Retama raetam
Retama raetam
(Forssk.) Webb & Berthel.
Ordre | Fabales |
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Famille | Fabaceae |
Genre | Retama |
2n =
Origine :
sauvage et cultivé
Français | ' |
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Anglais | ' |
- médicinal
- fourrage
Sommaire
Description
Noms populaires
français | |
anglais |
Classification
Retama raetam (Forssk.) Webb & Berthel. (1842)
basionyme :
- Genista raetam Forssk. (1775)
synonyme :
- Lygos raetam (Forssk.) Heywood (1968)
Cultivars
Histoire
Usages
Cette espèce utilisée surtout en thérapeutique traditionnelle pour faire des pointes de feu semble cependant devoir être employée avec précaution.
Selon DUVEYRIER (in TROTTER, 1915) les racines servent à préparer des décoctions vermifuges. Les tiges et feuilles pilées avec du miel sont vomitives souligne BOUQUET (1921) qui ajoute qu'elles sont aussi administrées en lavements purgatifs et vermifuges. RAYNAUD (in GATTEFOSSÉ, 1921) rapporte l'usage, à Marakech, de la flagellation avec des tiges fraîches de « r'tem » pour lutter contre les enflures. Le « retam » est le plus souvent signalé pour le traitement des douleurs et des plaies. Ainsi, RAMES (1941) note que toute douleur peut être traitée par des pointes de feu faites avec un fragment de tige de régime de dattes ou avec une baguette de « retem » ou encore une tige de henné. Cet usage, pour les pointes de feu, est aussi signalé par REBOUL (1953) et PASSAGER et BARBANÇON (1956). Selon DOREAU (1961), la plante serait fébrifuge et servirait au traitement des plaies, emploi que nous avons ausi relevé dans le Sud tunisien, l'espèce (ar. = retem) étant alors broyée et mélangée à du lait. L'emplâtre de « retem » (LOUIS, 1979) est employé dans le traitement des boutons purulents. Nous avons relevé, dans le Sud tunisien, l'emploi de cette plante pour les soins en cas de morsure de serpent, pour le traitement de la gale des ovins et dans la lutte contre l'infection des plaies. A dose élevée le « retem », très recherché par les chameaux, les moutons et les chèvres, serait abortif (BOUQUET, 1921) propriété qui, selon GATTEFOSSÉ (1921), serait due à la présence de rétamine. Pour CAUVET (1925), l'espèce consommée à l'état sec, produit chez le chameau une grave rétention d'urine. Cette toxicité est également rapportée par DURAND (1958) qui, cependant, affirme que les chameaux ne consomment jamais de « retem ». OZENDA (1977) attribue cette nocivité à des hétérosides cyanogénétiquee et RAMES (1941) rapporte un décès de femme à la suite de l'ingestion d'un infusé de « retem ». Cette plante sert aussi de combustible (TROTTER) et communique au lait une odeur désagréable (BOUQUET, 1921). |