Les témoins (cookies) nous aident à fournir nos services. En utilisant nos services, vous acceptez notre utilisation des témoins.

Modifications

Aller à : navigation, rechercher

Cerfeuil (Cazin 1868)

570 octets ajoutés, 23 février 2016 à 17:48
aucun résumé de modification
<center>PRÉPARATIONS PHARMACEUTIQUES ET DOSES.</center>
{|align="center"| style="padding:0.5em; width:300px; text-align:left; border-right: solid 1px black;" | A L'INTÉRIEUR. — Infusion, 30 à 60 gr. par kilogramme d'eau bouillante, à vase clos.<br \>Eau distillée (1 sur 3 d’eau), 30 à 60 gr. en potion.<br \>Suc dépuré, de 50 à 100 gr., seul ou mêlé avec du petit-lait.<br \>Sirop, de 15 à 60 gr., en potion ou seul.<br \>Extrait, de 1 à 15 gr., en bols, pilules, etc.<br \>Infusion des fruits, 4 à 8 gr. par kilogramme d'eau bouillante.| style="padding:0.5em; width:300px; text-align:left;" | Poudre des fruits, 2 à 8 gr. en électuaire, bols, ou dans un liquide.<br \><br \>A L’EXTÉRIEUR. — Décoction, de 30 à 60 gr, par kilogramme d'eau, pour lotions, fomentations, cataplasmes.<br \>Feuilles, en quantité suffisante pour cataplasme.|}
Eau distillée (1 sur 3 d’eau), 30 à 60 gr. en potion.
Suc dépuréLe cerfeuil est un peu stimulant, de 50 à 100 grdiurétique, résolutif.Il convient dans l‘ictère, l'hépatite chronique, le catarrhe chronique, les engorgements lymphatiques, etc. A l'extérieur, il est d'un usage vulgaire dans les engorgements des mamelles, le prurit des parties génitales, les phlegmasies cutanées érythémateuses et érysipélateuses légères, les hémorrhoïdes, seul ou môle avec du petit-laitetc.
SiropCette plante a été préconisée, avec ou sans raison, dans une foule de 15 maux. Les observations de Balthazar Ehrart, de Haller, de Gilibert, tendent à prouver son utilité dans les obstructions viscérales et dans les affections des voies urinaires. Plenck (''in'' Murray) la recommande dans les affections cutanées chroniques. Rivière prescrit le suc à la dose de 60 gr.chaque jour mêlé avec autant de vin blanc, en potion ou seulet vante son efficacité dans l’hydropisie.Hufeland prescrit aussi ce même suc récemment exprimé dans la phthisie
Extrait, de 1 à 15 gr., en bols, pilules, etc.
Infusion des fruits, 4 à 8 gr. par kilogrammed'eau bouillante.[265]
Poudre des fruits, 2 à 8 grlaryngée. en électuiire, bolsOn l’a conseillé contre certains symptômes de syphilis rebelles au mercure. (Desbois, ou dans un liquidede Rochefort.)
A L’EXTÉRIEUR« Les qualités médicamenteuses du cerfeuil, dit Biett<ref>''Dictionnaire des sciences médicales'', t. — DécoctionIV, de 30 à 60 grp. 442</ref>, louées avec un peu trop d’exagération par kilogramme d'eauGeoffroy et Desbois, pour lotionsde Rochefort, fomentationsne sont cependant pas à dédaigner. On a vu quelquefois le suc de cette plante produire de bons effets dans les affections légères du foie, cataplasmesparticulièrement dans l’ictère commençant.»
FeuillesIl ne faut ajouter aucune confiance, en quantité suffisante pour cataplasmesuivant Chaumeton, aux vertus antiphthisiques et anticancéreuses de cette plante, exaltées par J.-H. Lange, Hermann et Boecler. Toutefois, nous devons faire remarquer que tout récemment on a conseillé de faire entrer dans le régime alimentaire des cancéreux l'usage des ombellifères.
Le Deval a constaté l'efficacité du cerfeuil est un peu stimulant, diurétique, résolutif. Il convient en topique dans l‘ictère, l'hépatite chronique, le catarrhe chronique, les engorgements lymphatiques, etc. A l'extérieur, il est d'un usage vulgaire dans les engorgements des mamelles, le prurit des parties génitales, les phlegmasies cutanées érythémateuses et érysipélateuses légères, les hémorrhoïdes, etcophthalmie.
Cette plante a Ces résultats avaient déjà été préconiséeobtenus en 1762 par Demours, avec ou sans raisonet plus récemment par Chabrely, dans une foule de mauxBordeaux. Les observations de Balthazar Ehrart, de Haller, de Gilibert, tendent à prouver son utilité dans les obstructions viscérales et dans les affections des voies urinaires. Plenck Florent Cunier (''in Murray'' Dubois) la recommande dans a vu l’usage de cette plante réussir entre les affections cutanées chroniques. Rivière prescrit le suc à la dose mains d’un curé de campagne, dans un cas de 60 grphotophobie scrofuleuse dont il lui avait été impossible de triompher. chaque jour mêlé avec autant Moi-même j'emploie ce topique depuis plus de vin blancvingt-cinq ans, et vante son efficacité dans l’hydropisied'après l'usage tout populaire qu'en faisaient nos paysans depuis un temps immémorial. Il m'a presque toujours réussi. Hufeland prescrit aussi ce même suc récemment exprimé dans la phthisie
Pilé et appliqué sur les mamelles en forme de cataplasme, le cerfeuil, dit Murray est un des antilaiteux les plus énergiques, surtout si on l’unit aux feuilles d’aune. J’ai souvent employé le cerfeuil en cataplasme sur les mamelles engorgées, lors même que la peau était phlogosée. La décoction est très-efficace dans l’érysipèle. Cuit dans du lait ou pilé, il soulage les douleurs hémorrhoïdales. Dubois, de Tournay, emploie, dans ce dernier cas, comme très-efficace, la vapeur d’une décoction très-concentrée de cerfeuil.
[265]Les semences de cerfeuil sont excitantes et carminatives. Elles sont peu usitées, parce que nous possédons d’autres semences de plantes ombellifères qui présentent les mêmes propriétés à un plus haut degré.
laryngée. On l’a conseillé contre certains symptômes de syphilis rebelles au mercure. (Desbois, de Rochefort.)== Cerfeuil musqué ==
Les qualités médicamenteuses du cerfeuil, dit Biett (1), louées avec un peu trop d’exagération par Geoffroy et Desbois, de Rochefort, ne sont cependant pas à dédaigner. On a vu quelquefois le suc de cette plante produire de bons effets dans les affections légères du foie, particulièrement dans l’ictère commençant. »Nom accepté : ''[[Myrrhis odorata]]''
Il ne faut ajouter aucune confianceCERFEUIL MUSQUÉ, suivant ChaumetonCERFEUIL ODORANT, aux vertus antiphthisiques et anticancéreuses de cette planteCICUTAIRE ODORANTE, exaltées par JFOUGÈRE MUSQUÉE, CERFEUIL ANISÉ.-H. Lange(''Scandix odorata'', Hermann et BoeclerL. Toutefois; ''Chærophyllum odoratum'', nous devons faire remarquer que tout récemment on a conseillé de faire entrer dans le régime alimentaire des cancereux l'usage des ombellifères'aromaticum'' ; ''Myrrhis''. — ''Scopoli'' (fl. Carn.).
Deval a constaté l'efficacité du cerfeuil en topique dans l'ophthalmie'Description'''. — Fleurs plus grandes, ombelles terminales. — Tiges plus fortes, odeur plus aromatique. — Racine et semences ayant le parfum et la saveur de l’anis.
Ces résultats avaient déjà été obtenus en 1762 par Demours, et Son activité est plus récemment par Chabrelygrande que celle du cerfeuil ordinaire, de Bordeauxqu’il peut remplacer. Florent Cunier (in Dubois) a J’ai vu l’usage des asthmatiques se soulager en fumant des feuilles sèches de cette plante réussir entre les mains d’un curé de campagne, dans un cas de photophobie scrofuleuse dont il lui avait été impossible de triompher. Moi-même j'emploie ce topique depuis plus de vingt-cinq ans, d'après l'usage tout populaire, qu'en faisaient nos paysans depuis un temps immémorial. Il m'a presque toujours réussi.
Piié et appliqué sur les mamelles en forme de cataplasme, le cerfeuil, dit Murray est un des antilaiteux les plus énergiques, surtout si on l’unit aux feuilles d’aune. J’ai souvent employé le cerfeuil en cataplasme sur les mamelles engorgées, lors même que la peau était phlogosée. Là décoction est très-efficace dans l’érysipèle. Cuit dans du lait ou pilé, il soulage les douleurs hémorrhoïdales. Dubois, de Tournay, emploie, dans ce dernier cas, comme très-efficace, la vapeur d’une décoction très-concentrée de cerfeuil.Les semences de cerfeuil sont excitantes et carminatives. Elles sont peu usitées, parce que nous possédons d’autres semences de plantes ombèllifères qui présentent les mêmes propriétés à un plus haut degré.== Cerfeuil sauvage ==
CERFEUIL MUSQUÉ, CERFEUIL ODORANT, CICUTAIRE ODORANTE, FOUGÈRE MUSQUÉE, CERFEUIL ANISÉ. (Scandix odorata, L.; Chœrophyllum odoratum, uromticum; Myrrhis. — Scopoli (fl. Carn.).Nom accepté : ''[[Anthriscus sylvestris]]''
Description. — Fleurs plus grandesCERFEUIL SAUVAGE, ombelles terminales. — Tiges plus fortesPERSIL D’ÂNE (''Chærophyllum sylvestre'', odeur plus aromatique''Anthriscus sylvestris'', Hoffm. — Racine ), se trouve dans les prés, les haies et semences ayant le parfum et la saveur de l’anisles endroits couverts, humides.
Son activité est '''Description'''. — Racine pivotante. — Tiges divisées en rameaux atteignant 4 à 12 décimètres et plus grande que celle du cerfeuil ordinaire, qu’il peut remplacer. J’ai vu — Pinnules des asthmatiques se soulager feuilles plus ou moins pliées en fumant des gouttière. — Fruits allongés, luisants. — Ses tiges teignent la laine en vert et les feuilles sèches de cette planteen jaune.
CERFEUIL SAUVAGECette espèce est délétère, PERSIL D’ÂNE (Chœrophyllum sylvestre, Anthriscus sylvestres, Hoffmà la manière des poisons âcres.), se trouve dans les présSa racine, les haies et les endroits couvertsrecueillie en hiver, humidesa produit de fâcheux effets.
Description. — Racine pivotante. — Tiges divisées en rameaux atteignant 4 à 12 décimètres et plus. — Pinnules des feuilles plus ou moins pliées en gouttière. — Fruits allongés, luisants. — Ses liges teignent la laine en vert et les feuilles en jaune.== Cerfeuil enivrant ==
Cette espèce est délétère, à la manière des poissons âcres. Sa racine, recueillie en hiver, a produit de fâcheux effets.Nom accepté : ''[[Chaerophyllum temulum]]''
[Nous citerons encore le Cerfeuil noueux ou tacheté (''C. Temulum'', L.), qui jouit des mêmes propriétés. (Il paraît, en outre, posséder une certaine action narcotique (Brugmans). Pallas va jusqu’à dire qu'en Russie il est vénéneux)
____________________
_______________________<references/>
1) Dictionnaire des sciences médicinales, t.IV, p.442
[266]
== Cerfeuil bulbeux == Nom accepté : ''[[Chaerophyllum bulbosum]]'' Nous ferons mention du cerfeuil bulbeux (''C. Bulbosum'', L., ''C. TulcrosumTuberosum'', Cr.), à cause de son usage possible comme plante alimentaire.
['''Description'''. — C’est une variété du précédent, qui s'en distingue par ses racines charnues et tubéreuses.]
('''Culture et récolte'''. — Semée en août ou septembre dans une terre bien préparée, arrosée en mai et en juin, cette plante est récoltée en juillet.
Sacc, de Neufchàtel, a le premier proposé les tubercules de ce cerfeuil comme aliment. Payen en a fait l’analyse et a trouvé qu’ils renferment deux fois plus de substance que n’en contient la pomme de terre ; que la matière nutritive y est en plus grande proportion; que les grains de fécule sont très-fins et forment une fécule excellente. En un mot, on pourrait utiliser cette plante en mangeant les tubercules entiers, cuits, ou en extrayant la fécule qu’ils renferment en abondance.)
[[Catégorie:Cazin 1868]]
146 870
modifications

Menu de navigation