Rhizophora racemosa (Pharmacopées en Guyane)

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Cassipourea guianensis
Pharmacopées traditionnelles en Guyane, 2004
Prunus myrtifolia



Rhizophora racemosa G. Mey.


Noms vernaculaires

  • Créole : palétuvier rouge [pativié-rouj], palétuvier jambe [pativié-janm] [1].
  • Wayãpi : —
  • Palikur : kwatri.
  • Portugais : mangue-vermelho.

Écologie, morphologie

Grand arbre des forêts inondées des estuaires et des côtes dont les peuplements forment la mangrove.

Collections de référence

Berton 269 ; Grenand 1903 ; Prévost 4684.

Emplois

En dehors des usages bien connus pour tanner les peaux ou teindre les voiles, les Palikur utilisent l’écorce de cette espèce en décoction bue comme antidiarrhéique. Ils préparent également des bains avec la même écorce, pour soigner la gale (wẽ) ainsi que d’autres irritations de la peau [2].

Chimie et pharmacologie

Cette espèce renferme différents hydrocarbures alliphatiques (c23 et c24) et des triterpénoïdes.

Les trois principaux alcanes isolés sont l’octacosane, le nonacosane et l’hentriacontane (DODD et al., 1995).

Le bois de Rhizophora racemosa est riche en tanins dont deux composés sont l’oligohaline (14.4 ± 0.8 %) et la polyhaline (21.4 ± 0.8 %) (DELGADO-SANCHEZ et JIMENEZ, 1992).

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  1. Cette espèce est difficilement distinguée de Rhizophora mangle L., présente dans la même région.
  2. HECKEL (1897) signale l’écorce de cette espèce comme fébrifuge, astringente et ajoute qu’« en décoction, [elle] s'emploie contre les hémorragies et en gargarisme contre les angines ». Récemment, VAN ANDEL (2000) a également trouvé l’usage antidysentérique de l’écorce chez les Amérindiens du nord-ouest de la Guyana.