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Belladone (Cazin 1868)

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(2) ''Ibid''., 1849, p. 41.
(3) ''Journal de médecine chirurgicale et pharmaceutique de Toulouse'', janvier 1856, p. 20-21
(4) ''Ibid''.
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à combattre le cancer el et l'induration des mamelles. « ''Hujus folia recemia recetia mammis imposilaimposita, arum durilias carum duritias et tumores ctiam etiam cancrosos emolliunt, discutiunl discutiunt et sanant, ut soepius cxpcrtus sœpius expertus est qenerosus vir D. Percivallus WillughhjWillughby, M. D. quodà nominé quod à nomine antehac qitod quod sciant prodilum. publicoe publicœ ulilitatis causa, sine invidia commuuicamits- communicamus'' » — Au rapport de Murray, Brummen, médecin de Gotha, employa la belladone au commencement du xvmc XVIII<small><sup>e</sup></small> siècle contre les tumeurs réputées squirreuses ou cancéreuses. Brummen transmit son secret à Spaet, médecin de Wisbade. (Voyez dans la monographie de la belladone de Cazin pèrel’énumération père l’énumération des divers travaux à ce sujet.)
« Dans tous les recueils, disent Trousseau et Pidoux, publiés pendant la dernière moitié du xvni° XVIII<small><sup>e</sup></small> siècle, l’efficacité de la belladone, dans le traitement du cancer, est constatée par un grand nombre de faits authentiques. Cette même période a vu publier aussi un grand nombre de faits contradictoires. »
Ces dissidences s'expliquent par le peu de précision du diagnostic résultant de la difficulté de distinguer les tumeurs cancéreuses des autres tumeurs dont la guérison s’obtient plus ou moins facilement, telles que certains engorgements lymphatiques ou scrofuleux, la mammite terminée par induration et que l'on a souvent prise pour le squirre à une époque où l'analemie anaoemie pathologique en général et celle du cancer en particulier n’étaient pas aussi avancées qu’elles le sont aujourd'hui, bien qu'il y ait encore de nos jours une grande obscurité dans le diagnostic des diverses tumeurs du sein. La discussion soulevée en 1844, au sein de l’Académie (l1)x , à l'occasion d'un l’occasion d’un mémoire du professeur Cruveilhier sur les ''Corps fibreux de la mamelle'', prouve l’insuffisance de nos recherches sur ce point important de pathologie. Les professeurs Gerdy, Roux et Velpeau, ainsi que Lisfranc et AmussalAmussat, avouèrent que le diagnostic des tumeurs du sein est fort difficile. Auguslc Auguste Bérard alla même jusqu’à le dire impossible. Blandin expliqua que c’est à l’amphithéâtre, le scalpel à la main, que l'anatomiste l’anatomiste peut distinguer les tumeurs fibreuses de la mamelle des autres tumeurs dures de cette région, . Enfin, le professeur Cruveilhier, invoquant l’autorité de Boyer, dit aussi lui même que le diagnostic entre les tumeurs d’apparence cancéreuse, mais qui ne sont pas cancéreuses, et les tumeurs d’apparence et de nature cancéreuses, est impossible dans l’état actuel de la science, parce que l'analomie pathologique de la mamelle n’est pas mieux faite aujourd'hui que du temps de Boyer.
Au reste, si les faits rapportés en faveur de la belladone ne prouvent pas toujours l’efficacité de cette plante contre le véritable cancer, ils démontrent au moins qu'elle a guéri des affections très-rebelles ayant avec ce dernier la plus grande analogie. Il est incontestable aussi qu’elle a presque constamment calmé les douleurs et ralenti les progrès de quelques maladies vraiment cancéreuses. Peut-être la récidive du cancer serait-elle moins fréqueute si l’on avait le soin, avant de l'enlever par l'instrument tranchant ou par le caustique, d'administrer pendant longtemps la belladone.
SCROFULESScrofules. — La belladone a été employée pour combattre certains symptômes scrofuleux. Hufeland la recommande principalement clans dans les fumeurs tumeurs glanduleuses qui menacent de s’indurer dans les ulcères chroniques et calleux. — Chevalier (2) a employé avec avantage la pommade de belladone dans les engorgements scrofuleux, dans les affections scrofuleuses des os et des surfaces articulaires, et dans plusieurs cas d’ulcérations scrofuleuses très-rebelles.
Baumes regarde l'oxymel l’oxymel de belladone comme très-avantageux conlrfcontre
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(1) ''Bulletin de l'Académie de médecine'', t. IX, p. 496.
(2) ''The London med. and physic. Jour»Jour''., novembre 1826.
J’ai maintes fois employé avec succès la pommade ou la décoction de la belladone dans les engorgements articulaires douloureux. Dans les tumeurs blanches je me sers avec avantage, et alternativement, de frictions avec l’onguent napolitain et d'applications de belladone.
INCONTINENCE NOCTURNE DES URINESIncontinence nocturne des urines. — Morand, l’un des fondateurs de la colonie agricole de Mettray, combat l’incontinence nocturne d'urine, chez les enfants, par l'administration de la belladone. Sans se montrer toujours infaillible, ce médicament obtient entre ses mains des succès fort nombreux. Voici, du reste, comment ce praticien l'emploie l’emploie : Il fait ordinairement confectionner des pilules de 1 centigr. d’extrait de belladone; il en administre d’abord une le malin matin et une autre le soir aux enfants de quatre à six ans. Si, au bout de huit jours, il n’y a aucun effet produit, il en donne une troisième à midi, au bout de quinze jours une quatrième. Pour les enfants de 12 à 15 ans, on peut commencer par trois pilules, et augmenter en conséquence. Chez les adultes, on peut aller jusqu’à dix, douze et quinze par jour.
«Si « Si la vue vient à se troubler, s’il survient quelques symptômes toxiques, on suspend, pour reprendre plus tard.
«Deux« Deux, trois ou quatre mois de l'usage l’usage de la belladone suffisent ordinairement pour amener la cure radicale de l’incontinence d'urine. Toutefois, on comprend qu’une des conditions de succès est que cette maladie ne se rattache à aucune lésion des organes génito-urinaires, en un mot, qu’elle soit ''essentielle '' (1). Alors la belladone étend ses bienfaits jusque sur les vieillards, du moins pendant quelque temps (2). »
Blache (3) a obtenu les mêmes succès de l’emploi de la belladone chez des individus atteints d’incontinence nocturne d'urine, qui avaient inutilement fait usage de tous les remèdes conseillés contre cette infirmité. Il administre l’extrait à la dose de 1/2 à 1 centigr., et la poudre des feuilles à celle de 1 à 2 centigr. par jour, en une seule fois, le matin à jeun, ou au moins une demi-heure avant le premier repas, ou le soir trois heures après le souper. — Bretonneau ( ''in '' Trousseau et Pidoux) a traité cette affection avec un succès extraordinaire. Il fait prendre le soir, une heure avant que les enfants se couchent, 1 à 4 centigr: . de poudre et d’extrait de belladone. Après une semaine de traitement, il y a ordinairement une amélioration notable. Le remède est continué jusqu'à cessation de l'incontinence : suspendu alors pendant huit jours, et repris ensuite pendant quinze jours ; interrompu de nouveau, et recommencé chaque mois pendant huit jours, quelques mois de suite. Cette longue durée du traitement n’est pas toujour :- toujours nécessaire; mais, suivant la remarque judicieuse de Trousseau et Pidoux, il autmieux vaut mieux pécher par excès que par défaut de précaution. «Dans « Dans certains cas rebelles, disent ces médecins, il faut porter la dose d’extrait et de poudre à 15 et 20 centigr. en une seule fois, au moment de se mettre .au lit; en 5î !emPs> même temps on fait sur l’hypogastre des frictions avec une mixture aqueuse ; «extrait d’extrait de belladone. » Suivant Trousseau (4), on obtient neuf guérisons r^i sur dix, quand on a le soin surtout d’employer la poudre de belladone, P^t I action »dont I’action, dit-il, est plus énergique et plus sûre que celle de l’extrait. Mais il faut pour cela s'assurer que la poudre, qui est moins employée que
< traitil a.°')tenu dans l'incontinence nocturne d'urine des sucés'constatés de l'emploi de l'ex*=' clttre A m* y°.miclue' dont l'action est opposée à celle de la belladone. Ne pourrait on pas con1 sjbjH.i j ces , s 1ue l'affection dépend tantôt d'un défaut, tantôt d'une augmentation de sen-
ul i i ^e '_______________________ (1) On a obtenu dans l’incontinence nocturne d’urine des suces constatés de l’emploi de l’extrait de noix vomique, dont l’action est opposée à vess'ecelle de la belladone. Ne pourrait on pas conclure de ces fait que l’affection dépends tantôt d’un défaut, tantôt d’une augmentation de sensibilité du col de la vessie ? Naluram ''Naturam morborum curaliones tmlenduntcurationes ostendunt.'' (2) ' ' ni i?w1al Journal de médecine et de chirurgie pratiques'', t. XVI, p. 199.; (3 Bouçhardat) Bouchardat, ''Annuaire'', 1849, p. 43.
W (4) ''Journal de médecine el et de chirurgie pratiques'', 1850.
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