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CONSTRICTION ™ÉTRALE Constriction urétrale ou RÉTRÉCISSEMENT SPASMODIQUE DE L'URÈTRERétrécissement spasmodique de l’urètre. — Ri-ESTtON:D’ijRrNERétention d’urine ; STRANGURIEstrangurie ; CATHÉTÉRISME cathétérisme ; CALCUL ENGAGÉ DANS LE CANAL DE luMTRÈ, calcul engagé dans le canal de l’urètre etc. —-Will, chirurgien des dispensaires de Londres (1) a fait ces série cessée le rétrécissement spasmodique de l’urètre en introduisant dans ce canal les bougies enduites de pommade de belladone. — Carré, de Besançon (2), dissipé un rétrécissement de même nature qui s’opposait à l’émission des nuesurines, en. frictionnant le gland avec la pommade de belladone et en appliuanlsur appliquant sur le périnée un cataplasme de mie de pain cuite dans une décoction de feuilles de la même plante. — Holbrook (3) combattait la conslricconstric-
; fâ! i°urnal. des progrès des sciences médicales, t. I, p. 97.
m R ?in? J connaissances médico-chirurgicales, mai 183f.
\».l auuetm des sciences médicales, t. I, p. 362.
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162 BELLADONE(2) ''Journal connaissances médico-chirurgicales'', mai 1835. (3) ''Bulletin des sciences médicales'', t. I, p. 362. 162
PHIMOSIS ET PARAPHIMOSISPhimosis et Paraphimosis. — Dans un cas de paraphimosis, Mazade, d’Anduse d’Andes (2), fit recouvrir le gland et la partie étranglée avec 2 gr. d’extraitd d’extrait de belladone. Le gland se réduisit avec facilité au bout de douze à quinze heures. — Debreyne combat le paraphimosis au moyen d’onctions faites plusieurs fois le jour sur la partie aftèclée affctée avec une pommade composée de 4 gr. d’extrait de belladone et de 15 gr. de cérat. — «Dans « Dans le paraphimosis, dit de Mignot (3), l’extrait de belladone dilale dilate peu à peu le cercle de constriction formé par le prépuce; il enlève l'inflammation l’inflammation et surtout la douleur, et, après l’emploi suffisamment prolongé de ce topique, la réduction est généralement possible et l'incision l’incision presque toujours inutile. » De Migml fait des onctions toutes les heures sur les parties affectées avec une pommade composée de 30 gr. de cérat simple, de 12 gr. d’extrait de belladone et d’une suffisante quantité d'eau distillée. _______________________
BELLADONE'. [163]
aucun résumé de modification
(3) ''Journal de Hufeland'', juin 1813.
(4) ''Transact. of the surgeons apothec'', 1t.1.
(5) ''Mémoire présenté à l'Académie des sciences'', 1833.
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tômes; mêmes prescriptions, lavement purgatif qui provoque une selle demi-concrète’assez concrète assez abondante, sans apporter le moindre changement dans la tumeur herniaire. — Le 6 (4e jour), malaise général, insomnie, soif, pouls à 88 ■ 85, douleurs parfois assez vives dans la tumeur, qui est plus volumineuse, rouge; quinze sangsues produisent une saignée locale assez abondante et qui apporte du soulagement. —• — Le 7 (5e jour), mêmes prescriptions ; manifestation de l’effet de la belladone sur les pupilles. Cataplasme de décoction de racine de guimauve et de mie de pain. Frissons vagues, suivis de chaleur et de soif; cessation de l’usage de la potion belladonée ; limonade, sirop de groseille, eau de gruau, bouillon de veau. — Du 8 au H 11 (6e au 9e jour), la tumeur herniaire, tout à fait phlegmoneuse, présente de la fluctuation; j’en propose l’ouverture par ^instrument l’instrument tranchant ou parle par le caustique de Vienne : la malade s’y refuse. Un lavement de décoction de mauve produit une selle semi-liquide, assez abondante et suivie de soulagement. — Le 13 (11e jour), une escarre putrilagineuse, d’un blanc jaunâtre, recouvre presque toute la tumeur, qui s’ouvre spontanément le 14 au matin et donne issue à une grande- quantité de pus d’une odeur infecte, mêlé ensuite à des matières intestinales digérées et semblables à de la levure de bière. Lotions avec le chlorure d'oxyde de sodium étendu dans l'eau , application d’un digestif animé, pansements très-fréquents, soins de propreté. La malade est mieux et se sent de l'appétit. Bouillon avec l'arrow-root, vin ; infusion de racines de gentiane et d’angélique à prendre par petites tasses dans la journée.
Les jours suivants, les matières fécales passent par la plaie et par la voie naturelle. Une pilule de 25 centigr. d'aloësd’aloès, chaque jour, en favorise l'évacaution évacuation par cette dernière voie : un linge fin couvert de cérat fait disparaître Férythème l'érythème et les excoriations résultant du contact de ces matières. Alimentation plus substantielle, digestion facile, rétablissement graduel des forces. Les parties gangrenées se détachent, la plaie se déterge, les chairs fongueuses sont réprimées au moyen de l’azotate d’argent fondu, avec lequel une ouverture fistuleuse subsistante est profondément cautérisée, ce qui hâte la guérison, qui est complète vers le 1er avril (46° jour).
Les effets de la belladone furent ici très-remarquables. A peine quelques doses rapprochées de ce médicament avaient-elles été administrées, que l’irritation spasmodique du tube digestif et les symptômes les plus graves de l’étranglement intestinal se dissipèrent comme par enchantement, bien que la hernie ne fût point réduite. Au lieu d’une inflammation très-aiguë, rapidement gangreneuse et avec épanchement abdominal possible, il y eut phlegmasie lente et désorganisatrice des parties engagées, abcès au dehors, péritonite circonscrite et avec adhérences qui borna la gangrène et préserva les parties internes d’une atteinte mortelle. La nature, grâce à l’action prompte et soutenue de la belladone, eut le temps de déployer ses ressources.
(1) ''Journal des progrès des sciences médicales'', t. I, p. 97.
tion spasmodique ou inflammatoire du canal de l'urètre au moyen de l'infusion de feuilles de belladone en lavement et en fomentation sur le périnée.
M. de B***, de Boulogne, âgé de soixante-six ans, d'un tempérament nerveux, d’une constitution grêle, était atteint d'un engorgement chronique de la prostate, avec difficulté d’uriner, flux muqueux, et surtout douleurs vives pendant l'émission fréquemment répétée des urines. Lorsque je vis le malade, au printemps de 1846, ces douleurs existaient depuis six mois et avaient résisté à l’application réitérée des sangsues, à l’usage journalier des bains et à un repos absolu dans une position horizontale. Je fis pratiquer, matin et soir, des frictions avec la pommade de belladone (4 gr. d’extrait sur 30 gr. d’axone) au périnée et le long du canal de. l’urètre, dans lequel je faisais introduire plusieurs fois par jour de cette- même pommade an au moyen d’une bougie. Dès le premier jour il y eut soulagement; au bout de huit jours les douleurs étaient complètement dissipées et l’émission des urines plus rare. Il a suffi d’enduire la bougie dont le malade se sert habituellement, pour empêcher le retour des douleurs. L’embonpoint et les forces, que la continuité des souffrances avait fait perdre, se rétablirent peu à peu sous l’influence du calme moral, du repos et d’une alimentation analeptique.
On lit dans le ''London med. and phys. Journ. ’' (1832) qu’un cas de dysurie, avec cessation complète des urines depuis vingt-quatre heures, céda, au bout de quelques secondes, à l’introduction dans l'urètre d'une bougie enduite de pommade de belladone. —Dans — Dans plusieurs cas de ce genre, Gérard, d’Avignon (1), a employé avec succès des frictions sur les régions hypogastrique et périnéale avec la pommade de belladone (8 gr. d’extrait pour 30 d'axonge).
Pour stupéfier les organes et faciliter le cathétérisme, il suffit d’enduire la sonde d'extrait de belladone, de même que pour l'introduction des instruments dans l'opération du broiement de la pierre.
(Cette action ne s’arrête pas à un effet local; il résulte d'expérience d’expérience faites sur lui-même par Crawcoar, qu’à la suite de l'introduction d'une sonde enduite de pommade belladonée, il se produit très-rapidement sur l’organisme les phénomènes physiologiques propres à l’agent employé. Ce pouvoir absorbant de l’urètre est limité à sa région prostatique et au col de la vessie ; car il est nul dans le reste du canal et dans le réservoir urinaire lui-même. Voilà une nouvelle porte d’entrée pour les substances actives qu'on ne pourrait employer par une autre voie.)
(1) ''Journal des connaissances médico-chirurgicales'', 1835.
(2) ''Gazette médicale de Paris'', 1S31{1834.
(3) ''Journal des connaissances médico-chirurgicales'', 86 8<small><sup>e</sup></small> année, 2e 2<small><sup>e</sup></small> semestre, p. 272, et pplus tard ''Bulletin médical de Bordeaux'', 18/12.downloadModeText.vue1842.download 192 sur 1308
Je fis cesser en quelques jours l’inflammation et l'étroitesse du prépuce chez un jeune homme de dix-huit ans, atteint d’une gonorrhée, en faisant baigner la verge pendant une demi-heure matin et soir dans une forte décoction tiède de feuilles de belladone. Dans un cas de paraphimosis porté à un haut degré, avec inflammation et gonflement considérable du gland qui Tendaient toute manoeuvre de réduction impossible, j’obtins un soulagement presque immédiat, la résolution et enfin la guérison en quelques jours, au moyen de l’application souvent répétée de suc frais de feuilles de belladone mêlé avec autant d’eau tiède.