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Linum (Rolland, Flore populaire)

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*« gris dc^ lin est une nuance au-dessous du pourpre. »*Industrie de la Teinture en soie, 1763, p. 16.*4r Les lins gris plus ou moins foncés, rouis dans les eaux stagnantes,*prcniîcivt cette teinte dite gris de lin que l'on recherche pour certains*ouvraijçes en toile écrue. »*Payen, Subst. végit. à l'Exposition, 4855, p. 23.*EmMème de la couleur gris de Un au 18" siècle :*::« Le verd me réjouit le cœur*::Mais j'aime mieux le gris de lin*::qui représente Amour sans fin. »*:::Le chansonnier françois (18« s.) in 12, IV, 27.*S8. — ii La graine de lin bouillie donne une eau mucilagineuse qui sert à la*tionrriture des veaux qu'on veut engraisser. » Loiret, rec. p.*9. — lit Du vieil lin on ne peut faire de bonne toile, ni d'un ennemy ancien*un mûy. y>*Pi-ov. turc. Michel Le Febvre, Théâtre de la Turquie, 1681 , p. 216.*1D10. ^ */i E>i qui a cent anni tanto valera il lin quanto la stoppa. »*Prov. ital., Garnero, Quatro dialogi, 1627.*1 L ^ 11. — « Cela est coulant comme de la graine de lin. »*Deux-Sèvres, Souche, Proverbes, etc.*i"^12. -^ M Ilibho di fava e iigliuol di Hno — Non fu mai bono. » (Nec patrem*fakif', Uni nec probo iilium.)*Prov. ital., Monosinius. 1604, p. 376.*13. — M Fias is 'n âpe;wër et dermée drept is mester. » (Der Flachs âfTt die*^lensclien, indem er bald gerâth, bald misrâth.)*Prov. de Gœltingue, Sghambach.*14. — V En s' po avêir al lein e al cul cald. » (On ne peut avoir en même temps^*le \m et le cul chaud; on ne peut avoir tous les avantages à la fois; pas*dt! plaiflir sans peine.) Prov. bolonais, Coronedi-Berti.*MoRRi donne le même proverbe en romagnol.*ir», 15. — \< Tu aimes le lin — Tu épouseras un malin. »*Dicton de Naintré (Vienne), rec. p.**LINUM USITATISSIMUM [65] *16. — « (Test juin qui'fait le lin. » « Au' 11 juin, coùrtoulûng —Le lin a le*bouton. » «Lin isemé clair fait graine de commerce et toHe de ménage,*lin semé dru fait linge fin. »*Proverbes agricoles, Arch. de Vagric. du Nord, Lille, 1872, p. 465.*« En li'^ brac — Ne estoupa ne drap. » (Dans le lin court, ni étoupe ni*drap.) Arrens (Hautes-Pyr.), c. par M. M. Gamélat.*17. — « Qu'on sème lin quand on voudra*:Au mois de mai il fleurira. »*::Loire-inf., Poét. pop. de la Fr., Mss. de la Bibl. nat. VI, f« 195.*:« A la Saint-George le lin se sème*:Pour qu'on l'arrache à la Madeleine.*::Bas-Maine, Duchemin, Récits du Bocage, p. 356.*« S'il pleut à la Ste Croix, 3 mai, il faut semer du lin jusque sur les*rochers. » Lorraine, L. Adam.*« A Senta-Groutz — La linazou partout. » (A la Ste Groix, M sept., le lin*partout).» Bas-Limousin. J^ Roux.*« Sent Jordi — Bota l'espija a l'ordi — La flour al li — La grana al rabi. »*(Saint-Georges, 23 avril, met l'épi à l'orge, la fleur au lin, la graine aux*raves). Bas-Limousin, J. Roux.*« Per Sèn-Yooiisép, Lou lin qu'a dus houelhes é lou bée. »*Lesperon (Landes), V. Foix, Poe», pop. land., 1890, p. 29.*« A sent-Miquèou — La lyouse s'en tourne tau céou. » (A la St Michel la*graine de lin s'en retourne au ciel, c.-à-d. que si le lin n'est pas semé*avant le 29 sept, il ne peut sortir et la graine est perdue).*Béarn, Lespy.*« A sen^Marcou — Se non as semiat et li — Té lou te en sacou » (A la*Saint-Marc, si tu n'as pas semé ton lin, tiens-le dans ton petit sac).*Arrens fHautes-Pyr.;, c. par M. M. Camélat.*« Gan faras toun linal — Agacha que la plueja este très lou ramdal. »*(Quand tu feras ton lin, regarde que la pluie soit derrière la haie.)*Bas-Limousin, J. Roux.*« Quand il pleut à la Saint- Aubin, il n^y a ni foin ni lin. »*, IHe-et-Vil., Statièt. de la Fr.*TOME III. 5**LINUM USITATISSIMUM[66]**« Pléjo de Sont-Morti — Laisse ni caou ni li. » (Pluie de Saint-Martin ne*laisse ni cKou ni lin.) ATeyron, J. Du val.*« Marzo molle — Lin per donne. » Italie, IIonosinius, 1604.*« Ânnata di linu, annata d'olivi. » « Annata di linu, burgisî mischinu. »*Prov. siciliens. Pitre.*« Quando marzo va secco — Il gran fa cesto e'I lin capecchio. »*ProT. ital., MoNOSiNius. 1604, p. 379.*« Quand il fait beau aux Rois noirs (le 11 janvier), le lin et Torge vien-*dront viendront jusque sur les toits. » Lorraine. L.Adam.*« Juin fait le lin, juillet le rend fin. » « Blanche lune à Noël, bon lin*dans chaque guéret. » « A la Pentecôte, le lin fait tout le tour du chapeau. »*« Si Noël arrive un dimanche, sur le rocher sème ton lin et vends ta*jument pour acheter du grain. » Prov. traduits du breton. Sauvé.*« Pour garder de gelée le lin — Semez-le le vendredi saint. »*Vosges, Sauviê, Folkl des Hautes-Vosges,*Semer le lin le Jeudi saint. La pleine lune est très favorable. Ne semez*jamais le 21 mars (équinoxe du printemps), ni quand il y a un vent du*nord. Dans la Flandre occid. Saint Marc s'appelle « le semeur de lin »*{de vlasjkoaier) . Pays flamand, Volkskunde, X, 77-78. [A. de C]*« Si les ménagères filent le Mardi gras, leur récolte de lin ne réussira pas. »*Saperstit. flamande, A. Corehans, L'Année de l'anc. Belg., 1844, p. 50.*Quand dans une compagnie, réunie autour du foyer, il se fait tout à coup*un grand silence, Tun ou l'autre dira : 't ware goed om lijmaad (of haver)*te %aaien = il ferait bon semer du lin (ou de l'avoine).*Pays flam., Volskunde, X. 35. [A. de G.] (V. aussi Am Urquell, IV, 275).*« Le jour de la Saint-Jean les jeunes filles dansent autour du champ de*lin, puis elles se deshabillent et folâtrent dans ce champ. On dit que cela*plait au lin. » « Si les femmes dansent au soleil à la Chandeleur, le lin*réussira. »*Anciennes superstit. flamandes, Coremans, L'année etc. p. 76 et p. 83.*« Dans la Flandre orient., le jour de la Saint- Antoine, on fait à ce saint*des ofiTrandes de lin et de lard pour qu'il protège le lin de la maladie*qu'on appelle le feu. » Reinsberg-Dijr., Trad. pop. de la Bêla.*« Den Loin muss man drei Tage vor oder drei Tage nach Johanni saen,**LINUM USITATISSIMUM [67]*:dann gerâth der Flachs. Auf den Tag Johanni darf man aber keinen*saen. h Meiniogen. ZHUch. f. d. AUerth., 6d. lU. 4843, p. 365.*« Flachs sâet man zu Medardus. Damit er gedeihe tanzt man zu Fastnacht*oder fàhrt spazieren. » Saperst. masure. ToErrEK.*« Gedeiht der Flachs, sobald ihn das erstemal die junge Hausfrau l>aut, sn*gedeiht er hernach sieben Jahre nicht. »*Basse-Autr. , Blaas (dans Germania, 1884, p. ino.f*« Den Flachs darf man nicht sSen mit der Pfeife im Munde, sonî=t mri]*er schwarzfleckig. » Esihonie, Wiedemamk,*« Wenn ein Hund oder eine Katze krepirl, so musz man den Cadavi-r hocU*iiber den Zaun werfen, damit der Flachs hoch werde. »*Saperst. masare. Toepi-kn.*« Wenn man den Flachs in der Nacht ganz nackt sâet, so wird er gut*gerathen, wenn aber die Frau, wâhrend der Mann sâet, zu Mausc*wâscht, so wird der Flachs missrathen. »*Saperst. esthon., Wiedevann^*« Bei Leinsamenbau muss der, welcher das Feld pfliigt, Ëierspeise zur*Hause bekommen, sonst gerâth der Flachs nicht. »*Basse- Autr. Blaas, (dans Germania, 1884, p. lOO/r*Wenn Flachs gesât wird^ soU man gekochle Eier in den Sack uiit déni*Leinsamen hineinthun, und zwar soviel aïs Leute beim Saen bcschr^nigt*sind und die Eier mit den Flachssamen auf das Land saen. Wcnu fertiij*gesât ist, werden die Eier aufgesucht und gegessen. Hin und wiuder*wird auch ein Stôckchen eingesteckt in den Acker und steht so bocli*als der Flachs werden soU. » Superst. wende, Von ScHULESBintG.*« Sonnenschein am Neujahrstage kiJndigt guten Flachs an. »*Sup. masare, To£ppkn.*« Wer langen Flachs haben will, muss die Magd zu Fastnacht rircklm^ï^*vora Tische springen lassen. » Harz, Zeitsch. f. d. d. Myth., 1, ^m.*« Den Flachs soU man im Vormittag sâen, sonst bluhter nur im Nachmiltai^. it^*Canton de Berne, Kothetï&aiiii.*« In Gharbrow wirdam Silvesterabend vonjungenLeuten tûchtig mit den*Peitschen geknallt, es soll darnach der Flachs im nâchsten JaKrc guï*geraten. » Poméranie, Blxtt. f. pommersche Volksk., 1895, p> 45.**08 LINUM USITATISSIMUM*[68] « Der Flachs wird gut, wenn man zum Erntefeste den ersten Tanz mit*seiner Alten (Frau) geht. » a Sieht man die ersten Frôschc massenhaft*im Wasser, so deutet dies auf ein gntes Flachsjahr. »*Prusse, Treichbl, Volksthûmliches aus der PflanzenweU.*:Araog hada a lin,*:Kass da vaouez warbenn he glin ;*:Ha, mar teoa penn he glin.*:Oui sur eu% ar gwella lin.*[Avant de semer ton lin, — envoie ta femme (aux champs) sur les genoux ; — et si ses genoux enflent, — tu es sûr d'avoir d'excellent lin.)*Finistère, comm. par feu Sauvé.*« Flachs muss man sâen, wenn die Wolken faserig sind, aber nicht, wenn*sie magenfettartig sind. » « Wenn man Flachs sâet, wirft man die*ersten drei HandvoU iiber die linke Schulter; dabei spricht man : das Un-*kraut Unkraut in den Wald und den Flachs aufs Feld ! »*Superst. de l'île d'Esel, Holzmaier, Osiliana.*18. r- A Lebbeke et à Haeltert (Pays d'Alost), on célèbre, chaque année, vers*Pâques, une messe spéciale dite Vlasmis (messe du lin), pour la réussite*de cette plante. Le patron du lin, invoqué à Haeltert, est Saint-Laurent*qui a été brûlé sur un gril rougi au feu et devant par conséquent pré-*server préserver cette herbe de la maladie appelée Brand (feu). A Lebbeke on*invoque la Sainte-Vierge, qui, lors de là construction de l'ancienne*église, avait indiqué l'emplacement et le plan par un fil de soie. Or, la*propriétaire venait justement de semer du lin en cet endroit, et, comme*on désirait bâtir sans tarder, la Sainte-Vierge fît pousser et mûrir le lin*en une seule nuit, ce qui permit la construction immédiate. Un peu de*ce lin miraculeux est resté dans l'église et une jeune fille figure dans*les processions, tenant ce lin à la main. Les paysans apportent à la*Sainte-Vierge des offrandes en nature, ordinairement des poignées de Un*teille. [A. DE C]*<center>19. — Devinettes :</center> *Vert à la main, — Bleu au ciel, — Blanc à l'autel. — Le lin.*Bréal-sous-Monlfort (Ille-et-Vil.), Rev. d. Trad. pop., 1895, p. 667.*Quand j'étais jeune, j'étais vert, — J'ai parcouru la mer et la terre. — Quand j'ai été vieux, on m'a mis aux écoles. —Le — Le lin. — Gomme j'étais*petit, j'étais vert; j'ai parcouru la terre et la mer; on m'a brisé cotte,*rompu les os, et conduit jusqu'au tombeau. — Le lin,*P. SÉBiLLOT, Devin, de la Hte-Bretagne, p. 41.**LINUM USITATISSIMUM 09*[69] *Je suis jeune, je suis vert; je suis vieux, je suis jaune ; on m'écrase, on me*coupe la tête et on me porte à Téglisel’église. — Le Un.*Ramecourt (Pas-de-Gal.). c. par M. Ëo. ëdmont.*:Dans les champs et dans les hameaux,*:J'occupe la simple Berbère;*:Et dans les palais les plus beaux,*:J'amuse quelquefois la reine la plus flère :*:Je pare le plus saint Prélat,*:Et la fille la plus coquette ;*:Tantôt on me voit en cornette,
*Tantôt je parois en rabat.
*:Je suis toujours admis aux tables ,*:OiJ l'on reçoit les plus notables.*:Quoique je ne sois pas malin,*:Je suis cependant assez fin*:Pour me glisser à la toilette,*:Môme au coucher, au lit enfin.*:De la Dame la plus discrète. — Le lin.*::Devinette littéraire, Berthelin, Recueil d'énigmes, 1746, p. 5.*:Ru pa ia, glas pa deu,*:Mad he gorf, gwelloc'h he groc'henn,*:Mad he benn ha gwelloc'h he empenn.*(Rouge fluand il entre, vert quand il sort, le corps bon, la peau meilleure,*la tête bonne et meilleur ce qu'il y a dedans. — Le Un. .*Sauvé, Dev. bret. {Rev. celt. 1879, p 75.)*« Griin war ich in meinen jungen Tagen, dann ward ich von Fursten und*Grafen getragen; bin ich zuletzt nichts mehr wert, kann ich noch*werden sehr gelehrt. » — Flachs. Prusse, Treichel.*:Ich wachse aus der Erde*:Und kleide jeden Mann*:Vom Kaiser bis zum Kônig*:Und auch den Bettelmann. — Dér Flachs.*::Comté de Rappitt„ Haasb (dans Zeitsch. d. Ver. f. Volksk., 1895, p. 153).*« Brau unten, — Griin au, — Blau — Obendrau, — Flachs. »*Tyrol, Zeitsch. d. Ver f. Volkskunde, 1895, p. 153.*« 77 Schwestern haben gleiche Kappeln auf? — Flachs. »*Tyrol, Zeitsch. d. Ver. f.Yolksk., 1895, p. 153. '■**[70 LINUM USITATISSIMUM] *« Klein inglat (= eingeUusen, emgeset^t), Gross gstinglat (= gestengeU)^ — Und obendrau ein blaus Kappel. — Flachs, »*Tyrol, Zeitêch. d, Yer. f. VoUtsk, 1895, p. 153.*:So Umg^ iek sin noch junk un schon,*:Driâg' iek wuol 'ne blae Kron;*:Wann iek wârde ait un stif,*:Daut se mi en Bant ûmt Lif. — Flachs.*::Grafschaft Mark, Fiiuibnicu. m, p. 182.*:Als ik was jong en schoon,*:Droeg ik een blauwe kroon ;*:Als ik was oud en stijf,*:Kreeg ik veel slagen op mijn lijf ;*:Als ik die slagen bad verdragen,*:Wierd ik gedragen van'heeren en graven*:En, als ik tôt niets meer docht,*:Wierd ik naar kerken en scholen gebrocht. — Vlas,*::Joos, Raadesls v/h Vlaamschevolk, n« 243. [A. de C]*:Hemelblauw, verschgroen,*:Raad er naar tôt morgen noen. — Vlas.*::Joos. Raadsels v/h Vlaamschevolk, n« 244. [A. de G.]*« Es liegt ôvm Tenue — Und finkelt wie *ne Henné. — Leinsamen. »*Silésie. Mitteil. d. schkê. GeselUch. f. Yolksk., 1896. p. 53.*Der Grauschimmel lasst fallen, der Schweif glânzt ? — Der Flachs, wenn er*gebrecht wird. — Eine kleine Eiche mit hundert Aesteben ruft nach den*Frauen, nach den Mâdchen ? — Der Flachs. — Ein Ross mit drei Kiicken*und ein Reiter mit zwei Riicken, der Zaum von weiszem Erze? — Die*Flachshreche (unterer Theil, obérer Theil), Flachs. — Eine mit vertrock-*netem vertrocknetem Hintern zerbeisst Knochen? — Die Flachshreche. — Im Waldeists*gewachsen, zu Hause bellt es? — Die Flachshreche.*Devinettes lithuaniennes, Sghleigher.*Das Fleisch wird gegessen <sup>( i 1)</sup>, die Haut verkauft, die Knochen taugen nicht*einmal fiir die Hunde. Der Flaclis. — Ein Krieg larmt (oder fâhrt), der*Kopf schimmert blau. Flachsbliithen im Winde.*Devinettes esthoniennes, Wiedemann, Aus dem Leben der Ehsten,*p. 274, 284, 287.**('1) Variante: Der Kopf wird geschiagen (oder gegessen).**LINUM USITATISSIMUM [71]*:''De kasted mig i den sorte jord,*:De drob mig af den sorte jord;*:De kasted mig i det vilde vand,*:De drog mig i det vilde vand;*:De kasted mit pâ den blœsende mark.*:De drog mig af den blœsende mark;*:De kasted mig i den hede ovn.*:De drog mig af den hede ovn ;*:De knuste hvert lem pà mit legem var;*:Om dag sa nyder Jeg mange kys,*:Om nal sover jeg pâ jomfriens bryst.'' *[ Traduct. — Ils m*ont jeté dans la terre noire, ils sont venus me chercher dans
*la terre noire; ils m'ont jeté dans Teau sauvage, ils sont venus me chercher
*dans l'eau sanvage ; ils m*ont jeté dehors sur le sol exposé au vent, ils
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