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Il est toujours prudent de ne commencer l’usage de cette plante que par des quantités très-faibles, surtout si on ne connaît pas le degré d'activité de la préparation. On peut arriver, pour l’extrait aqueux, à la dose de 20 centigr. par jour et même davantage. (Quardi en a donné jusqu'à 15 centigr. et Borda jusqu'à 30 centigr. en vingt-quatre heures dans les maladies inflammatoires. La poudre de la racine peut se donner, dans la plupart des cas, à la même dose que l'extrait. On peut aussi, à l'exemple de Stoerk, donner l'extrait en poudre en le triturant avec une grande quantité de sucre. L'extrait préparé à grand feu est souvent carboné , noir et peu actif ou même inerte (1). Préparé au bain
(1) Le principe actif des renoncnlacées renonculacées en général, et en particulier de l'aconit, se détruit jtar par la chaleur et même pai- par la simple dessiccation, [.es les renouculacées fraîches, par exemple,
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Pâleur, peau froide, sueurs générales, céphalalgie compressive, vertiges; nausées, vomituritions, vomissements; prostration extrême, pouls filiforme, quelquefois irrégulier, tantôt très-lent (de 36 à 40 puis.), tantôt plus accéléré (90). Respiration difficile, inégale, suspirieuse. Voix éteinte; dans ces cas, la vie peut encore être conservée; dans les cas plus graves, perte des sens, forte dilatation des pupilles, paralysie des extrémités, puis immobilité complète, qui n'est troublée que par de légères convulsions; pouls imperceptible; respiration rare et entrecoupée. Mort, tantôt par syncope, tantôt par asphyxie.)
( Consultez, pour plus amples détails, Fleming, ‘’An ''An inquiry into the physiol. and med. properties of the aconit.'' Lond., 1843; Lombe Atthill a publié, ''in Dublin quarterly Journ. of med.'' sc, Aug. 1861, une observation très-détaillée et qui reproduit bien le tableau de tous les symptômes propres à l'empoisonnement par l'aconit.)
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(Lorsque l'on a praliqiié pratiqué l'autopsie d'individus ayant succombé, on a trouvé le ventre ballonné, la face tuméfiée, les extrémités plus ou moins cyanosées; le tube digestif enflammé; les vaisseaux veineux, les poumons et les vaisseaux des membranes du cerveau gorgés de sang; les grandes cavités séreuses ont quelquefois été rencontrées le siège d'épanchement. Nous ne connaissons pas d'empoisonnement criminel par l'aconit; c'est toujours par mégarde ou par erreur que pareil accident a eu lieu.)
[D'après E. Hottot (1), le tannin (2), et surtout l'iodure iodure de potassium, en solution très-étendue, peuvent être regardés comme les contrepoisons de l'aconit. On commencera le traitement en favorisant les vomissements à l'aide de boissons huileuses ou mucilagineuses; on pratiquera des frictions excitantes pour rappeler la chaleur à la peau. Les Rasoriens, qui regardent l'aconit comme hyposthénisant vasculaire, conseillent, avec juste raison, les stimulants diffusibles à l'intérieur; tandis qu'Orfila conseille d'abord les éméto-cathartiques et les antiphlogistiques.]