-nommé limonine.)
Associé au sucre, au vin, à l'eau-de-vie, le citron sert à préparer des limonades, du
punch, des sorbets, des glaces. Les confiseurs en font des sirops, des conserves, divers
genres de confitures, des espèces de candis secs ou des tablettes acidulés pour calmer
là soif, etc.
Substances incompatibles. — tes acides sulfurique, nitrique, tartrique, oxalique ; lesacétates de plomb, de cuivre ; les carbonates terreux et alcalins, Lebreton a trouvé dans l'eau de chauxenveloppe blanche et spongieuse du citron un principe amer, lechlorure de baryum, le mercurel’''hesperidine''. Les pépins contiennent aussi un principe amer que Bernays a dénommé ''limonine''.)
PRÉPARATIONS PHARMACEUTIQUES ET DOSES.
Les préparations les plus employées sont la limonadeAssocié au sucre, le suc, le sirop de sucau vin, à l'oleoeau-sucrede-vie, etc.le citron sert à préparer des limonades, du punch, des sorbets,des glaces.et l'alcoolatLes confiseurs en font des sirops, des conserves, divers genres de confitures, des espèces de candis secs ou des tablettes acidulés pour calmer la soif, etc.
On emploie le cilron entier pour la préparation de, la limonade commune. Quand on
enlève l'écorce, quand on coupe sa partie succulente et qu'on la laisse en contact avec
Peau froide ou chaude, on obtient une simple dissolution dans l'eau. La manière la plus
simple de faire cette boisson consiste à exprimer dans l'eau, jusqu'à acidité convenable
uncilroh coupé par le milieu. On y ajoute une suffisante quantité de sucre. Si l'on sou-
met à l'ébullition les tranches de citron, on obtient une limonade cuite qui est moins
acide et d'une consistance plus mucilagineuse. En laissant tremper dans l'eau le citron
coupé et muni de son écorce, on fait une limonade tonique par le principe amer, et exci-
tante par l'huile volatile qu'elle contient. Ainsi préparée, elle convient mieux chez les
personnes qui ont l'estomac faible, qui digèrent mal, ainsi que dans les fièvres mu-
queuses, putrides ou typhoïdes, elc.
La limonade est rafraîchissante'''Substances incompatibles'''. — Les acides sulfurique, délayantenitrique, diurétique. Elle convient dansIçs embarras gastriques de caractère bilieuxtartrique, oxalique ; les nauséesacétates de plomb, de cuivre ; les dégoûts, lesvomissementscarbonates terreux et alcalins, l'ictèreeau de chaux, les calculs biliaires, les irritations hépatiques, lesinflammations des organes le chlorure de la tête et de l'abdomen, les fièvres inflam-matoires, bilieuses, putrides, la fièvre jaunebaryum, le typhus, la peste du Levant.Mais comme les acides excitent ordinairement la toux, on doit s'en abstenirdans les inflammations des organes respiratoiresmercure.
.Le suc de cilron est rafraîchissant, vermifuge, antiseptique, diurétique,
antiscorbutique, astringent, etc. On le prescrit contre le vomissement, la
putridité, le scorbut, etc. Mêlé avec la solution aqueuse de bicarbonate
de potasse, il forme la potion anti-émétique de Rivière. Whytt (1) a vu
"es palpitations nerveuses, rebelles à tous les moyens, céder comme par en-
cnantement à quelques cuillerées de suc de citron, ce qui suppose une
action hynosthénisante. Mêlé au sel commun, Wright '2) le vante comme
10 Flore médicale, vol. III<center>PRÉPARATIONS PHARMACEUTIQUES ET DOSES.</center>
W wxeLes préparations les plus employées sont la limonade, Americ. dispensât.le suc, ple sirop de suc, l'oleosucre, etc. 200, et l'alcoolat.
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On emploie le citron entier pour la préparation de, la limonade commune. Quand on enlève l'écorce, quand on coupe sa partie succulente et qu'on la laisse en contact avec l'eau froide ou chaude, on obtient une simple dissolution dans l'eau. La manière la plus simple de faire cette boisson consiste à exprimer dans l'eau, jusqu'à acidité convenable un citron coupé par le milieu. On y ajoute une suffisante quantité de sucre. Si l'on soumet à l'ébullition les tranches de citron, on obtient une limonade cuite qui est moins acide et d'une consistance plus mucilagineuse. En laissant tremper dans l'eau le citron coupé et muni de son écorce, on fait une limonade tonique par le principe amer, et excitante par l'huile volatile qu'elle contient. Ainsi préparée, elle convient mieux chez les personnes qui ont l'estomac faible, qui digèrent mal, ainsi que dans les fièvres muqueuses, putrides ou typhoïdes, etc.
322 CITRONNIERLa limonade est rafraîchissante, délayante, diurétique.Elle convient dans les embarras gastriques de caractère bilieux, les nausées, les dégoûts, les vomissements, l'ictère, les calculs biliaires, les irritations hépatiques, les inflammations des organes de la tête et de l'abdomen, les fièvres inflammatoires, bilieuses, putrides, la fièvre jaune, le typhus, la peste du Levant. Mais comme les acides excitent ordinairement la toux, on doit s'en abstenir dans les inflammations des organes respiratoires. Le suc de citron est rafraîchissant, vermifuge, antiseptique, diurétique, antiscorbutique, astringent, etc. On le prescrit contre le vomissement, laputridité, le scorbut, etc. Mêlé avec la solution aqueuse de bicarbonate de potasse, il forme la potion anti-émétique de Rivière. Whytt (1) a vu les palpitations nerveuses, rebelles à tous les moyens, céder comme par encnantement à quelques cuillerées de suc de citron, ce qui suppose une action hyposthénisante. Mêlé au sel commun, Wright (2) le vante comme ____________ (1) ''Flore médicale'', vol. III. (2) Coxe, ''Americ. dispensât''., p. 200. [322]
un moyen très-efficace dans la dysenterie, les fièvres rémittentes, les angines