Qounfoud (Ibn al-Baytar)

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Qinâ
Ibn al-Bayṭār, Traité des simples
Qounnab


1844 - Qounfoud, Oursin, Hérisson.


Nom accepté : [[]]

[3-117]

  • Galien, XI. Il en est deux espèces, une de mer et une de terre.
  • Dioscorides, livre II. Le hérisson de mer est d’un goût agréable, il convient à l’estomac et facilite l’excrétion de l’urine. Quant au hérisson terrestre, sa peau brûlée, mélangée avec de la poix liquide et employée en frictions, est efficace contre l’alopécie.
  • Autre. Le fiel de hérisson est utile contre les ulcères ambulants et la lèpre noueuse. Si on mélange du fiel de hérisson avec de la cire et qu’on l’administre à une femme qui porte un enfant mort, elle l’expulsera. Ce fiel employé en collyre est efficace contre les taies de l’œil.
  • Avicenne. La chair de hérisson est très efficace contre les scrofules, les ganglions indurés, la phtisie. On la donne aux enfants qui pissent au lit, mais son usage prolongé conduit à la dysurie. Elle convient contre les fièvres chroniques et les piqûres venimeuses.
  • El-Ghafeky. L’usage prolongé de sa chair altère la constitution de l’estomac et du foie.

Nous avons ici deux animaux très différents : le hérisson terrestre ou hérisson proprement dit, et le hérisson marin, c’est-à-dire l’oursin.