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Belladone (Cazin 1868)

38 octets ajoutés, 6 février 2013 à 18:53
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P.185
A l'intérieur, l'atropine a surtout été mise en usage dans les névroses.)
Bouchardat (2) cite un cas d’épilepsie, datant de quelques mois, dont les attaques ont été suspendues tant que le malade a été sous l’influence de l’atropine, qu'il regarde comme le modificateur le plus puissant et le moins incertain de tous ceux qui ont été opposés à l'épilepsie. Lusana (3) s’exprime en ces termes sur l’emploi de l’atropine dans l’épilepsie : « J'ai eu deux fois occasion de traiter par l’atropine la véritable épilepsie centrique ; dans un cas, elle datait de l’enfance, et le sujet avait plus de cinquante ans ; dans un autre, elle datait de quatorze ans. Or, ces deux cas sont ceux qui m’ont fourni les-résultats les plus remarquables. Dans l’un d'euxd’eux, six mois se sont écoulés sans qu’il soit survenu un accès; dans l'autre, trois mois et demi après le commencement du traitement, il n’y avait pas eu encore de rechute.
« Si l’atropine a eu des succès dans l’épilepsie centrique, cérébrale ou idiopathique, elle a, au contraire, échoué clans dans l'épilepsie excentrique, réfléchie ou symptomatique, celle qui résulte d’une maladie qui a son siège dans un organe intérieur autre que le cerveau. »
Lusana administre l’atropine en dissolution dans l'alcool, l'acide acétique ou quelque autre acide affaibli, à la dose de 1/30 de grain, en augmentant progressivement jusqu’à celle de 1/4 de grain toutes lés les quatre heures.
(Dans un cas de hernie crurale étranglée, j’ai tenté en vain l'atropine à I intérieur, et en injections sous-cutanées au niveau de la hernie. L’opération a pu seule sauver la malade.)
(Nous n’avons pas consacré d’article spécial au sulfate d'atropine d’atropine ; disons seulement que Mosler, de’Giessende Giessen, le préfère à l'atropine elle-même pour les besoins de la thérapeutique : selon « luiselon lui, l'action en serait plus modérée, et conséquemment l'usage moins dangereux.)
VALÉMAHATE D’ATROPINEValérianate d’atropine. — Michéa (4) a fait une heureuse application dés des principes actifs de la valériane et de la belladone (valérianate d'atropine)
_______________________
(1) Espnm media''España medica'', décembre 1850.
(2) ''Annuaire de thérapeutique'', 1849, p. 40.
(3) kSMie médt’cftZe ''Gazette de Lombardie cit. e '' cite par WaliuWahu. — ''Annuaire de médecine cl et de chirurgie-pratiques'', 1852, p.91
(4) ''Académie de médecine'', séance du 22 janvier 18561836.
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au traitement des maladies convulsives, et principalement de l’épilepsie, . Après avoir formé le premier ce sel dans le laboratoire de Pelouze, sous les yeux et avec le concours d’un des élèves les plus distingués de cet habile chimiste, Reynoso, il l’appliqua aussi le premier aux besoins de la thérapeutique.
En 1854, un pharmacien de Paris publia une formule qui diffère beaucoup de celle de Michéa. Dans la formule du pharmacien dont il s’agit, l'acide valéritmique valérianique entre pour une proportion insignifiante, moins de trois dixièmes, tandis que, dans celle de Michéa, cet acide entre pour 1 partie 1/2. Le choix entre ces deux formules n’est pas indifférent, comme on voit.
Le valérianate d'atropine que Michéa recommande aux praticiens est le valérianate acide. Toute autre combinaison de l'atropine avec l'acide valérianique n'a pas les mêmes avantages thérapeutiques, et expose les malades à tous les dangers de l'atropine administrée à l'état d'alcali. Du reste, le valérianate acide préparé d'après la formule de Michéa est le seul qui ait subi le contrôle de l'expérimentation clinique et qui ait été l'objet de l'examen auquel s'est livrée la commission nommée par l'Académie. Les affections nerveuses contre lesquelles ce nouveau sel a été le plus spécialement employé sont : l'épilepsie, l'hystérie, la chorée, l'asthme essentiel et la coqueluche. Sur six cas d'épilepsie, Michéa a déjà pu compter quatre guerisons complètes, ayant toutes la garantie de plusieurs années de date, et deux améliorations notables chez deux malades qui restent encore en traitement. Du reste, dans l'épilepsie même, quand il ne guérit pas, ce médicament procure toujours de l'amélioration : il éloigne et affaiblit les attaques, il les convertit en vertiges et quelquefois en simples spasmes, sans perte de connaissance.
Les affections nerveuses contre lesquelles ce nouveau sel a été le plus spécialement employé sont : l'épilepsie, l'hystérie, la chorée, l'asthme essentiel et la coqueluche. Sur six cas d'épilepsie, Michéa a déjà pu compter quatre guerisons complètes, ayant toutes la garantie de plusieurs années de date, et deux améliorations notables chez deux malades qui restent encore en traitement. Du reste, dans l'épilepsie même, quand il ne guérit pas, ce médicament procure toujours de l'amélioration : il éloigne et affaiblit les attaques, il les convertit en vertiges et quelquefois en simples spasmes, sans perte de connaissance. Les doses auxquelles le valérianate d'atropine a été employé ont varié depuis 1/2 milligr. jusqu'à 2 milligr. dans les vingt-quatre heures. Chez les jeunes sujets, Michéa commence par 1/2 milligr., sans jamais excéder 1 milligr. par jour. D'un 1/2 milligr. il passe à 1 milligr. au commencement de la seconde semaine. Au bout de quinze jours il cesse l'usage du médicament. Il laissé laisse reposer le malade pendant le même nombre de jours, puis revient à l'emploi du remède à la dose de 1 milligr., puis de 2 au commencement de la seconde semaine. Seconde interruption pendant quinze jours, et reprise du médicament à l’expiration de ce terme. Dans l'épilepsie, l'hystérie, l'asthme spasmodique, il quitte et reprend ainsi l'usage du médicament tous les quinze jours, et cela pendant des mois. Quand le traitement a dépassé six mois, il met des intervalles de trois semaines entre les reprises du médicament.
Michéa résume ainsi son travail :
1° Le valérianate d’atropine est un nouveau sel végétal qui, quand il est pur, bien préparé, et exclusivement à l'état de sel acide, peut rendre les plus grands services dans le traitement de l'épilepsie, de l'hystérie, de la chorée, de l'asthme nerveux, de la coqueluche ;
2° Il a sur la valériane et la belladone l'avantage d'être un produit fia. fixe identique dans sa composition, susceptible d'être dosé avec exactitude, invariable dans ses effets thérapeutiques ;
3° Moins difficile que l’acide valérianique, il jouit de toutes les propriétés physiologiques de l’atropine sans avoir le danger de cet alcali végétal, qM que les praticiens prudents ne doivent jamais administrer à l'intérieur ;
Gomme Comme composé de deux substances thérapeutiquement similaire , dont l'une l’une augmente l'action l’aenction curative de l'autre, et, en sa qualité de combinaison saline ''acide '' qui le rend éminemment soluble et absorbable a|is aux plus faibles doses, il l'emporte infiniment sur l'acide valérianique ou l'atropine administrés isolément à doses plus fortes; toutes considérations q"'flqui
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