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lodure Iodure de potassium . . 12 grammes.
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(3) ''Bulletin de thérapeutique'', 1854, p. 84.
[4] Il est, à remarquer que l’extrait d’aconit de la pharmacie de l'hôpital, où a été receuillie cette observation. était faible. Dans d'autres cas, il ne faudrait débuter, suivant l'avis judicieux du rédaceur rédacteur du ''bulletin général de thérapeutique'', que par la dose de 10 centigrammes, '''et aller beaucoup au delà que graduellement.'''
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Aloès 4 granules.
Sulfate de quinine .... 1 gramme 50 centigrammes.
3° Une cuillerée à café le matin, à midi et au soir, de la solution suivante :
Eau distillée 180 grammes.
Vers le 20 mars, un engorgement dur se manifeste au mollet gauche, dont il envahit toute l'étendue en moins de huit jours. Cette tumeur, presque indolente, devient bientôt de la même couleur que celle du pied, semble faire corps avec les muscles, et présente, après une quinzaine de jours, sur divers points, des tubercules qui s'ouvrent spontanément, fournissent un pus roussâtre mêlé de sang, restent ouverts avec un décollement circulaire de la peau, et continuent de suppurer.
(1) Je n'ai jamais vu l'ulcère farcincux farcineux du cheval. Malgré les dénégations du malade, je n'ai pu me défindre défendre du soupçon de l'existouce existence d'une syphilis latente se révélant occasionnellement dans la plaie en suppuration après l'ouverture de l'abcès farcincuxfarcineux.
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Du reste, l'état général du malade est beaucoup plus satisfaisant. Se> Ses forces el et son embonpoint reviennent rapidement; il continue l'usage de l'huile de foie de morue à la dose de cinq à six cuillerées î\ à bouche par jour, et celui des pilules seulement quand la constipalion constipation l'y oblige.
Nous sommes arrivés à la mi-juin : l'ulcère du pied, amené peu i\ à peu à l'état de plaie simple, est presque guéri, et la tuméfaction de cette partie étant tout à l'ait fait dissipée, le malade prend un peu d'exercice; mais il ne peut encore supporter la moindre fatigue sans éprouver un grand malaise. La tumeur du nu)lietmollet, ne présentant aucune amélioration, vient attester la persistance de lalfection l’affection farcineuse chronique, ce qui m'engage à tenter l'emploi de l'aconit napel, préconisé comme propre h à combattre la pyohémie.
Le 24 juin, je prescris 10 centig. d'extrait alcoolique de cette plante (1) en quatre pilules à prendre dans la journée. Dès le lendemain, je porte la dose à 12 centigrammes. Aucun ellet effet physiologique appréciable n'ayant lieu, ;e fais prendre le quatrième jour 15 cent, toujours en quatre pilules. La nuit suivante une moiteur générale s'établit et dure environ quatre heures. Le malade fait observer que dans le cours de la maladie il n'a jamais éprouvé cette détente de la peau. Le remède est continué à la môme dose, et produit le même effet jusqu'au 5 juillet, époque à laquelle la dose d'extrait est portée à 18 centig. par jour. Dès lors, la sueur commence vers minuit et dure jusqu'au matin. La môme dose, continuée chaque jour, produit toujours le même efl'et. Aucun inconvénient d'ailleurs ne se fait remarquer sous le rapport de l'action toxique de l'aconit. La tumeur du mollet, examinée le 15 juillet, parait moins rouge et moins dure, mais non moins volumineuse.
pu 15 juillet au 1" septembre, la tumeur est beaucoup moins colorée, diminuée d'un tiers environ, et ramollie. Les petites plaies ne paraissent entretenues que par le décollement de la peau, au-dessous de laquelle je promène le nitrate d'argent pour en favoriser l'adhérence.