Dès la plus haute antiquité, l'aconit napel a été mis au nombre des poisons les plus violents. Les poètes l'ont fait naître de l'écume de Cerbère et ont prétendu que Médée en fabriquait ses poisons :
<centerblockquote>Hujus in exitum miscet Medea quod olim</centerbr> <center>Attulerat secum scythis aconitum ab oris.</centerbr> <center>{{droite|(Ovide.)}} </centerblockquote>
Les lois de plusieurs peuples anciens prescrivaient l'aconit comme la ciguë pour infliger la peine de mort. Les Scythes et les Gaulois s'en servaient pour empoisonner les flèches. On assure même que plusieurs peuplades sauvages se servent encore aujourd’hui pour cet usage de l’''aconitun'' ferox, dont la force toxique est plus terrible que celle de nos espèces européennes. C'est le ''bish'' ou ''biskh'' des Indiens.