Modifications

''Cakile maritima''. Scop. — ''Bunias cakile''. L. — ''Eruca marina''. Ger. — ''Eruca marina anglica''. Park. — ''Cakile quibusdam, aliis eruca marina et raphanus marinus''. J. Bauhin. — ''Eruca maritima Italica siliquâ hastoe hastæ cupidi simili''. C. Bauhin.

Crucifères. — Cakilinées. Fam. naTnat. — Tétradydamie siliculeuse. L.</center>

[Description. — Linné avait placé les caillesLe cakile, établis par Tourneforlplante annuelle, dans le genre bunias croît abondamment sur les plages sablonneuses ; Scopoli, dans sa Flore il existe en grande quantité sur celles du Pas-de Curnio’e-Calais, rétablit le genre et notamment sur les dunes de Tourneforlel son exemple fut suivi par DesfontainesBerck, WildenowCrotoy, LamarckCayeux, BrownEtaples, etc. ; de Candollt en fit le type de la sixième tribu des crucifères qu'il appelle cakilidëes. Celle plantées! caractérisée par un calice dressé à deux bosses à la base. — Corolle à quatre pétalesBoulogne, i limbe oboval — Six étamines tétradynames. — Fruit : silicule lomentacéeCalais, comprimée, dont l’articulation inférieure a la forme d’un cône tronqué, renversé, à deux dents, la supérieure est uniforme et couronnée par le stigmate sessile; chaque loge ne renferme qu'une graine à cotylédons accombanlsDunkerque.

Parties usitées['''Description'''. — Toute Linné avait placé les cakiles, établis par Tournefort, dans le genre bunias ; Scopoli, dans sa ''Flore de Carniole'', rétablit le genre de Tournefort et son exemple fut suivi par Desfontaines, Wildenow, Lamarck, Brown, etc. ; de Candolle en fit le type de la sixième tribu des crucifères qu'il appelle ''cakilidées''. Cette plante ; on doit est caractérisée par un calice dressé à deux bosses à la préférer fraîchebase. — Corolle à quatre pétales, à limbe oboval — Six étamines tétradynames. — Fruit : silicule lomentacée, comprimée, dont l’articulation inférieure a la forme d’un cône tronqué, renversé, à deux dents, la supérieure est uniforme et couronnée par le stigmate sessile ; chaque loge ne renferme qu'une graine à cotylédons accombants.]

(Propriétés physiques et chimiques. — D'une odeur excessivement pénétrante, qui rappelle celle de l'iode et du brome, le cakile a une saveur slypliqut, saline et amère très-désagréable'Parties usitées'''. — Toute la plante ; on doit la préférer fraîche.) ]

PRÉPARATIONS PHARMACEUTIQUES ET DOSES(''Propriétés physiques et chimiques''. — D'une odeur excessivement pénétrante, qui rappelle celle de l'iode et du brome, le cakile a une saveur styplique, saline et amère très-désagréable.)

Ces préparations ont (Mangenest, pharmacien à Berck-sur-Mer, en a préparé un goiït tellement prononcé qu'elles sont par trop répugnante) extrait et un sirop. Le sirop, la plus facile à prendreadministrer de toutes les préparations, se donne à la dose de trois cuillerées à bouche par jour. )

(MaugenestLemery dit que cette plante est apéritive, pharmacien h Berck-sur-Mcrdiurétique, en a préparé un extrait el un siroppropre à dissoudre la pierre, le siropetc. Dans les Antilles, une espèce analogue est employée comme antiscorbutique ; et vraiment il suffit de porter à la bouche une feuille de cakile pour se convaincre qu'elle réunit au plus facile haut degré les caractères d'une plante antiscorbutique. Perrochaud, de Montreuil-sur-Mer, qui dirige avec tant de talent l'hospice des scrofuleux de Berck, n'a administrer pas manqué de toutes l'expérimenter. C'est à son instigation que le pharmacien de l'établissement a exécuté les préparationsdont nous venons de parler. Elles ont amené des résultats excessivement remarquables dans les affections scrofuleuses, se donne à ganglionnaires et osseuses. Pour notre savant confrère, c'est le meilleur adjuvant de la dose balnéothérapie marine. (le Irais cuillerées Communication verbale.) Il est à bouche par jourespérer que l'usage de cette plante se répandra bientôt dans l'intérêt des nombreuses victimes de la scrofule. Mon père l'avait aussi mise en usage avec succès dans les mêmes cas et dans les cachexies paludéennes.)